Vers syllabiques du dissident / poèmes d'Alexander Kiriyatskiy


       Le poète Alexander Kiriyatskiy / PDF


       Les traductions poétiques en français de ce livre (De celui)


                appartiennent à la main d'Alexander Kiriyatskiy
            
  

            Vers syllabiques
          du dissident
                        en français


          Strophes poétiques politiques
          des poèmes philosophiques:

          Les métriques se réaniment

          À une sphère du grand abîme

          La mafia d’argile estime
          Cette ère hiérarchique sans mœurs.
          Je renais des hommes en peur
          Pour ces vers avec ma rime.
          Mon grand père compositeur
          De Russie était mon crime,

          Car j’envoie tout cet argent
          Pour lire sa musique classique
          À l’ordinateur… Je pique
          L’œil qui voit vos requérants
          D’asile, griffe son hystérique
          Voix du roi des autres gens.

          Aujourd’hui, pour obtenir
          Sa fortune sauvage, il faut
          Vivre pour nos règnes des faux
          Dieux qui cachent ton avenir
          Au dessus son aire des feux
          En désert, sous ce plaisir.

          Hors des jeux en loterie,
          Le talent n’aura nulle chance
          De gagner l’indépendance
          De son esclavage qui rit
          Sur toutes nos intelligences
          Sans consécration chérie,

          Où des œuvres plus géniales
          Ne verraient jamais leurs scènes,
          Si ne les signait nulle main
          Du gouvernement mondial
          Qui fait, comme rompt, nos destins
          Par l’imperfection spatiale.

          Au chef, sont pires ceux qui laissent
          Leurs travaux hors du contrôle
          Par l’élite, sans sa parole…
          Qui est libre des richesses
          Matérielles, ignore le rôle
          Essentiel de leur noblesse.

          Quelles réponses naissent!

          Tu abaisse ta jeunesse,
          Michel Venne. Sans ton stresse,
          Ce corps gros s’intéresse
          Aux bisness sans sa caisse.
          Reconnu dépendant
          De vos dieux et des clans,
          Tu maudis chaque talent,
          Où tu voles son argent.

          Aux patrons appartient
          Leur fameux canadien,
          Car ne fait presque rien
          Sans désir des doyens.
          À travers les lunettes,
          Tes États me rejettent,
          Où préparent plusieurs dettes
          Pour vos pauvres poètes.

          Aux barbares va ta Rome.
          Venne, oublie où nous sommes
          Et t’oppose aux jeunes hommes…
          …Tu es comme l’ours en gomme.
          En hiver, tes vieux fourrent
          Leurs bottes pour l’autre jour
          Entre l’âge et l’amour
          Du chanteur troubadour.

          Reste, Venne, par mes vers,
          Dans l’art de l’Univers,
          Et évite ton enfer,
          Car je bats tes chimères.
          Mais ma Muse fait savoir
          Que l’on rompt chaque espoir
          Par l’esprit du «Devoir»,
          Où l’on cesse de le croire

          Et refuse tous les grands
          Sans mafia cependant:
          Ce mensonge aux gens
          Voit l’heure de l’occident,
          Vit ton ombre morale,
          L’homme devient l’animal.
          Regardons des hautes salles
          Sur la masse médiévale.

          Parmi ces hommes, qui bien domine?

          Ne critiquez jamais Staline,
          La crainte pure sous chaque colline...
          ... En occident, l’idole de Chine
          Fera trembler sous ses vitrines.

          L’Europe imite l’enfant bientôt,
          S’approche des cultes orientaux.
          Comme à Byzance, son Bateau
          Tire ses esclaves pour les manteaux,

          Où l’âne heureux a tous ses droits
          Pour son amour pratique au Roi,
          Il ne demande pas: «Pourquoi
          Ses gens se groupent ainsi?» et croit

          Aux forces des doyens sérieux,
          Il aime ses illusions des «preux».
          Il n’y a aucun bonheur bien mieux
          Que sa foi d’homme comme ce des dieux

          Du monde... Chasse nos sacrifices,
          Où leur Démocratie actrice
          Affirme qu’en Asie vide, puissent
          Crier, comme en Afrique, Ses fils.

          Aux peuples qui se développent
          L'on dit leurs mots..., non à l’Europe.
          En Amérique, tu calmes, stop!
          Dont l’on t’arrête, car tu galopes.

          Nos dissidents bougeaient en russe
          Il y a trente ans, ouvraient l’anus
          Aux concurrents par leur virus.
          Ceux-ci sont morts pour vos sinus.

          Venez ici, aux temps stupides,
          Leur vie illustre: Qui nous guide
          L'idée? Qui est toujours l’hybride
          Des Buts divers des Yeux humides?

          Cristaux de la Noblesse, Écoles
          Parfaites, vous êtes plus chères paroles
          Comme nos consécrations très molles
          Pour vos «génies» sur nos épaules.

          Racisme contre chaque talent

          Essaye d’aider nos vies des blancs!
          Car, aujourd’hui, ils créent leurs chants
          Des rimes du Moyen Âge pendant
          Les Hautes Croisades, en rédigeant
              Nombreux poèmes.

          Au Canada, une femme très vieille
          Pleurait souvent dans le sommeil
          Pour sa Patrie... Comme vos bouteilles,
          Elle est jetée sous le soleil,
              Son nom, Khilène.

          En Israël, un clans la bat,
          Car son individu abat
          Les ordres pour nos russes plus bas
          Que ses arabes maudis là-bas
              Qui laissent leurs chaînes.

          L’a invitée son fils bestial
          Qui habitait à Montréal,
          Où son enfant se sent bien mal.
          Mais il est né malade mental,
              Madame l'amène

          À la raison de son enfer
          Il aime beaucoup sa grande mère.
          Et vos cœurs durs, produits en fer,
          Règnent au Québec, l’expulse l’hiver
              Des âmes humaines,

          Où le refus d’asile l’arrête,
          Son origine n’est pas de bêtes
          Sauvages qui coulent le sang en fête
          Qu’à Montréal, vivent leurs conquêtes
              Qui se soutiennent!

          Aux sacrifices blancs - les juges ont
          Les cages et leurs serrures des zones,
          Comme pour cette Dame. Par leurs maisons,
          Le Canada cache ses prisons.
              Par Celles, sont pleines.

          Digne Canada Hyène

          Vos bandits rêvent que viennent
          Leurs morts - bangladais lieNs
          Et deviennent les doyeNs
          Du futur canadien,
          Que ne règnent plus nos pays
          Des âmes européennes
          Qui décèdent aujourd’hui.

          Michel Venne, tu attends
          Que frappait le Coran
          Dans ton appartement,
          Que nos fils quittent, vraiment,
          Le Nouveau Monde Entier
          Qui oblige vos gourmands
          À laisser leurs quartiers.

          Que vivent tes immigrants
          Noirs ou chers musulmans.
          Nos cultures des hommes blancs
          Sont les peaux sur leurs glands
          Qui se coupent pour la «paix»,
          Dont ces autres jeunes gens
          Peuvent, sans doute, se grouper.

          Par la vie des robots,
          Ce Chaos se sent beau:
          Que volaient les corbeaux
          Comme leurs êtres verbaux
          Contre l’art des Chanteurs.
          L’on Les tue par les baux,
          Humilie le malheur!

          Mais partout resteront
          Les Masses grises. Leur Baron
          Porte l’ordre du trône
          Africain, tient Son Bon.
          Que, ici, soit Sa terre,
          Où les autres se vont,
          Car évitent les longues guerres.

          J’appartiens à la race
          Inférieure qui ne passe
          Pas ce tour. Et l’espace
          La rejette comme plus basse.
          Notre type doit mourir,
          Les asiates nous remplacent
          À travers leurs désirs.
          L’arbre est l’avenir.

      «Intellect» de Plotin à travers ses interprétations
      de Madame le Professeur Alexandrine Schniewind


      Un, en absence du mal, existait sans chaos, sans océans et sans terre.
      La Perfection d’Absolu ne régnait qu’en Lui-même… Car de toutes les manières
      C’est, Ce sera et C’était l’Un qui ne cherche rien et engendre les sphères,
      Cet Un a tout ce qu’il est dans le temps et se rêve à travers les matières.

      L’Ordre, Étant plus Parfait, surabonde de tout. Mais cette sUrabondance
      Fait toutes nos choses trop partielles, différentes de Lui à travers les distances.
      Comme chaque objet fécondé se retourne à l’Un, car voit l’intelligence
      Par le regard sur le But, tout reçoit l’Intellect et éduque la Conscience.

      Par ce cadeau extérieur, l’Un rejette les planètes qui deviennent raisonnables.
      Mais en Olympe, cet Un les reflète par leurs noms des potences probables,
      Où à la fois, reste Sa perception du Bien, l’être actif, la vie stable,
      Dure en pratique. Cette raison potentielle leur formule le cerveau véritable.

      L’art en effet donne la double puissance aux Feux du cosmos intelligible.
      Les fleurs d'idées Les animent comme rapprochent du miracle des causes très visibles.
      Pour l’inhérence des hauts actes, est réfléchie la nature compatible
      Au long chemin aux contacts avec Ce qui était au-delà impossible.

      Pour sa deuxième conception est conduite la vision bien réelle et plus pure.
      Lorsque l’on a l’aile de l’inchoation des sensés, l’Intellect inaugure
      L’indépendance du mal présent qui assassine, à travers chaque blessure,
      L’imperfection. Comme l’étoile, le penseur, procédé de son Un, se figure

      Par les abîmes de songer comme de voir notre Ciel. L’horizon des unions
      Ouvre plusieurs hypostases et leur rang des Principes à nos contemplations.
      L’homme est en Dieu, dans ce monde et sur l’extase des belles compréhensions.
      Dans l’escalier hiérarchique, l’amphibie âme vit entre ses trois distinctions.

        Par Charles Bovelles, car par Boèce

        Chaque action passe ses distances
        Des niveaux pour l'expérience,
        À travers deux Providences.
        L'ombre garde toutes les choses.
        Mais ce Vivre crée la rose,
        Car sa plante nous expose
        L’inférieure vie, par l’essence…
        L’animal gagne le Sentir,
        Mais ce sentiment suppose
        Sa douleur pour son plaisir.

        La notion «Comprendre» pense
        Et formule nos sages de science,
        Sur lesquels, leur belle Substance
        Raisonnable se transforme
        En Individu des ormes,
        En Sujet parfait des cormes.
        Et l’humaine intelligence
        Mène l’objet au contenu,
        Rompt ses vides raisons qui dorment
        Sans cosmique aile obtenue.

        La nature réelle démontre
        Que l’on cache l’île de rencontres,
        L’homme a opposé l’âme contre
        Sa partIcularité
        Qui devient l’art sans beauté,
        Restaurée par soi. Dictez,
        À vos créateurs, leur ordre.
        Ouvre l’autre porte vue
        Qui n’a nulle simplicité,
        Où illustre nos débuts.

        Ce cosmos tient deux fenêtres
        Pour renouveler nos Êtres
        Modifiés, mais doit connaître
        Dieu qui règne toujours au centre
        De deux énergies qui entrent
        Dans deux guerres, où l’une veut tendre
        À détruire, comme sans nos lettres
        Ni paroles, tout l’Univers.
        La deuxième mangea pour rendre
        Tous, aux trous noirs, l’astre hier.

        C’est pourquoi, leurs pyramides
        Se construisent, par les morts vides
        Des esclaves, en Atlantide.
        En Égypte, naissent plus tard.
        Car ces cimes lisent les regards
        Des forts pharaons miroirs
        Du visage avec les rides.
        Au royaume des immortels,
        L’on décède pour leur nectar,
        Par un verbe corporel.

        Et l’imperfection traverse
        L’Univers. Ses causes diverses
        Sont celles neutres. L’ordre verse,
        Sur leur feu, l’appartenance
        Au partiel Bien et, sans chance,
        Au Mal faible en absence,
        À nulle forme. L’a chaque terse
        Galaxie qui s’élargit.
        En même temps, les existences
        Aiment leurs trous pour les bougies.

        Dieu augmente nos grises masses
        Par nombreuses vitesses qui passent
        Très rapide plusieurs espaces,
        N’éloigne pas toutes les étoiles,
        L’une de l’autre, vers le mal.
        Tout grandit, car va égal
        Dans ses lieux plus grands, embrasse
        Les bien plUs hautes proportions
        Qui sont l’harmonie spatiale
        Pour chaque galactique chaînon.

        Mais leur cosme développe
        Chaque sphère. Pour porter ses aubes,
        Dieu possède leurs propres tropes
        Intérieures dans les planètes.
        À quelqu’un, Dieu donne les fêtes
        En hiver des plantes… Bête,
        Tu t’élèves, mais tapes tes robes,
        Et t’opposes aux peaux de diable,
        Tu conduis ta tête concrète
        Aux premiers yeux raisonnables.

        Sont soixante dix mille ans,
        En arrière, l’homme dépendant
        Fait voir Absolu pendant
        Les volcans de la Saumâtre!
        Sa première aile le fait battre
        Pour son but dans le théâtre
        De l’assassinat des gens.
        L’opposé aux animaux
        Naît, vit, sent et sait que quatre
        Existences fixent nos mots.

        Vers la fin de l’ère glaciale,
        L’homme a faim mais se dévoile.
        Pour manger, tient l’animal.
        Il y a treize mille ans, caverne,
        L’on dessine l’image moderne
        Sur tes murs, lorsqu’il est terne.
        Dont s’éduque l’esprit moral,
        Sur la terre avec le chien
        La charrue grosse, comme la lierne,
        Est en boîte. L’âme jette les grains.

        Trucs des clans

        Ces esclaves allemands
        Invitèrent requérants:
        Pour violer vos enfants
        Contre tous les jeunes gens
        Qui, en fous, interdisent
        De, partout, baptiser
        Tes bébés!... Sont soumises
        Leurs souffrances baisées!
        Toute l'Europe divinise
        Son futur sans églises.

        Sont ouverts tous les pays!
        Leur dragon humilie
        Comme en sa Somalie!...
        Concubines, sur vos lits
        Oubliez toute l'histoire!
        L'occupant vous menace,
        Par ses tristes victoires,
        Investit nos espaces!...
        Qui exige ce pouvoir
        Et oblige à le croire?,

        Où nait ce tour géant
        Qui soit indépendant
        En Europe d'immigrants.
        Qui régnait, tue ses Grands,
        Assassinent sa beauté.
        Où cette vie veut aller?
        Vous oblige à heurter
        L'âme à l'aire des palais,
        Ce chaos va rester
        Au mal d'éternité,

        Et New-York des gardiens
        Bat l'Europe comme son chien,
        Fait manger le vilain
        Par ses peuples "syriens"
        De Maroc, d'Algérie!
        L'on achète leurs passeports
        En Turquie. L'arme crie
        Sur tous: «Eau des «dieux» forts!»
        L'invasion des souris
        Très avares vous fleurit,

        D'où la Chine vous invite.
        Sans islam, aille très vite
        Aux indiens. Vos visites
        En Brésil, tout de suite,
        Se préparent à Berlin
        Des «amis», où sa foi
        Sans Jésus au chemin
        Des stupides, prend son droit
        Sur leurs villes dans les mains
        Étrangères sans chrétiens.

        O, Français, quitte la France
        Pour quelle indépendance,
        Exécute l'exigence
        Du destin en croyance,
        À genoux, Angleterre,
        passes l’état bien critique,
        Fais détruire tes frontières,
        Disparais en panique!
        Tu conduis à nos guerres,
        Pour ta foi, Univers.

        *                                       *                                       *

        Car les secrets de Dieu incompréhensibles, et la vertu effectrice contingent de longue éstetude de la cognoissance naturelle prenant leur plus prochain origine du libéral arbitre, faict apparoir les causes qui d'elles mêsme ne peuvent acquérir celle notice pour êstre cogneus, ne par les humains augures, ne par autre cognoissance, ou vetru occulte, comprinse soubs la concavisé du Ciel mêsme, du faict présent de la totale éternité, qui vient en soy embrasser tout le temps. (34-36. Préface de M. Nostradamus à ses Prophéties. Ad Caesarem Nostradamum filium, Vie et félicité.)

        Car les secrets de Dieu sont incompréhensibles, et la vertu causale touche à notre longue attente de la connaissance naturelle, prenant son origine la plus immédiate dans le libre arbitre et fait apparaître les causes qui ne peuvent d'elles-mêmes faire acquérir cette connaissance pour être révélées, ni par les interprétations des hommes halitueux, ni par un autre mode de connaissance, ou un vertu occulte, comme sous la voûte céleste, du fait présent jusqu'à la éternité totale qui embrasse la globalité du temps. (34-36. Préface de Michel Nostradamus à ses Prophéties. À César Nostradamus fils, pour la Vie et pour la félicité.)

        Providence de notre Porte et l’autre ordre

      Dieu crée toutes nos dimensions, par leurs seins des matières cosmiques.
      Comme aux étoiles, aux planètes donne Ses vies dans l’espace physique.
      Leurs raisonnables envoient, à Dieu, leurs prières symboliques.
      Chaque énergie naît divine, car passe sans cauchemar diabolique.

      Mais je suis un philosophe des pécheurs, sans raison d’action.
      L’on trouve l’abîme des questions sous la règle des traditions.
      L’île de leurs cultes paraît. L’heure obscure rêve des répressions.
      Son pain rassis perd ces phrases des mortels, par les combustions.

      L’homme trouve la tombe des Fois par leurs dogmes au Moyen Âge,
      Et ses serments ne sauvent pas. Pour leur fidélité en rage,
      Griffent, contre Dieu, le mensonge, la foudre des maux images,
      Que, par six jours, Dieu forma l’Univers, pour nos grands dommages.

      Le paganisme hébreu n’a pas pu savoir l’Univers,
      Car ses légendes enlèvent nos poètes classiques, par les vers,
      À son Adam, l’on rejette toutes les sciences par leurs enfers
      Des relations médiévales, où descend l’obscure âme dernière.

      Les juifs limitent Absolu par les ombres grises sur la Terre.
      Leurs sous-hommes croient en trois livres, en trois religions sévères,
      De cette façon de leur diable, «daignent» l’explosion des chimères,
      Car leurs symboles vêtements vivent pour nos folies populaires.

      La connaissance d’Égypte, la vole Moïse non sur Sion.
      Ce roi hébreu manifeste l’exil des malédictions,
      Car il a dit à son peuple que l’homme pur vit pour l’union
      Libre avec Dieu comme Ra égyptien des circoncisions.

      Dieu ne lui ouvre nulle révélation vraie comme à Platon,
      Ne soutient nulle phrase des voleurs d’idées hors leurs trônes.
      Qui connait bien Absolu, n’était adoré par personne
      Et, comme Socrate, ne se divinise pas, s’oppose aux couronnes.

      Qui entend Dieu en soi, pour les gens trouve ses sincérités…
      …L’on conduit le mensonge de Moïse vers la fidélité
      Trop fanatique aux récits bizarres contre nos vérités.
      Ce mythe stupide du menteur cultiva notre mutité.

      Dieu est l’Amour, Il répond aux chansons et invite la Foi
      Vers la paix, non à la guerre infernale opposée aux lois.
      Dieu nous dévoile que beaucoup de «prophètes» mentent pour les droits
      Des religions, vont «Chez toi, oh Souris» (1) en hébreu des rois.

      Les télépathes chassent nos mots des parfaites communications.
      Qui n’a ni bras, ni pied pour avoir notre crucifixion,
      N’a aucune chance sur les paradis faux sans nos notions?
      Pour la lecture des idées, le maudissent nos trois religions,

      Toutes les croyances aveugles (des juifs musulmans chrétiens)
      S’opposent aux saintes âmes des autres planètes, mais rejettent leur Bien.
      L’extraterrestre raison n’a nulle croix et chaque clair chemin
      Sans leurs mémoires n’est jamais raisonnable et ne coûte rien?

      Crois que le fils de Marie est né du Saint Esprit Sauveur,
      Se lève sa Résurrection. Par celle, Il devient le vainqueur,
      Du temps obscur, il allait aux hommes par le libérateur
      Des gros barbares. Pour eux, Christ nous explique ce trésor des peurs.

      La quantité infinie des divins fils l’a l’Univers,
      Montre leurs buts aux civilisations cosmiques à travers
      Nos multiformes qui veulent s’approcher d’Absolu pour faire
      Ses harmonies très partielles, où naissent leurs mêmes fils divers.

      L’ordre vitesse de leurs temps fait céder aux réels rapports,
      Mais la folie divinise nos stupides traditions des corps.
      Et les bougies s’obscurcissent sous les lampes. Chaque temple, hors
      De nos symboles, est l’idole. Dieu excuse, malgré nos mots morts.
      ______________________________________________
      (1) «Chez toi, oh Souris - alàkh akbàr» en hébreu


                       Monument préhistorique

        La neige était tombée, celle-ci n’a pas supprimé
        Un grand visage bien vu sur la montagne en hiver,
        Car les bateaux cosmiques l’ont gravé, l’homme les aimait.
        Dont il les aidait à creuser l’or dans sa froide Terre.

        Lors les flocons de glace n’ont pas fermé ce profil,
        La couronne passe à ses paupières, vers le menton.
        Mais ne s'oublient jamais le nez avec ses sourcils
        Sa barbe ne s’est pas modifiée de cette façon.

        À ce temps en Europe, il y a trois mille ans avant
        Jésus Christ crucifié, ses extraterrestres sont
        Les dieux aux rois afin de diriger tous leurs gens
        Que soit l’espoir, qu’aux forts plaisirs travaille chaque personne.

        Au-dessus de la ville Conthey en Suisse au canton
        Sous le titre Valais n’a pas disparu l’image
        De cette colline. Toujours la voit l’état francophone.
        De celle, regarde l’un de ses premiers héritages.

        Là, les indépendances du mal ont séparé
        Tous les langages et la télépathie par nul mot.
        Nous devenions leurs jeux plus despotiques, c’était vrai.
        Les prophéties créent les mensonges par quels jumeaux.

        Éuterpé cóhibét // néc Polý-hýmniá
        Lésborúm réfugít // ténderé bárbitón;
        quód si mé lýricís// vátibús ínserés,
        súblimí fériám // síderá vérticé. 


        (Si Eutrope ne fait pas // taire une flûte toutefois
        En Lesbos, Polymnie // ne défend plus quelles lyres,
        m'accordez, car donnez // leurs places des âmes lyriques
        pour ma tête orgueilleuse, // frappe nos astres bien fort.
        )

        (Quinte Horace Flacce)

        Pour l’asile d’un destin neutre, contre le mal

        Vive l’étoile de justice, // car Suisse a l’idéal,
        Sa sagesse neutre est // éternelle d’or égal,
        Qui, pendant deux cent ans, // garde son Piédestal
        Afin d’être pour tous // l’arbre des lois morales.

        Comme il y a deux mille ans, // je rédige, par Horace,
        Mon vers chez Mécénat. // Comme à Rome, Berne, grâce
        À sa gloire du savoir, // brille dans tous ses espaces
        Car permet de sauver // l’ordre de toutes nos races.

        Je suis, par mes quatrains, // requérant d’Asile-Bagne,
        Je consacre chaque groupe // des syllabes aux montagnes.
        Quatre langues s'unissent, // par lesquelles, leurs gens gagnent
        La richesse infinie // opposée à l’Espagne.

        L’allemand crée l’ouvrage // du langage essentiel,
        Lit Albert de Hallèr, // par ses Alpes du ciel,
        Où Burkàrt Erikà // poétesse actuelle
        Gagne le prix de Schillèr // mais rappelle Pierre Hebèl.

        Aymon de Montfaucon // touche l’esprit médiéval,
        Des lecteurs francophones. // L’aile de la cathédrale
        Donne Jean Georges Lossier. // Pour nos jours, l’art dévoile
        Jules-Émile Hilberer // sous leur forme cristale.

        Martin Bovollinò // du Tessin a fourni
        L’écouteur italien // de sa Suisse. L’on unit
        Soave Francisque pour l’air // de Diegò Madernì,
        Pierinò Pasquottì // trouve Vin-cE Fascianì.

        Le romanche Grison // tient sa propre grammaire
        Par cinq types de patois. // Leurs rapports sont ces vers
        Des chanteurs... Leur trois frères // défendront l’atmosphère
        De leur sœur plus cadette // qui se lève pour sa terre.

        Et ici, je n’aurai // nul droit sur l’existence?
        Mon destin dépendra // des Grands Hommes. Leur puissances
        Peuvent, sans cause, m’abaisser // ou donner toutes mes chances
        Comme Auguste d'Ovide.// Sous son trône, Horace danse.

        Et l’histoire vous fera // rappeler mes souffrances
        Comme pourra remercier // votre reconnaissance
        De cette persécution // pour l’indépendance
        Des clans qui chassent mes yeux // raisonnables aux transes.

        L’Univers doit m’aider! // Ma Muse est son miroir
        Qui reflète toute ma vie, // le cadeau du trou noir.
        Acceptez son futur // qui supprime toutes les gloires
        Des fantômes reconnus // à travers leur pouvoir.

        Sion est israélienne? L’actrice?

        Tous les crimes s’invitent en Suisse
        Par ses magasins. Qu’ils puissent
        Faire plus riches cadeaux aux fils,
        Car tu craches sur la police.

        Pour détruire l’économie,
        Le voleur devient l’ami.
        L’ordre d’or s’est endormi
        Mais, au diable, s’est soumis.

        Vole plusieurs vestons gratuits!
        La mafia but d’aujourd’hui
        Forme ses bandits depuis
        Leur défense pour ta nuit

        Sur tes êtres des hommes blancs
        Qui sont les esclaves des clans
        Durs, pour leur horrible plan,
        Qui tuent leurs non juifs méchants.

        Le mot «Sion» a l’origine
        Du sionisme. La divine
        Émotion nous chasse aux mines
        Du carcel plein, sans cuisine.

        Les révolutions d’Afrique
        Créent l’erreur pour la panique.
        Se réveillent leurs fanatiques
        Réfugiés très hystériques.

        Que la race européenne
        Se battait par ses hyènes.
        À l’Europe, l’on crie: «La Mienne,
        Sous Ma Foi, n’est plus chrétienne»,

        Que chaque milliardaire retire
        Son argent des banques? Sir
        Quitte sa Suisse, pour son plaisir,
        Qu’Israël ne puisse pas rire?

        Vive l'absence des voleurs
        Qui détruisent l’oeil d'un bonheur
        Ne rompez jamais les mœurs
        Du soleil en sept couleurs.

        Essaye de toucher l’horizon

        Avant mille neuf cent trente un,
        Staline ne croit pas au fort trône
        Parmi nos esclaves… Qui lui donne
        Beaucoup de miracles du Bon?

        Dont chaque camp de concentration
        Se prépare déjà aux répressions.
        Encore, le cœur cache l’illusion
        Qu’il évitera les prisons.

        De cette même façon, tous les pays
        De l’Europe de pigeons répètent: «Oui!»
        Aux nouveaux stalinismes depuis
        Ses grosses listes noire d’aujourd’hui.

        Chacun dit: «Je ferme mes yeux
        Sur plusieurs sacrifices sérieux,
        Pour ma belle richesse l’on fait mieux
        Qu’après ma pratique des droits vieux.»

        Oublie! que renaissent leurs bourreaux
        Qui conduisent à l’armée de PRO,
        Car l’homme devient le poireau:
        Et soutient leurs misères de zéro.

        N’importe quel bandit français
        Peut battre dans les rues.
        Ses sacrifices, qui se stressaient,
        À la police, l’ont crû.

        Nos défenseurs vivent au passé,
        Dont notre temps les expulsaient
        Vers les drogués qui ont cessé
        D’être les porcs parus

        Aux hommes, pour l’ombre inutile,
        Qui peuvent faire tout qu’ils veulent
        Avec des gens dans toutes les villes,
        Car font fermer nos gueules.

        Partout, notre destin est seule –
        L’introduction des rôles,
        Parmi les âmes civiles,
        Des «ennemis» du peuple drôle.

        La Préfecture d’Alsace sait que je porte plainte
        Contre son clan et je l’imprime en Internet,
        Dont je ne puisse jamais me justifier, sa crainte
        M’illustre dangereux aux riches qui me rejettent

        De cette Europe. Mais leur mafia vit très puissante.
        Pour moi, toutes ses Écoles de thèse seront fermées.
        L’attribution au feu extrême est suffisante
        Que, sans explication, mon nom n’était jamais

        Parmi leurs doctorants des Sciences d’Homme en France,
        Et aux Départements de Sa Communauté.
        Que toute l’Europe annule, sans causes, mes expériences,
        Car tous ont peur de faire montrer ma vérité.

        Vers cette tente très froide d’une souris

        Un Homme avait, en Sibérie,
        Une chambre. Des bandits l'ont pris
        Nos clans russes dictent aux Mairies
              Qui doit quitter,
        Vite, quel appartement gratuit,
              Leur propriété?

        À leurs patrons, l'on ne dit rien.
        Auprès du clan, l'Homme est le chien,
        Laisse sa maison. Il prend le train,
              Va à Moscou,
        Où l'on lui ferme ses chemins:
              «Comme toi, beaucoup

        De peuples pauvres prient des droits!
        Oublie des journalistes. Crois
        À nos journaux, où seuls leurs rois
              Sont populaires
        Sur chaque Fortune. Mec, c'est pourquoi,
              Vis sous ta terre.

        Ami, avec ton corps très géant
        Vas à l'Europe. Là, passe un an.
        Au champ, trouve un travail à l'âne,
              Face tous les genres.
        Mec, donne tes pieds aux hauts paysans
              Pour te surprendre.»

        Un peu plus tard, ce Sibérien,
        Est le touriste au Jardin
        Du Luxembourg. L'État du Bien
              Quel riche t'indique:
        Vers l'Angleterre vole son copain,
              Par l'or d'Aspic.

        Dévoile au Russe un beau village
        En Belge. Veut gagner un stage.
        L'Homme ramassait, à son jeune âge
              Par l'un glaneur,
        Plusieurs maïs. Ce grand courage
              Aime toutes vos mœurs,

        Avait voulu passer une nuit
        Au champ, où l'œil s'est endormi.
        À l'aube, il n'a pas peur des bruits
              De son moteur:
        Coupait son pied, comme du coq cuit,
              L'agriculteur

        Flamand qui n'a pas arrêté,
        Tout de suite, sa machine. Broutaient
        Tes vaches. Là-bas, l'Homme russe goûtait
              L'image du ciel.
        Ses pantalons étaient jetés
              Dans la poubelle

        Comme les morceaux de son passeport
        Sanglant. À l'hôpital, son corps
        Passait deux jours, car un loup fort
              D'un ministère
        Criait que l'Homme aura sa mort
              Dans cet enfer,

        Comme les malades «Mentaux». Leurs murs
        Ont rappelé toutes les blessures.
        Ce diable de la Préfecture,
              Qui parle russe,
        Lui a menti que ce futur
              Lui donne des puces

        Et expliquait: «Mec, ta gangrène
        Infectera, par toutes les veines,
        Ton sang et tu voudras tes chaines
              Qui sont bien mieux
        Que ta mort lente, où l'hyène
              Verra ton Dieu!»

        Nombreux journaux ont publié
        Cinq phrases: ce sang était trop lié
        Avec l'homme qui avait brûlé
              Toute sa conscience,
        Qu'il ne pouvait bien calculer
              Aucune distance

        Entre l'esprit malade mental
        Et les hommes qui ont vu ce mal.
        Là, leur blessé est l'animal.
              L'on l'avait su.
        Mais l'a fermé dans l'hôpital
              Des aperçus,

        D'où l'Homme sans pied est réfugié
        Un jour plus tard, car il neigeait.
        Aux journalistes, il bougeait
              Par le jaune pus.
        Sa jambe bleue fait opérer
              Ce pied rompu.

        Au Nouvel An, l'arme l'a fait
        Quitter cet hôpital de prêt,
        L'Homme sans prothèse a immigré
              Dans vos Pays-Bas.
        À Amsterdam, malgré son gré,
              L'ordre le bat,

        A fait tomber sur le plancher,
        Dans sa prison pour lui cacher
        Toutes nos fiertés. Dans leurs clichés,
              Montrait ces grèves
        Sur l'invalide, car il cherchait
              Ses fruits des rêves.

        Lorsqu'il arrive en Allemagne,
        Sans cause son existence gagne
        Ce même carcel. L'on coule ce sang
              À Offenbourg.
        Sans noire peur, l'homme s'approche des bagnes
              Seul à Strasbourg.

        Sous un chemin se trouve sa tente,
        Grâce à ce rare bonheur, l'âme chante.
        Aux pauvretés très différentes
              L'on aide en France,
        Où seules les Muses, qui sont brillantes,
              N'ont aucune danse.

        Aime tes richesses qui font te vendre

        Pourquoi je n’ai pas pu comprendre
        Ni à Strasbourg, ni à Amiens:
        Qui m’a fermé plusieurs chemins?
        Selon ses ordres, je n’ai rien,
        Où mes travaux physiques font rendre
        Ma vie aux listes des destins
        Qui sont les choses pour chaque doyen,
        Car j’ai le rôle concret d’un chien
        Qui doit entendre une voix tendre.

        Sans clan, mon vers n’est que la merde
        Du souteneur, tous mes talents
        Ne se lèvent plus que mon gris chant
        Du misérable sans argent.
        Dans ces jardins, les vies se perdent.
        L'époque supprime tous mes diplômes,
        Dont les syllabes antiques de Rome
        S’oublient. Individus, nous sommes
        La ruine sans but pour l’herbe verte.

        Mon bon usage ne veut que rompre
        Cette tradition – des hommes de masses
        Sans opinion. Que ceux-ci fassent
        Nos vies distinctes pour chaque classe,
        Mais sans mafia, je suis leur ombre.
        Pour correspondre aux standards
        Des hommes médiocres, mon regard
        Doit imiter les goûts bizarres
        Que je ne sois que leur concombre.

        La France ne donne pas sa carte
        De mes séjours de doctorant.
        Où puis-j’être l’immigrant?
        Et demander l’asile aux Grands
        Fils Riches? Consécration, ils partent
        Des Pays Traditionnaux de Faim!
        L’Europe, qui Leur rédige ses poèmes
        Blancs sans métrique, sans rime, sans thème,
        Par sa reconnaissance, tarde.

        Pour vos fascistes comme Schulze...

        L’offre n’estime pas mes pulses,
        Trouve sa cause et l’on m’expulse
        De l’Europe… En Israël,
        Je passe chaque nuit sous le ciel,
        Où je ne bois pas le miel,
        Car je suis un juif partiel.

        En été, je n’ai pas froid
        Dans la rue, je dors sans droit:
        Sur un lit qui n’est pas cher
        Dans une chambre, en hiver.
        L’on rappelle là à Hitler
        De vos morts, pendant ses guerres:

        Et pour moi et pour ces juifs...
        Vos derniers bandits me griffent
        L’âme que je sois animal
        Sans aucun travail très sale,
        Sans nul bon concept moral,
        Contre l’homme hébreu sans mal.

        Ignorance du Titan

        Je consacre treize ans
        Pour la guerre des tyrans
        Contre l'homme nu. Dont quand
        Ai-je pu étudier?...
        J’ai quitté mon quartier
        Parfait. J’ai travaillé,
        Avec mes bras, au clan.
        J’ai la vie des esclaves.
        L’ours ignore l’amitié,
        Aime nombreuses douleurs graves.

        Mais je dois oublier
        Mon jeune âge qui est liée
        Aux soirs aux hôteliers,
        Pour porter leur poubelle
        Du sous-sol, sous l’hôtel,
        Au cour sale vers le ciel.
        Dieu crée l’or du collier
        Fantastique des étoiles.
        Le bonheur est partiel,
        Car l’on rompt l’idéal.

        Mes diplômes ont leurs droits
        Aux mains de seules nos rois
        Qui trompaient. Et je crois
        À l’argent des fascistes
        Qui isolent l’île des pistes,
        Leurs meilleurs spécialistes
        S’uniront contre moi.
        Dieu m’aide par l’Univers,
        Cette lumière d’amidiste
        Vous illustre mes vers.

        Sur la vie de mon corps

        Vive ma thèse ou ma mort!
        Mon esprit est très fort
        Et se sert du vers d’or.
        Son Miroir formidable
        Me reflète tout encore,
        Où Il n’est pas d’accord
        Avec l’arbre de diable

        Mais me jette comme une balle
        Pour gâter l’air moral,
        Où ce poème vous dévoile
        L’existence des pauvres.
        Contre le service mal
        Trop secret, l’art cristal
        Se lève dans mes belles œuvres.

        C'est le ciel avant l’aube,
        Car toujours, l’on dit: «Stop!»
        À ma chance d'Europe.
        Mon nom est dans la liste
        Noire, parmi les microbes
        Qui occupent toutes vos robes,
        Par nombreux extrémistes.

        La mafia serait nue,
        Si ma thèse soutenue
        Traversait l’avenue
        Des Fils Gros de ses membres
        Qui cachent ce Contenu
        Du clan. Ils sont venus,
        Pour l’argent, à leurs chambres,

        Dont pratiquent la prison
        Où je n’ai nulle maison
        Que j’oublie ma raison
        Sans recherche de l’Être.
        Comme plusieurs jeunes garçons,
        Que j'étais un poisson
        Sans espoir sur mes lettres.

        Liberté au savants!
        Qui veulent suivre mes plans
        Des travaux: tant avant
        Vos pressions des puissances
        Sur nos traits dépendants
        De chaque crainte dedans
        Leurs obscures subconsciences.

        Pour me persécuter
        Par l’esclave qui dictait
        Seule sa sécurité
        Du roi des démocrates,
        Vous plaît l’éternité
        De Staline qui goûtait
        Ses soldats qui se battent
        Et se vendent aux peurs,
        Ils brûlent l’ordre de mœurs,
        Leur nouveau dictateur
        Fait ouvrir sa fenêtre,
        Par l’homme qui perd son cœur,
        Dans le règne du malheur
        Qui l’oblige à renaître.

        Poème en fer du tank

        Je ramasse vos vers mangues,
        Troubadours, je vous tangue,
        Je comprends bien la langue
            Occitane.
        Pour nous, vos rimes riches manquent,
            Comme ma liane.

        Lorsque je vous traduis,
        Par mes mots d’aujourd’hui..,
        Ma musique vous conduit
            De mon sens
        D’«autre Non» et d’«autre Oui»
            Aux balances.

        L’on attend mes brèves pauses,
        L’haut menteur trouve sa cause,
        Et refusent ma belle rose
            Musicale
        L’on la calque en prose
            Grise, très sale

        Pendant nos huit cents ans…
        Mais pourquoi chaque chaire ment?
        Son service secret rend
            Ma clarté:
        Pour moi, mes documents
            Rejetés,
            Déportés
            Qui luttaient
            Sans beauté.

        Acception comme existence réelle

        Tout notre Univers est très conditionnel,
        Ce monde s'élargit par ses matières partielles,
        Car nos atomes sont vides, il n'y a rien éternel,
        Dont mon cerveau explique cette illusion du ciel:

        Partout, l'espace grandit. Mais l'assassinent ses drames.
        Ces trous noirs créent leurs vies cosmiques à l'île des champs,
        D'où naît chaque galaxie par l'être de ses rames.
        Là, vos étoiles formulent les branches pour nos âmes.

        Que notre aujourd'hui divise demain et hier,
        Il est quatre pour-cents de tout à nos matières
        De ses atomes qui ont rempli, par soi, leurs sphères
        Des astres qui sont vues, ici par la lumière.

        Beaucoup de dimensions s'unissent par nos Trous noirs.
        Ce cosme est misère, car ne sait pas avoir,
        Ensemble, le passé et ce futur d'espoir
        Qui ne séparent jamais matin, midi et soir.

        Les trous donnent nos raisons, où l'énergie noire fait
        Vous isoler des feux et des rapports parfaits
        Dans toutes ses créatures afin de les greffer
        Sur leurs étoiles que l'on a éloigné ce fait.

        Tout, qui s'est explosé, se trouve dans tous les temps
        Des annihilations jusqu'à la fin pendant
        Toute notre extension, dirige son but créant
        Des particules à ses distances au néant.

        Parmi tous les atomes naîtra l'infinité
        Seul Dieu les unira par sa fidélité,
        Son autre construction soutient l'abîme douté,
        Alors que disparaît votre dernière fierté.

        (Willy Tokarev: À New York, chant du chauffeur de taxi

        Déjà, j’habite en Amérique pendant quatre ans
        Et j’ai vécu dans toutes ses villes fameuses, sans moeurs.
        Je ne sais pas son peuple libre cependant.
        À mon futur me persécute ma force peur,

        Où j’ai connu rapide cette existence triste.
        Par tout, ta croûte de pain nous fait trop labourer.
        Ici, bien vivent seuls les banquiers et les ministres.
        Sur tous d’ici, n’importe quel fait éternuer.

        Par là, je suis venu chaud de ma Soukhoumi.
        Ma profession est le voleur du Grand Сauсaze.
        Plutôt sécher l’homme aux déserts qu’être soumis
        À la condamnation honteuse en autre base.

        J’ai essayé de devenir riche doucement,
        J’allais aux poches de ma spécialité voleuse.
        Était l’aire inconnue. Craintivement,
        Ma main adroite tombait bien ennuyeuse.

        J’ai fatigué de fréquenter les poches sans code.
        Un jour, j’avais voulu voler plus d’un million.
        Les policiers m’ont mis leurs vites menottes.
        Aux criminels, j’étais transmis à la prison.

        J’ai invité deux avocats très éminents.
        Parfois, l’on justifie le diable pour l’argent:
        Je suis sorti pur. Innocent j’étais vraiment.
        Sans liberté, un siècle passe ou face serment.

        J’ai décidé de rejeter l’or du chacal.
        Je me suis dit: «Ne prie jamais pour tous aussi!»
        Mais ma conscience m’a soufflé: «Le sens moral
        Pouvait gagner un peu, conduire notre taxi.»

        J’ai commencé à m’occuper de ce labeur.
        Comme un jocrisse, j’ai travaillé de l’aube à l’aube.
        Un jour, l’honneur du vieux voleur a vu ce coeur.
        Et je me suis craché comme sur sa chatte en robe.

        Quoi dit notre discours? J’ai travaillé impur
        Pour arriver au paradis occidentaux.
        Ici, l’homme soviétique amène sa jaune voiture.
        Sur cet asphalte, je vends ma santé bientôt,

        Où l’on m’avait pillé, n’a pas voulu payer,
        Et m’offensaient les anglophones en leur langage.
        Plusieurs racailles m’avaient presque tué.
        Chassent mon taxi, reviens-je sans bagage.

        Ami chauffeur, ce mème travail fait la lumière
        De tes monnaies. Mais par ce «chou», tu dois hacher
        Toute ta puissance masculine pour cette affaire,
        Tue ton honneur humain, âme embauchée.

        À la moitié, j’étais encore intelligent.
        J’aimais les femmes par l’intellect mystique.
        Je suis taxi qui devenait l’homme impotent.
        Vers la gonzesse, ne pas lever moi par le cric.

        À la maison, je suis brisé, fermé mes yeux.
        Dans ma chemise, je tombe sur le lit.
        Demain, pour mes gros parasites très capricieux,
        Je me réveillerai matin maudit.

        Mais en stramoine d’essence est assis le diable.
        Chaque nuit, je vois les rêves plus romantiques,
        Je fouille mes poches toujours par le sommeil instable:
        M’étonnent mes habitudes grosses des voleurs pratiques.

        Il faut finir de travailler, par noir, ainsi.
        Je dois reprendre mon métier sacré.
        Pour vivre comme à Soukhoumi, sans mes soucis
        Que le bonheur préfère ma vie malgré...
        ) 1
        ____________
        1 - Traduction en français d’Alexander Kiriyatskiy

        Nouvelle chanson Mur cas /Mypкa/

        Il y a cinquante-un ans,
        L'Europe était plus pauvre
        Qu'à cet aveugle siècle maintenant.
        Elle estimait ses ordres,
        Car ne voulait pas mordre
        Nos russes parmi vos autres immigrants.

        Lors l'URSS pensait
        Que cette "justice" énorme
        Régnait sur vos pays pour nous laisser
        Ici pour nos bonnes oeuvres
        Des soviétiques concombres
        Qu'ils s'opposaient à nos régimes passés.

        Vous invitez nos gens
        Et vos acteurs rencontrent,
        Par leurs triomphes, notre dissident,
        Car celui-ci est contre
        Ton expérience, montre
        Comme mon état "décède", car tu descends,

        Partout, au prix Nobel
        Pour tes poèmes très tristes
        Qu'à l'illusion stupide tu sois fidèle.
        Tu bats tes communistes,
        Tes spectateurs existent
        Et tu vois que ta gloire est éternelle.

        Tu chantes, Tokarev,
        Et tu crois que tu portes
        Tes belles chansons aux âmes par l'autre rêve,
        Où l'URSS est morte.
        L'on ferme toutes nos portes,
        Dont cette consécration s'illustre brève.

        L'on ouvre vos foyers
        D'asile pour l'ignorance
        De nos meilleurs diplômes. Vos ouvriers
        Sont tous les russes en transe,
        Nous sommes ta concurrence
        Au monde qui nous fait ses mecs derniers.

        Lésbió primúm // moduláte cívi
        quí feróx belló, // tamen ínter árma
        síve jáctatám // religárat údo
            lítore návim,


        (À Lesbos, premier // citoyen, respecte
        notre guerre pour l'île. // Entre beaucoup d'armes,
        ce bateau nageait // dans le port étrange,
            plage sous l'averse,
        ) 1

            /Quinte Horace Flacce/

        Strophe d'Alexander Kiriyatskiy
        Consécration de Josef Brodsky


        Un homme russe obtient // sa reconnaissance!
        L'on tue chaque talent, // garde son absence...
        Tombe ma Russie. // Pour l'intelligence,
            Donne plusieurs chances

        À ses favorites // que puissent apparaître
        Nos personnes fameuses // des médiocres Lettres,
        Car votre Pouvoir // ouvre sa fenêtre
            Pour seuls Ses maîtres.

        Sans sa Protection, // tout est impossible,
        Leur médiocrité // deviendra horrible.
        C'est son Diable qui // interprète la Bible
            Aux murs sensibles.

        L'on ne t'oblige pas // à caver nos plantes
        Ou couper chaque pierre // qui est éprouvante.
        Sans aucun diplôme, // ta carrière brillante
            Mort exigeante.

        Ton école secondaire // est plus importante
        Que mon master deux, // "astre" enseignante!
        À tes étudiants, // Amérique Méchante,
            Que l'être mente.

        Qui n'avait nul voix, // de ta scène te chante,
        Que, vieux écolier // "professeur", tu tentes
        D'ignorer l'idée, // tes paroles prudentes
            Sont différentes

        Dans ta poésie // qui formule leurs ordres
        De ton prix Nobel. // Mélodie de cordes,
        À Venise décède, // hirondelle plus forte,
            Tu dois te tordre.

        Tes persécutions // soviétiques s'estompent
        Sous mes vingt-deux ans // en Europe qui trompe,
        Où je suis sans droit. // Excellence, rompe
            L'hiver des ombres!
        ____________
        1 - c'est la traduction poétique d'Horace en français d'Alexander Kiriyatskiy

        (Josef Brodsky: Vers pour l'indépendance de l'Ukraine en 1992

        Cher Charles roi douzième, votre bataille est échouée, Poltava
        Garde Dieu russe. Par sa gorge, comme il disait seul: ça va,
        Temps, tu dévoiles ta "mère baisée" en ruines des chaînes,
        L'os des gloires posthumes unit le goût de l'Ukraine.
        Non quelque verdure se voit, elle se perd par l'isotope.
        En jaune blocage, Lénine la tient sur la coop.
        Coupe l'idole de toiles, sache, l'aime le Canada,
        Les ukrainiens ne le veulent pas gratuit sans croix.
        Aigre pou l'argent, oh graines des sacs plains, bons.
        Non pour nous, russes, il faut les accuser de leur trahison.
        Pendant soixante-dix ans, ils habitaient à Riazan.
        Sous nos images, ils vivaient comme lors de Tarzan.
        Signe les pauses par leur "mère sonore", rudement nous disons,
        Soit le chemin de table pour vos rues, toupillons.
        Foulez de nous vite, habillez vos jupons et vos tenues,
        C'est l'adresse des pipes, aillez sur quatre côtés d'avenus.
        Qu'aujourd'hui dans les huttes, vous mettent les mains
        Des polonais sur quatre arêtes des gredins.
        Des brousses aux pendaisons sur la branche, ensemble allez.
        Mais, pendant votre solitude plus douce, rongez mieux le poulet.
        Excusez, toupillons. Avec nous, vous ne vivez plus,
        Crache dans ton fleuve, modifie son cours contre les russes.
        Dédaignez-nous, fiers, bourrez-vous par le but embêtant,
        Par plusieurs coins rejetés, par vos vieux ressentiments.
        Ne rappelez pas nous par votre pain au miel du ciel.
        Pour nous, étranglez-vous par le tourteau du crime partiel.
        Ne gâchez pas le sang par nous sans chemise sur la poitrine liée
        À l'amour fini qui n'existait pas entre vos pies.
        Il ne faut pas traîner les racines par vos bêchages,
        Car l'humus vous a donné lumière pour vos chômages.
        Que vous cessiez de coudre tous vos droits pour voter.
        Haches, cette terre ne vous ne donne pas votre tranquillité.
        Toi, pâturage, melonnière, steppe, boulette, femmes et gens,
        L'on a perdu les hommes bien plus que la quantité d'argent.
        Nous nous limiterons. Mais selon la larme de l'oeil, pourquoi
        Pour celle il n'y a aucune loi afin d'attendre son autre fois?
        Dieu est avec plusieurs aigles, casaques, gardiens et hetmans,
        Lorsque et vous devrez mourir, oh taureaux des corps géants,
        Vous râlerez et grifferez les matelas des terrasses
        Par les strophes d'Alexandre et sans bobard de Taras.
        ) 1
        ____________
        1 - c'est la traduction poétique d'Alexander Kiriyatskiy

        À l'Ukraine notre Patriarchie?

        Oh María,
        Luz del día
        Tú me guía
        Todavía.


        (Johan Ruýs,
        arçipreste de Hita)

        Marie, pure,
        Ciel du jour,
        Amènes, Sûre,
        À l’amour.
        1

        (Jean Ruis,
        archiprêtre de Hite)

        L’âme d'Hitler
        Lucifer
        Plaît, Chimère,
        Pour Bandère.
        Ses fenêtres
        Cachent la guerre
        Des ancêtres.

        Qui nous tue,
        Est perdu,
        A rendu
        L’or cher du
        Sang et crie que
        T’a vendu
        L’Amérique.

        Vive le chien
        Ukrainien,
        Vents ses mains
        Aux gardiens
        De Sire, contre
        Le chemin
        À ses ordres.

        Mais cette bête
        Perd sa tête.
        Par la fête
        Des conquêtes,
        Tire la Byzance.
        Elle rejette
        Sa tolérance:

        «Cependant,
        Frère gourmand
        Russe, attends
        Ton fin lent.
        L’antagonisme
        À tes gents
        Aime ce fascisme.»

        Monde Entier,
        Sans pitié,
        Amitié
        En moitié,
        Kiev décharge,
        Lui mentiez,
        Ses places larges.

        Président
        Pipe, géant
        Très urgent,
        En bougeant
        Par ses marches,
        Vole l’argent
        Au patriarche.

        Mère des villes,
        Laure des styles,
        Donnes ta file
        Au péril
        Bien probable.
        L'homme fragile
        Voit ton diable.

        Au destin
        Des chrétiens,
        Constantin
        Trouve le lien
        Au futur de Byzance,
        La Rome sienne
        En croyance.

        Hippodrome,
        Car ta Rome
        Perd son nom,
        Les sous-hommes
        Veulent disparaître.
        Lors nous sommes
        Sous leurs Maîtres.

        Contre toutes trois Romes en charge
        Amérique, tu “prends” et changes
        Nos concepts, car tu nous manges,
        Deux églises colombes anges.

        Contra todas las trés Romas
        Tú, América, nos “tomas”
        Para que ya nunca comas
        Dos iglesias palomas. 2

        ____________
        1 - La traductions de l'épigraphe a été rédigé par Alexander
        Kiriyatskiy, l’auteur de ce même poème en français et en espagnol - 2.


        Règle dure du court essai

        N’étudiez pas leur français,
        Ce langage veut me laisser
        Pour l’élite qui commençait
            À me tuer, vous battre.

        Crache, sa civilisation,
        Sur tous sans consécration,
        La sagesse a cette fiction,
            L’être du théâtre.

        Je suis vieux et sans anglais!
        Où plus tard dois-je aller?
        Et, sans allemand poulet,
            Sache mes langues.., quatre

        Inutiles patois romans
        Qui abaissent nos russes savants
        Pour caver vos champs pendant
            Toute la vie bien ladre.

        Justifiez l’argent des hommes
        Par leurs magnifiques diplômes:
        «Avec eux, ramasse nos pommes,
            Toi, esclave des listes

        Noires du haut service secret!»
        Là se trouve mon nom concret.
        C’est pourquoi, j’ai consacré
            Mes idées très tristes

        À l’Europe totalitaire
        Qui était aimable hier
        Pour nos russes pendant la guerre
            Froide, car il existe

        Votre crainte de dire: «Non»
        Aux stupides sans instruction
        D’ombre soviétique, aux trônes
            D’or et aux ministres.

        Aujourd’hui il n’y a nulle peur
        Et l’on crie: «Non» aux jongleurs
        Des métriques, car leur honneur
            A l’indépendance.

        En histoire inscrit est qui?
        Chaque médiocre comme Brodsky!
        Ô leur pierre, qui fait du ski,
            Ne passe nulle distance

        Sans nombreux fils de fortunes!
        Au temps nécessaire de Lune,
        L’on illustre vos ères brunes
            Et formule nos chances

        De monter dans l’escalier,
        Où la paix fait annuler
        Son bonheur des herbes liées
            Au pouvoir qui pense.

        Préfecture de Strasbourg, je prie l’ordre pour moi,
        Je viendrai pour te dire: «Touche ta merde!»,
        Je voudrai demander tous: «En outre, pourquoi
        Tu abaisses nos étoiles en prisons par tes lois?»
        Tu massacres l’amours que l’âme perde
        Ses espoirs sous ta cour de l’homme pauvre sans droit.

          Pavlenski

          Sur la place de Bastille,
          Votre banque vous brille
          Par la consécration de l’artiste
          Qui ne joue aucun rôle
          Et ne sait nulle parole
          En français, car l’absurde bien triste

          Fait détruire ma Russie,
          Au barbare vous dîtes: «Si
          Tu blessais tes femmes russes, sataniste,
          Tu serais, Pierre génial,
          Notre peintre du mal,
          Qu’à Paris l’art du diable existe.»

          L’homme n’a rien dessiné.
          Mais l’Europe l’amenait
          Au triomphe parfait des violences.
          L’on coupe l’art de peinture
          Par le feu des blessures
          Pour monter à sa reconnaissance.

          La Russie l’a permis
          De trouver ses amis
          Entre les journalistes qui dansent
          À côté du bandit.
          Pour Poutine, l’âne rôtit
          Ses palais pour quelle indépendance?

          L’âme attend la police.
          À Moscou, celle-ci puisse
          À conduire vers le dur héroïsme.
          Pierre répète cette action
          Pour la révolution
          À Paris, l’on l’appelle l’extrémisme

          Par dix ans de prison…
          À Moscou nous disons
          Qu’en Russie l’on cultive l’égoïsme,
          D’où l’Europe sans trésor
          Nous approche de nos morts
          À travers son «naïf» daltonisme.

          À mon sauveur d’Alpes

          Vive Robert JAGGI // par l’étoile du Comte
          Qui me brille en Suisse, // sauve parmi mes ondes.
          Leurs derniers dix ans // de ma vie racontent
          Comme Il m’a aidé à bien vivre contre

          Mon décès - sans droit // d’exister par l’ordre,
          ce Noble crée // mon espoir au bord de
          Son canton Valais… // Que je sois une ombre,
          L’ennemi de Dieu désirait nous mordre

          Par l’esprit tombé. // Et l’enfer L’infecte
          Comme mes deux amis // pour chaque aide directe
          À ma vie d’Europe. // La santé correcte
          De Robert s’oppose, par l’histoire, aux sectes.

          L’origine soutient // Don JAGGI qu’il reste
          En Antiquité... // Le Moyen Âge déteste
          Le sénat sans voix // et Boèce. L’âme teste
          Quinze siècles par sa sagesse funeste.

          Ce nom de famille // du sixième dur siècle
          N’oubliait jamais // le soleil des règles.
          Aux époques du mal, // il volait comme aigle:
          Aux paysans, du ciel - défendait leur seigle.

          Sur lui regardaient // tous ses sages ancêtres
          De leur Paradis. // Ses parfaites fenêtres
          Voient Robert JAGGI // de la Terre pour l’Être
          Des justices divines à travers ce mtre.

          (Alexandre Galitch: Danses des bourreaux

          Mal dormaient les bourreaux? Dis à chaque nuit,
          Ces bourreaux ont visité leurs amis,
          Mais ils ne lésinent pas les vivres beaux,
          Alimentent chaque ami des bourreaux.

          Sur la table, ils vous mettent le mollet,
          Car ils boivent ce tort cognac au soufflé,
          Coulent le thé aux ivrognes par l’alcool.
          Le muffin donne le biscuit de «Salut»,
          Où les maîtres vous touchent vos épaules
          Et glorifient Staline «sage» et voulu.
          Ils chantent très sincèrement à ce symbole.

          Sur la garde sommes-nous, disent les bourreaux,
          Quand revient-t-il? Vers nos Êtres moraux,
          Apparaisse vite au Politique Bureau,
          Lève-toi, Père, enseigne-nous par ce cours aux

          Rogues sur les pains blancs des communistes,
          Vois les larmes bouillantes plus chaudes.
          Et aux âmes des bourreaux il est triste.
          Prenez-les en pitié par leur mode:

          Vers la nuit, souffrent trop tous les bourreaux,
          Aux tyrans ont nombreux mots très gros.
          Et pendant notre vie adroite des rots:
          Par les gueules, ces «pierrots» frappent nos héros.

          Comme jadis fut la jeunesse militaire.
          Battent les jambes sous les plexus solaires,
          Tuent un cri aux larmes des tortionnaires.
          Les étages sautent et disent leurs paroles
          Aux médecins d’urgence et vers
          La tristesse de Staline, l’on rappelle ce symbole,
          Et l’on chante sincèrement à l’enfer.

          Il y avait un ordre, disent les bourreaux,
          Et l’aisance des Biens Êtres moraux,
          Ton affaire nage au Politique Bureau,
          S’il te plaît, reçoive-le de ce cours aux

          Forts gardiens qui respirent par l’oxygène,
          Ne crie pas, car ta voix n’est personne,
          Les tourmenteurs avaient une peur de chienne
          Prenez-les en pitié par leurs zones.
          ) 1

              Pour M. le Capitaine
          Sergueï Alexandrovitch Choumilov


          Aujourd’hui et en France, Galitch est la bête,
          Téléphone au cent quinze, l’on bat mes poètes.
          Réfugié, par ton front, un drogué rompt l’assiette,
          Mange comme ces français sans raison et sans tête…
              Ta Russie se rappelle dans mon cœur…
          Tienne ton sac sous ta main, ce destin nous rejette,
              Dors sans pied! Réveilles-toi à six heures
              Hors des fêtes!

          Les bandits volent, nous mentent: ils cessent de sentir
          Leur douleur pour quelle drogue! Car obtiennent le plaisir.
          L’âme sauvage voudrait tuer l’autre forme pour rire,
          Trouve la cause claire afin d’obliger, à souffrir,
              Un vieillard, requérant de l’asile…
          Au passé, celui-ci dirigeait son navire
              Commercial, voyageait vers les îles
              Pour dormir

          Dans une salle avec ses animaux, dans les nuages,
          Qui ne sont plus les hommes, car ils n’ont que leur rage,
          Portent l’ère des souffrances dures à tous nos âges.
          L’un de ses diables vifs te dévoile son visage.
              Il menace notre vieux capitaine…
          À Strasbourg, l’Homme ne perd pas l’honneur et ses sages,
              Où il ne s’abaisse pas jusqu’aux chiens,
              En dommage.

          Toute la nuit avec soi, les ivrognes parlent. Crient,
          Et, parfois, ces stupides pissent dans leurs literies.
          Au matin, l’on donne la nourriture, l’ordre rit.
          À sept heures, l’homme quitte ce bâtiment triste, gris…
              Le malade très âgé est à pieds
          Tout le jour. Pour cette vie en Europe, c’est son prix.
              Dans douze heures, il revient au foyer
              De souris.

          L’on dit qu’il n’est pas le réfugié. Ce statut
          Conduit le capitaine aux drogués qui nous tuent.
          Dont il prie l’aide trop tard, ce vieillard a perdu
          Le printemps, car, il y a trente ans, il avait dû
              Embarquer son bateau à New-York…
          Et l'asile politique pouvait être vendu.
              À l’océan, il rattrape l’os de l’orque
              Dépendu.
          ____________
          1 - C’est la traduction poétique en français d’Alexander Kiriyatskiy


                  *                                       *                                       *


          (H040) Et l'autre qui a sa grande confusion & tarde repentance la voudra ruiner, seront trois regions par l'extreme difference des ligues, c'est assauoir la Romanie, la Germanie, l'Espagne, qui feront diuerses sectes par main militaire, delaissant le 50. & 52. degrez de hauteur (H041) feront tous hommage des religions loingtaines aux regions de l'Europe & de Septentrion de 48. degrez d'hauteur, qui premier par vaine timidité tremblera, puis les plus occidentaux, meridionaux & orientaux trembleront, (H042) telle sera leur puissance, que ce qui se fera pas concorde & vnion insuperable des conquestes belliques. De nature seront esgaux : mais grandement differents de foy...

          (H040) Le deuxième d'ailleurs à la confusion de celui-ci premier, n'hésitera pas à vouloir le ruiner et aura 3 pays adhérents des ligues distinctes, à savoir l'Italie, l'Allemagne et l'Espagne qui enfanteront leurs divers partis militaires. Ces mêmes ligues seront, malgré leurs ressemblances extrêmement différentes, de côté en laissant le 50e et le 52edegré de l'Angleterre, (H041) et ces états feront certaines hommages aux religions lointaines, on aura lieu surtout du 48e degré à l'Europe du Nord, où malgré des accords de paix, l'on commencera à trembler. (H042) &Puis tremblera presque l'Europe entière jusqu'aux pays les plus occidentaux, les plus méridionaux et les plus orientaux en Russie. Leur puissance sera telle qu'ils réaliseront des alliances et des unions invincibles par leurs conquêtes guerrières. Ces pouvoirs seront militairement égaux de leur nature mais grandement différents de leur croyance...

          (Nostradamus, de sa lettre au roi de la France Henry II)

          Staline en Europe

          Et en Europe, il n’y a aucune démocratie,
          Comme à l’époque du stalinisme en Russie.
          Mon nom est dans la liste noire, secrète … - «Merci»,
          Crie mon poème aux yeux des démocrates aussi.

          Je suis Sacha, le personnage des «Fils d’Arbate»
          De Ribakov… L’on nous sépare des masses en boîte;
          Mais ne jette pas dans les prisons, les ordres battent
          Pour chaque désir de nous lever parmi les rates.

          Nos stalinistes d’occident persécutaient
          Les professeurs, partout, aux Universités
          Qui essayaient de nous inscrire, l’on leur dictait
          De retirer leurs lettres par leur volonté.

          Que l’on ne nous permette jamais de travailler
          Sous nos officieux noms parmi les ouvriers!!!
          Car sous l’averse, l’on oblige à nous mouiller
          Que, comme plusieurs drogués, nous nous mangions derniers.

          Que nos espoirs soient décédés dans la souffrance
          Que nous perdions, comme les ivrognes, l’indépendance
          Des démocrates d’Europe pour son Staline. En France,
          Nous les prions, par ses esclaves, leurs indulgences.

          Mais si nous soutenions nos thèses, et nous aurions
          L’argent des clans pour l'air des gestes sans crayon,
          Les rois perdraient leurs responsables des rayons
          Illuminés la vérité que nous verrions.

          Car toutes mes nuits passaient // dans les foyers des pauvres
          Pendant ma vie sans fleurs // en règne d’obscurité,
          Que cet enfer produise, // par les douleurs, mes œuvres
          Comme ma syllabe en vers // tentait de refléter

          Que je n’ai pas mes droits // de travailler par l’ordre,
          Et rédiger ma thèse, // n’est pas aide à Genève,
          Or, ma recherche en // Europe oblige à mordre
          Mon âme pour mes études, // absence de mon rêve. 


                 *                                       *                                       *

          (H046) & sera au moys d'octobre que quelque grande translation sera faicte, & telle que l'on cuidera la pesanteur de la terre auoir perdu son naturel mouuement, & estre abismee en perpetuelles tenebres, seront precedens au temps vernal, & s'en ensuyuant apres d'extremes changemens, permutations de regnes, par grands tremblemens de terre, (H047) auec pullulation de la neufue Babylonne, fille miserable augmentee par l'abomination du premier holocauste, & ne tiendra tant seulement que septante trois ans, sept moys, (H048) puis apres en sortira du tige celle qui auoit demeuré tant long temps sterille...


          (H046) Ce règne sera aussi le plus obscur et le plus ténébreux qui ait été depuis la création du monde jusqu'à la mort et passion humaine et de là jusqu'ici, et ce sera au mois d'Octobre qu'une grande translation aura lieu, à tel point que l'on croira que la Terre a perdu son mouvement naturel et qu'elle sera plongée dans certaines perpétuelles ténèbres. Cette translation sera précédée des signes en Printemps. (H047) Puis s'ensuivront d'extrêmes changements avec des permutations de nos règnes par nombreux grands tremblements de terre (les guerres mondiales) avec quelque pullulation d'une nouvelle Babylone (l'URSS), qui augmentera encore sa puissance par l'abomination du 1er holocauste (la 2ème guerre mondiale) et ce pouvoir ne tiendra tant seulement que 73 ans et 7 mois. (En effet de Novembre 1917 à Juin 1991: date de l'élection de Boris Elstine) l'URSS aura bel et bien duré 73 ans et 7 mois: c'est certaine période équivalente à la captivité du peuple Juif à Babylone. (H048) À la fin de la puissance russe et de ses rameaux, sortira la passion des autres peuples qui était restée si longtemps stérile...

          (Nostradamus, de sa lettre au roi de la France Henry II)

          Sans plusieurs masques

          Que mon peuple était // contre son grand pays,
          L’Amérique démontrait // que les jours sont nos nuits,
          Affirmais que l’idée // des communes c’est le bruit.
          Son Europe l’invitait, // car l'on n’a pas détruit

          Mon État concourant. // Pour lui rompre le dos,
          Tous de nos ennemis // ont reçu leurs cadeaux
          Par plusieurs prix Nobel // qui faisaient très prudes aux
          Mots des vers qui ne coûtent, // aujourd’hui qu’un verre d’eau

          Et donnait les travaux // des meilleurs professeurs
          Aux stupides soviétiques // qui n’avaient nul saveur
          Par beaucoup d'ans non plains // aux écoles de soudeur:
          Pour leur faire des armées // contre l’île du bonheur.

          Qui n’avait aucune languE, // sauf le russe, était lié
          Aux plus hautes sociétés, // où habitent aux palais,
          Car ils ont obligé // la Russie à aller
          Vers l’abîme de l’enfer. // À l’Europe, ce pas plaît.

          Il n’y a plus mon Union // qui pouvait contredire
          Aux Rois illuminés // par le Cosme bien pire,
          Au diamant de la dure // hiérarchie en plaisir
          Du control sur chaque âme // et du gris souvenir.

          2. 02 La teste blue fera la teste blanche
          Autant de mal que France a fait leur bien.
          Mort a l’anthenne grand pendu sus la branche,
          Quand prins des siens le roy dira combien.


          (2. 02 La tête bleue se fera cette même tête blanche
          Autant de ce mal que la France leur a fait leur bien.
          Le grand mort est pendu. Il a l’antenne sous la branche,
          Lorsque, aux princes des têtes, le roi dira combien.
          )

          (Nostradamus 1555)

          Nul ordre

          Ces esclaves, nous parlons,
          Ont construit Babylone
          À travers les boulons
              Sur le Tibre.

          Reconnu est le roi,
          Aujourd’hui, c’est pourquoi,
          Et je n’ai aucun droit
              De l’âme libre.

          L’Existence parfaite
          Tue mon vers, car Rejette
          Ce récit du poète,
              Par quelle fibre

          Des menteurs et Pratiquent
          L’obtention fantastique
          Pour l’asile politique.
              Cette vie vibre

          Entre les exigences
          Des lieux qui donnent une chance
          De monter. L’expérience,
              Qui existe,

          Dit: «J'ai peur des tyrans,
          Lorsqu'il faut, pour l’argent
          Comme il y a quarante ans
              Vers l’heure triste.»

          Un vieillard canadien
          M’a rompu mon destin.
          Il s’appelle Michel Venne
              Journaliste.

          Il défend quels fidèles
          Au pouvoir, où leur ciel
          Ne plaît plus au bordel
              Des artistes.

          L’heure rôle fort des acheteurs
          Te conduit au bonheur,
          À quels riches demandeurs
              De l’asile!

          Qui est persécuté,
          Bat leur sécurité,
          Rompt, par la vérité,
              L’art débile.

          Qui dévoile leurs bougies
          Sans aucune énergie,
          L’entraîne sa mort, agit
              Dans les villes.

          Je deviens dangereux
          Aux bourreaux trop heureux,
          Sur leurs feux, coule l’hébreu
              Ce jaune huile.

          Lorsque, comme au bandit,
          L’état juif m’interdit
          De faire tout, Michel dit:
              «Quoi tu chantes?…»

          Il ajoute: «Du pouvoir,
          Te menace quelle mort noire
          Sous le ciel?» Chaque gris soir
              C’est ma tente.

          Il déclare, en même temps,
          Ce statut pour une dame
          Qui revient, à ses champs,
              Très contente.

          Paye non vingt mille dollars,
          Afin de recevoir
          Cet asile pour l’histoire
              Qui s’invente.



            Esclavage

            Le Canada
            (Merde dedans)
            Bat, cependant,
            Ses blanches gens.

            Car veut aider
            Aux bangladais,
            Sur nous merdait
            Pour chaque idée.

            Aux juges gentils,
            Paye pour l’asile
            Cinquante mille
            Dollars utiles.

            Les yeux avares
            Tuent vos vieillards
            Pauvres et rares
            Pour leurs standards.

            Que chaque enfant
            Quitte ses parents,
            Où tout se vend
            Par l’ère d’argent.

            L’être humain
            Perd ses chemins,
            Car baise les mains
            De ses doyens.


              Pire pays

              Le Canada est pauvre,
              Où l’art a quel destin?!
              Consacre toutes ses oeuvres
              Aux ordres canadiens.

              Tu gagnes un peu pour l’Être,
              Portant ses publies-sacs.
              Mais frappe à chaque fenêtre,
              Réclame, au bord des lacs.

              Que, chaque hiver, l’homme tombe
              Dans l’escalier en rue,
              Sa vie en glace, comme l’ombre,
              Sans pieds est disparue.

              L’abîme des résidences
              Formule vos gens misères.
              Ces mêmes foyers commencent
              À rappeler l’enfer.

              Tes rêves sont impossibles
              Aux infinis villages,
              Car toutes leurs villes horribles
              En boîte n’ont nul visage.

              En mille neuf cents vingt quatre,
              L’âme riche les a construits,
              L’on justifie ce ladre
              Alors et aujourd’hui!

              Beaucoup de kilomètres,
              Il n’y a que ses prisons
              Afin de reconnaître
              Leurs murs par les maisons.

              Les ouvriers du peuple
              Préparent la fin d’Hitler
              Conservent son gris meuble
              Acheté avant sa guerre.

              La force incroyable
              Invite ses immigrants.
              Car vos esclaves de diable,
              Travaillent pour le tyran.

              Il n’y a que leur mensonge:
              «Richesse des froids états»,
              Que nos stupides prolongent
              L’histoire du Canada.


              Íleos, íleos, íleos,
              gkhenú imín o pánton anekhómenos
              ke pántas ekdekhómenos.


              (Bienheureux, bienheureux, bienheureux,
              Que sois-tu, céleste, notre observateur
              Sortant de tout, cher concepteur.
              )

              (Roman le Mélode)
              (Milieu du VIe siècle après Christ)

              Au coucher du soleil de l’époque

            Constantinople mort sous vos croisades pendant sept jours en feu.
            Mais l’empereur traditeur rend son prêt. Sa disgrâce est bien mieux?
            Cessent d’exister les statues en Byzance, sur trois Forums… Dieu,
            L’âme catholique soutient ce péché. Elle attend l’aide des fous cieux.

            Ses chevaliers blancs découpent, en morceaux, les sculptures d’or... Fracassent
            Les murs des temples, arnaquent leurs icônes pour telles pires populaces!
            Volent cette richesse infinie des hautes tours historiques sur les places
            Pour enfoncer l’aiguillon au cerveau qui, aux sauvageries, les menace,

            leur armée possédait ce César Ville qui est nu pendant:
            Un siècle dur et demi… Elle rappelle ses derniers huit cents ans,
            Lorsque l’Empire Byzantine ressemblait l’enfer aux musulmans.
            Et au quinzième centenaire après Christ, l’islam vainc ce pays grand.

            Leurs courtisans ont traîné sa Puissance aux troubles bizarres.
            Ses minarets s’opposent aux acropoles… Thaumaturges, dîtes rare:
            Contre ou pour beaucoup d’iconoclastes donnent leurs grecs avares
            Qui n’ont pas crainte d’orient? Mon État croit aux rois montagnards.

            Et au Troisième autre Rome, son Kremlin descend par cette Byzance,
            le trésor s’est perdu dans ce char de ses Guerres à nulle chance
            Vers Istanbul a foncé le sultan! Sois, Moscou,ton cadeau aux influences
            Non de la Chine! Chère Russie, réveille-toi, prison des Renaissances

            Et pauvreté de tes Astres. Leurs aubes ou leurs soirs créent ta fable?!
            Notre Hellade ne restituera pas son miracle en sable.
            Mais sous sa peur, ta mémoire étincèle au bonheur d’espoir stable
            Au Paradis des visages, où s’élance chaque russe véritable.

              Quoi au lieu de l’Ordre Dieu naturel?

              Des juifs chrétiens et musulmans,
              Dieu est ce rien. Son cosme géant
              L’a opposé aux cultes dans
              Nos expressions des Dons croyants.

              L’idole dirige seul votre frère
              Vrai pur. Menace du drôle enfer
              Que nous croyons à ses chimères
              Qu’on a créé tous l’Univers

              «Il y a six mille d’années» au «bieN»
              Pendant six jours… L’a fait sa main:
              Son Globe Terrestre du gredin
              Qu’elle cassera le monde sien

              Statique et blanc comme un cristal.
              L’esprit l’a dans son piédestal,
              Où chaque samedi il dort: pas mal
              Et trompe sans pudeur morale

              Qu’aux fils cosmiques donne l’ours en chaînes.
              Il veut que nos raisons s’éteignent.
              Qu’avec «dieu» soit Soumis, enseigne:
              «Fermons l’Entré d’ailleurs sans peine!»

              Envoie l’œil noir aux créations
              Des autres civilisations
              Qui lisent: quoi songent?.. Vibration
              D’aire, ton accent tire l’agression

              Par toutes nos religions. Il ment
              Qu’il a sculpté cette Terre avant
              Vos jaunes Étoiles «creuses» sous son vent:
              Pour endormir sur l’un «divan»?

              À ses esclaves, il persuadait
              Que ce mensonge peut aider
              Après leurs morts, soit abordée
              Sa foi qu’elle aille contre l’idée.

              Ce n'est pas Dieu. Cet égrégore
              Se cache de nos mesures d’abord.
              Son pus ne mange que quels corps?
              L’attend le châtiment d’un sort:

              Comme au «Cinquième (vif) élément»
              L’île, qui s’explose, dépend du temps.
              Aux punitions tragiques, ses camps
              Se perdent à leurs bulles des gammes.

              Il est soufi que sa faiblesse
              Brisait nos obtentions qui pressent
              Son incendie par sa vitesse
              D’évolution sans nulle tristesse,

              Où l’égrégore ment que cette guerre
              Attache vos pauvres à ta terre
              Très radioactive avec l’hiver
              Pendant l’époque sans atmosphère.

              Mais Dieu réel, aux arts humains,
              Découvre l’Infinie, amène
              Ses âmes parfaites à Ce destin,
              Sans cultes de l’autre chemin.

              Et le trompeur d’exil, la bête
              Essaie d’influer sur les planètes,
              A réfugié des Trous Noirs Faîtes,
              De Dieu. Toujours rêve des conquêtes.

              Au temps, est né de la poussière
              Astrale. Il rit sur ses frontières
              Des siècles brefs, oblige l’aile fière
              À s’incliner. Armée dernière

              À ce menteur, l’abîme des mythes
              Construit ses temples et ses gîtes
              D’Égypte sous sept pyramides
              Extraterrestres qui sont vides.

              Ce Ra sait claire qu’il est mortel.
              Éduque l’humanité fidèle.
              Sans tradition devient sa grêle:
              Hors sang et sans peurs éternelles.

              Pendant millions d’années, les morts
              Accomplissaient les hommes sans corps
              Vers Absolu, cet égrégore
              Ne nous criait jamais: «Non!», fort.

              Neutralité de sa matière,
              Tu as ta construction… Aux sphères,
              La brèche de nos valeurs transfère
              Tes changements: aux questions-ères

              Qui sont finies dans leur physique.
              En Dieu est sa longueur unique
              Sans fin... Infinité pratique
              Tous nos cadastres galactiques,

              Où leurs futurs passés présents
              S’unissent par Sa Fusion de rangs.
              Tout d’Univers est, cependant,
              Parfait en Dieu à tous ses champs.

              Dans l’un point sont toutes les espaces
              Comme l’un se trouve sur toutes les places
              Cosmiques. Encore, Dieu les embrasse
              Par soi à ses versions des masses.

              Le mot limite ta bouche: «Mille a… »
              Des verbes qui se gagnent. Voilà,
              La goule rompait leurs buts par là:
              Quelle tromperie du mal (!) parla:

              «Ce Fond Terrestre de l’idole,
              Le puceron de l’Astre colle
              Non raisonnable aux PAROLES
              Sans sa télépathie du sol!»

              L'essence gère LEURS relations,
              Perd l’inutile opposition
              Et ce CONFLIT, où nous fixions
              L’absence des compréhensions.

              Suffisamment intelligent,
              L’on deviendra. Le mot des gens
              S’oubliera. L’esclave urgent
              Sera l’un télépathe sergent.

              Le fleuve de ses pensées profond
              Est délicat à l’abstraction,
              Où sans langage brille sa vision
              À ses lectures vîtes des notions!

              Le nom «divin», toi, parasite,
              Dise pour dormir samedi. L’orbite
              Tourne au tour de nous. Gravite,
              Boule invisible, satellite.

              L'éther bestiole n’est pas Satan.
              Son existence, en orient,
              Est calculé par dix milles ans
              Influe sur leurs affaires, souvent.

              Dieu nous jugeait pour nos actions.
              Avec leurs chutes joue l’extension.
              Au timbre, sa contradiction
              A évité ses illusions.

              Nous ment ta «vérité» binaire,
              Touche ses croyances. Aux lumières,
              Ni dieu, ni diable Lucifer,
              Cet égrégore est par Homère,

              A su dompter ses juifs rabbins,
              Casse leur passé pré-égyptien,
              Unit l’islam et les chrétiens:
              L’Asie avec l’Europe sans bains.

              Depuis ses «six époques» «créait»
              L’odieux aux livres, à leurs prêts…
              Au «jour septième» s’endort après
              Ses duperies, fatigue… Duraient

              Ses fraudes alors. S’appelle Adam
              Vers l’aube des MENTERIES infâmes.
              Sous Absolu réel, l’entame
              Des Hontes purifie les âmes.

              Il y a nos treize milliards d’années,
              Dieu a formé Cette corde née.
              L’enfer l’avait discriminé,
              A élargi l’instantanée,

              L’une milliardième. Dieu l’a sauvée.
              Le diable crie: «L’annule! Je vais
              Détruire partout!». Dieu l’entravait
              De chaque nouveau présent gravé.

              Quelqu’un vivait au loin-Futur,
              Lui rejetait cette haute culture
              Et au Moyen Âge renaît l’or dur,
              Où décapite son aventure.

              Plus tôt s’aggrave en quatre mille.
              Après sa mort, l’erreur le pille.
              La vie prochaine griffe ses périls
              Par l’un croisade tué inutile.

              Avec un musulman s’endort.
              Jérusalem enterre deux torts.
              Au Paradis, ils montent hors
              L’espace, où tous s’approchent du bord

              De notre Purgatoire salut
              Des fous, aspirent vers Absolu.
              Illimité t’a résolu
              L’incohérence vermoulue.

              Qu’au vingt unième preux siècle aillent
              Ses nourrissons qu’ils se réveillent
              Pour ne pas faire leur mal pareil
              Qu’ils l’oubliaient au pire sommeil.

              Lors l’homme rencontre son décès.
              Mais l’égrégore va les lasser.
              Seul l’un feu ouvre nos accès
              À Dieu pour tout notre passé.

              (11 - 12) Des Atlantes qui ont rapide quitté leur terre

              Sur toutes nos galeries, a plané leur palais.
                  Sous un dôme invisible, cette ville
              Chatoyait pour l’élite du diadème et volait
                  Par l’humaine réсompense civile.

              Vives pour ses supérieurs au jardin édénique!
                  L’escalier d’or du lieu fabuleux
              Monte à son château sur le nuage fantastique
                  Au dessus des tours miraculeux.

              Les pierres très lumineuses se rappellent aux forêts
                  Sur nombreuses places en marbre le jour,
              Où les ponts mosaïques se perdaient en soirée
                  Et pendaient au dessus de l’eau pure.

              La piscine manifeste le fond du diamant.
                  Sur ses deux mille mesures en marnière
              Du Forum sous-marin qui sépare nos feux péans.
                  La surface aquatique coupe deux sphères.

              Le coussin d'air semblait argenté. De ce voile,
                  Grandissait le sanctuaire actuel!
              Une idée d'Atlantide scintillait comme l’étoile,
                  Regardait de la mer au bleu ciel.

              Les trois âmes ondes ouvrent l’un bût Paradis!
                  Comme il y a leurs cent siècles.., prévu
              A été ce futur des atlantes maudits
                  Dessiné au passé en revue.

              L’arc-en-ciel lumineux a frappé les entrés…
                  Sous la danse des muets hologrammes,
              Où sont dure obscurées plusieurs arches carrées,
                  Lorsqu’aux pieds sont tombés nos mutants.

              Alors qu'ils conquéraient la planète de ses glaces,
                  Ils n’ont pas distingué les paroles.
              Entre des animaux, l’esclavage de leur classe
                  Apprenait à trouver l’autre rôle.

              Trois savants volent sans bruit dans l’une boule translucide.
                  Les mémoires s’étonnaient des beaux styles.
              Le voyage au miracle prépare leur visite
                  Au Conseil du Suprême Don hostile.

              À ses intelligences, se donnent les couleurs
                  De l’une des Escaliers d’Univers…
              Du château s’approchent trois hommes. Pendant cette même heure,
                  Les attend le chef de toute cette Terre.

              Entrent dans ce palais, à travers tous les murs,
                  En bateau elliptique… Toutefois
              Par les branches des vîtes galaxies en structures,
                  Pour sept ans l’on élue l’Un des rois.

              De ses Astres, ce Cercle dirige l’atmosphère
                  Et reflète ce plus Fort par l’espace.
              L’on lui rétribuera là pour toutes ses affaires,
                  L’âme a crainte d'aller sous sa crasse,

              A varié l’apparence de tous trois côtés.
                  Au ton rouge, sa lumière brille égale:
              Au trône en pierreries, à sa difficulté,
                  Au symbole du Concept intégral.

              Sur lequel devant eux, l’Homme Haut a comparu.
                  Son plancher a construit trois fauteuils.
              Par le cosme, la salle a montré toutes les rues
                  Des conflits tristes au troisième oeil.

              Le savant essentiel a pensé: «Roi, ta clé
                  Permettra de défendre nos gens.
              Au Cerveau sans péché, ses rayons doivent rouler
                  Pour noyer Sa faiblesse dans l’océan.»

              Sur des vies antérieures, sous leurs siècles glissait
                  Plus Puissant. Il prévoit les erreurs
              Des trois braves que les aide l’expérience laissée,
                  Son épître s’adresse à la peur.

              (22 - 23) Des Atlantes qui ont rapide quitté leur terre

              Mars attendait la peine pour son haut intellect
                  De sa vie tuée là, sous son horion.
              À l’écart des époques, leur sacrifice abject
                  Reflétait l’explosion de Phaéton.

              Les martiens hexapodes possédaient leur cerveau
                  Raisonnable cadeau d’atmosphère,
              La planète rouge cache les pyramides, ses caveaux
                  Ont prévu ce décès en enfer.

              Ils avaient quitté Mars avant un coup du météore
                  À l’année du réveil des volcans.
              Sont parti au noir cosme, qu’il les améliore
                  Tous... et nous crée ses intelligents.

              La vie priait Phaéton de ne pas s’exploser
                  Qu’au futur ne s’engendre pas l’homme
              Que ses soixante cinq millions d’année proposées
                  Aient tenu Mars vif aux astronomes.

              Qui aura la conscience de Terre?... Le savait
                  Mars, donne ce visage au troglodyte.
              Entre les roches, ses ouvriers l’ont gravé
                  À ses extra-martiennes proches visites.

              Mais la mort de Phaéton a choisi notre gens
                  Et elle a abordé ce ciel chaud.
              Les tombées des Bolides ont drainé chaque océan
                  De tout Mars qui rappelle un Cachot.

              Ils dirigent et maudissent notre âme par nul coeur
                  À l’égal des aveugles «amis».
              De ce temps, conduisent à Jupiter, tirent nos fleurs.
                  À son onde sOmmes nous soumis.

              Les atlantes, partielles raisonnables et fières,
                  Enseignaient les mutants sans dure paix.
              Seul Saturne Patrie trouve l’abîme des affaires
                  Aux têtes pour y développer.

              Deux flux des électrons, le jeu des hexapodes
                  Détestait notre gens. Nos avers
              Sont, pour eux, sans visages, alors que les périodes
                  De nos vies passent courts et non divers.

              Les martiens descendants enlevaient, sans clarté,
                  L’homme du singe sauvage sans prière:
              Pour faire nous, où Dieu veut sa même neutralité
                  De deux signes aux limites en matière.

              Les insectes de Mars envoyaient plusieurs mers
                  Des mauvaises particules à nos seines.
              À tes fentes étroites, coulent les fleuves des enfers.
                  Qu’en bateau sa raison sûre s’éteigne.

              L'ordre filtre ce sort par le fond et réveille
                  L’or partout. L’on n’avait aucun choix.
              Lors, l’écran protecteur débarrasse du sommeil.
                  L’autre monde l’Attend la claire Foi.

              Par son âme, Phir survole vers Aüm cette nuit lente,
                  Au dessus de l’océan au palais.
              À la vie sans ce mal n’était pas prêt Atlante.
                  Dans ses mains, Phir ne prend pas sa clé.

              Les mutants ne comprennent nul de leurs livres lus.
                  Donc, la barbe d’Aguive n’est pas Dieu!
              Quel cerveau primitif blasphémait Absolu
                  Par le culte sauvage très odieux!

              Qui, il y quelque temps, est sorti des cavernes,
                  En voyage à Vénus exclamait:
              «Mon misère feu de champ et son dieu en caserne
                  Ne seront plus, de moi, honorés!

              Je pensais que ce cosme est bleu, c’est son brai!
                  Ses péchés règnent sur tout l’Univers.
              Il est froid au pire loup en esprit noir! C’est vrai,
                  Où l’espace s’élargit par l'«hiver».

              (24 - 25) Des Atlantes qui ont rapide quitté leur terre

              Deux flous mythes moins sauvages soulevaint leurs tribus,
                  L’écrêtage de l’un doigt se remplace
              Par l’une circoncision. Sans croyance, ce but
                  Chasse à l’autre géhenne sur cette glace.

              Ses souffrances charbonnent l’âme. Car par la pensée,
                  Les insectes envoient leurs décrets:
              Vers l’homme non raisonnable qui n’a nul passé.
                  L’abstraction ne gagnait rien doré.

              Pour la faute, leurs navires battent ces mêmes hexapodes
                  En seconde par l'une mille d'idées
              Que, pendant plusieurs ères, les gens aient leurs périodes
                  Des détentes que Dieu les aidait.

              Aüm a calculé ses codes de l’influence
                  Sur l’échec et sur tous vos chagrins.
              En cerveau, où est né ce bas tort? L’expérience
                  A quelle source qui fait l’homme au Bien?

              Les martiens réfugiés provoquaient ses faiblisses
                  Que, sans culte, l’homme n’aiе que l’enfer.
              Son panneau de commande se rompe et laisse
                  Nos lectures des secrets à sa Terre.

              Les hommes et les atlantes doivent se séparer,
                  Nous deuxièmes volerons libres loin.
              Car l’unique fort cerveau serons nous amarrés
                  Vers Titan avant un lourd chemin.

              Ce sommeil quitte Aüm. D’invisible augure
                  Ne peut pas éviter notre perte,
              Ne sait pas quelle loi d’autre l’aura сe futur?
                  Ouvrira le fou cosme d’alerte.

              L’aube réveille celui. Le plancher pellucide
                  Montre que le soleil dore l’océan
              Et inspire que prévoient des consciences lucides:
                  Périra noyé son continent.

              Au circuit, l’espace ouvre ce sens maximal
                  À ses chaînes des cellules, aux beaux temps.
              Aux constances d’instant, la lumière va égale
                  À tous quatre côtés de sa rame.

              Ses wagons courent sur une construction matérielle.
                  Ils restaient au passé. Et toujours,
              Leurs visions glissent sur l’arme conscience partielle
                  Aux adieux avec un ordre pour

              Ses schémas reflétés. L’offre change ce mur
                  Au recours de son ambassadeur.
              Ce Conseil Supérieur n’a pas peur des courbures
                  Et incline l’incident en couleurs:

              «Élu est décédé. Mais l’on décidera
                  En valeur de vos muets hologrammes.
              De nos chutes synchrones, tombe plus vite ce même drap
                  Afin de compliquer l’humain drame. ..»

              Aux voix d’apesanteur, se figent les ombres corps.
                  Dans la sale recèle la literie.
              Du plancher transparent voit la mer. Son trésor
                  Du trille interstellaire s’est chéri.

              Sur les yeux disparaît le plafond elliptique.
                  La mémoire du pouvoir a fondé
              Sa lumière concentrée. L’attention la critique
                  Et elle libre, du mal, l'île vidée:

              Nous sommes sur quel rameau des jonctions d’Univers!
                  Nous fusionnent ses parfaits trous cerveaux
              Que flottent toutes nos notions, l’une à l’autre sans guerres
                  D’abstraction au dessus du rideau.

              L’on s’écarte, regarde sur l’un en arrière
                  Le tableau illumine son édit:
              Par Aüm, deux machines abaissent l’ancre solaire,
                  Débarrasse l’intellect du conflit.

              (29 - 30) Des Atlantes qui ont rapide quitté leur terre:
              De la création de l’Univers

              Hors nos temps, Tout de Dieu et l'enfer enchaîné
                  Y dormaient par dix-sept dimensions.
              Lors la séparation a chassé leur but né
                  Pour produire la fin à l’explosion.

              Tout ce monde naîtra moins que son Positron,
                  Où alors qu’il n’y avait nul malheur,
              Dans un point, tous nos lieux sans concept d’autre «NON»
                  S’illustraient magnifiques ou meilleures.

              Par les rythmes de l’infinité, chaque ficelle
                  Supérieure et égale collectait
              Toutes ses formes sans fond et n’avait nulle partielle
                  Difficile à travers l’Unité.

              Sa Puissance pouvait unifier tous les signes.
                  Dont, la couple du pas sans clarté
              A jeté l’ombre charge hors chances divines:
                  Trois temps pour leur diversité,

              Il n’est pas paradis infini de matière.
                  L’être rapidité dépassait
              La lumière quatre fois, où grandit l’Univers,
                  Le présent rappelait son passé.

              Un million deux cents mils en seconde, vitesse,
                  Tu as fait élargir l’extension,
              Où ses points opposés s’approchent qu’ils disparaissent
                  À travers leurs annihilations.

              Là se sont dissociés des pouvoirs primordiaux
                  Qui conduisent à la lutte cependant.
              Sans divine harmonie, quittent leurs dons initiaux.
                  Par les larmes, séparent ses océans.

              Toutes nos forces amènent à la source unique.
                  Microcosme d’abîme étendu,
              Absolu a laissé l’île du filtre cosmique.
                  Au futur, l’inutile est fendu.

              Dieu restait dans une seule milliardième de la masse
                  Explosée par le mal sous le temps.
              S’élargie ce même cercle partout. Il nous chasse
                  Des morceaux qui construisent notre champ.

              Mais la noire énergie a ouvert ses frontières
                  Qui conduisent à sa futilité,
              Où les Trous Noires s’opposent aux places vides de l’enfer
                  Pour suspendre ce cosme voûté.

              Chaque période de la vie éloignait nos grises morts
                  Des microns aux amas galactiques.
              Les cadastres de branches dirigent leurs flux forts,
                  Et inventent une arme physique:

              Les Neutrons lourds s'emboîtent à travers les Protons
                  Afin de formuler nous divers.
              Entre nos centres et les orbites d’Électrons,
                  Les distances séparent l’Univers.

              Entre les galaxies et dans tous les atomes
                  Par ce temps, la sphère creuse s'élargie.
              Ses rapports trompent que pour leur offre nous sommes
                  Tout s’éloigne de cette noire énergie,

              Où son feu qui embrasse le passage disparu,
                  Est vaincu à travers nos Trous Noirs,
              Leur conscience invite toutes les âmes, où nos rues
                  Se souviennent par l’énorme mémoire.

              Dans les Trous Noirs, il n’y a que des cordes sans fin,
                  Les images en raison de leurs notes.
              Par nos treize dimensions s’ouvrent tous les chemins,
                  La lumière intérieure n’a nulle faute.

              Contre les énergies noires, nous crée Absolu,
                  Sauve nos contradictions et remplace
              Le passé restauré. Son futur est son glu
                  Entre tous nos objets en espace.

              ORIGINE DE TOUT NOTRE COSME

              L’idée des mondes plus parfaits est préférée par Dieu,
              Leurs dix-sept courtes dimensions sont connectées bien mieux
              Que trois métriques des maux cosmiques au temps pour être vieux
              Et l'on décède dans ce futur sans connexion des lieux.

              Car dans cinquante milliards tours d’années, viendra la mort,
              Vite se perdront nos molécules, il ne sera nul corps:
              Dont les distances entre eux vaincront le sens plus fort
              Des Trous Noirs qui se cacheront par nos derniers rapports.

              La perfection de leurs parties se trouve dans toutes les sphères
              Nos évidences se pratiquent dans chaque point pour les faire
              Cette paix réelle des contredits, tiennent une lumière sans guerres,
              Il est possible d’ajourner la fin de l’univers.

              Ses Trous Noirs n’ont aucune distance
              Entre nos particules fidèles,
              Qui ont, à l’ordre, la puissance
              De leur donner l’union partielle

              Avec ses mondes d’Absolu…
              Années, quatorze milliards! Dans
              L’une de ces sphères, aviez voulu
              Dire l’infini à un mutant

              De nul espace. Par aucun temps,
              La belle vitesse du haut salut
              A fait unir l’ordre présent
              Passé pour son prochain non lu.

              Nos galaxies sont temporelles,
              Elles naissent du minimum... L’enfance
              Du diable explosait leur ciel
              Aux six milliard d’années, aux chances:

              Avant cette explosion des rames pour notre crise d’espace,
              L’autre présent n’a nul passé, car il n’a rien qui passe,
              Où il n’existe pas danger de l'être qui menace
              À l’harmonie, là-bas sa place domine surtout en face.

              Alors dix-sept mesures plus dures ont figuré le fond
              Plus grand que ce même univers dans son petit neutron…
              Ses opposés ne se battent pas, où tous ensembles n’ont
              Rien impossible de ce règne à nulle frontière du Bon.

              Milliard de fois, les quantités des forces dominaient
              Sur notre nombre de matières perdues par leurs années.
              À l’intérieur, tous nos atomes sont vides. Ceux-ci sont nés
              Sous l’énergie noire de nulle couche qui tente d’éloigner

              Ses électrons et nos protons.
              Par la faiblesse des formes,
              Les galaxies disparaîtront.
              L’obscurité énorme

              Fera éteindre nos étoiles
              Dans le futur. Leur but
              Élargira l’abîme spatial
              Qui nous approche des chutes,

              Où nos gravitations grosses luttent
              Que l’unité soit maximale.
              Son signe «minus» casse toutes leurs routes
              Qui le conduisent à l’un idéal

              Que notre astre dorme
              Des cinq milliards d’années au trône
              De l’homme. Encore, comme l’orme,
              Que se grandisse l’humaine personne.


              Trois cercles des réincarnations et leurs trois dimensions


              Par chaque étoile, continue toute notre vie inorganique
              Des créations. Ces sont leurs raisons méta galactiques.
              Pour l’intellect éternel, nous tient sa puissance physique
              Contre la noire énergie sans visage, d’obscur mal statique.

              Par le destin aux élus se donne le pouvoir sur la Terre.
              Crée ses ravages à travers l’argent de l’été à l’hiver.
              Ses sacrifices sont nos chutes demain, aujourd’hui et hier.
              L’empire n’aveugle pas l’un et invite l’autre à l’enfer.

              Un homme meurt par Mozart. Où il est sa diversité?
              Là, son opposé porte le chagrin de Salieri, luttait
              Dans sa prison de la rue. Mais la jalousie sans clarté
              A maudit toute l’harmonie et sa propre génialité.

              Trois cercles sont. Le premier de mères détermine ses entrailles.
              Dieu veut choisir: à quel siècle naisse l’âme, où elle se réveille
              Que l’embryon passe toutes leurs hypostases dans son divin sommeil
              Pour être le créateur de l’art et non son ombre vieille.

              Le tour suivant fait devenir vieux, oblige à décéder,
              À son troisième monde voler à travers l’éternité.
              Son Paradis nous débarrasse des cultes, pour l’unité
              Avec Dieu de tout. Dans l’escalier, vers Absolu montez.

              Éuterpé cóhibét // néc Polý-hýmniá
              Lésborúm réfugít // ténderé bárbitón;
              quód si mé lýricís// vátibús ínserés,
              súblimí fériám // síderá vérticé.

              Euterpe, sois résonnée pour moi que Polhymnie
              Veuille donner l’harmonie de sa lyre à Lesbos.
              Tu m'admets le poète plus fameux de lyrique,
              Mon front très orgueilleux touchera ce ciel feu.


              (Quinte Horace Flacce, fin de l’«Ode à Mécène».)
              /20 avant Jésus Christ/
              (Traduction française d’Alexander Kiriyatskiy)

              Poétique des promotions d’infirmité
              Des graphomanes qui ont douté
              Du vingt et unième siècle mal heurté


              Sans rime, l’un culte des strophes tient
              L’absurde… Merde sur ta main…
              Avec tes selles, son trou va bien.
              Les jette vers le plafond, gardien
              Des blancs «poèmes», tes mots sont morts,
              Essaie de vaincre leur rapport.

              Coupe toutes les rimes par ce couteau,
              Tire tes prépuces rosses de nos peaux.
              En Amérique, ces «glands» sont gros,
              Ouverts toujours pour orientaux.
              Sous cette musique, hurle trois notes,
              Chante ta gorge râle d’idiote.

              Nous tuions l’union des lignes d’ouvrage.
              En bas, les gens ont l’un visage,
              Car nos gredins cultivent l’image
              Qui castre notre héritage
              D’Horace, sa poésie jetée
              Laisse, à New-York, sa dignité.

                     *                                       *                                       *

              Donc, d’un million d'années, a survécu le troglodyte.
              Par la nature d’atrocité, dort son esprit d’hybride.
              Et en Egypte, les esclaves construisent leurs pyramides,
              Pendant ses guerres, le grec pleure aux théâtres des morts vîtes.

              Nos religions affirment que l’âme tombe en enfer,
              Car elle est née avant les vies de nos prophètes divers,
              Il y a beaucoup de temps avant la foi de notre frère.
              Nos rois cachent la pitié à tous: limpides des autres ères.

              Les muses et leurs génies étaient choisis par Absolu
              Leurs points de vue sont vifs toujours. Ils n’ont pas lu
              Deux Testaments et le Coran. Aux cultes n’a pas plu
              Ce Paradis de Dieu hors traditions et sans leur glu.

              Confronte Colomban de leur Luxeuil et l’homme sauvage.
              Ne juges jamais des concubines d’Iran pour leur Moyen Âge,
              Toutes nos Croyances nous amènent au ciel de leurs filages
              Afin de surpasser par chaque idée pour l’être sage.

              Vers l’acte sans violence des bienfaits, l’ordre est bon
              Qui ne devient jamais plus cher que toutes les vies qui font
              Voir Dieu non pour telle révérence, expliquait Platon:
              Par le tourment s’excuse la faute pour sa compréhension.

              Depuis l’enfance nous croyons en Dieu traditionnel.
              À cette sauvagerie, l’obscurité devient fidèle,
              Car elle n’a pas senti l’erreur des livres immortels.
              Dans l’autre civilisation, l’âme renaîtra sans fiel.

              Aux cosme raisonnable, non à seule l’humanité
              Décent ce Don pour naître, vivre et se refléter
              Dans l’Univers comme ses cellules afin de l’accepter
              Au Créateur des mondes, au Paradis Beauté.

              2.23 Palais, oyaseau, par oyaseau deschassé,
              Bien tost après le prince parvenu:
              Combien qu'hors fleuve ennemi repoussé
              Dehors saisi trait d'oyaseau soutenu.


              (2.23 Au palais, se remplace l'oiseau déchassé,
              Tard, bientôt combien d’eau, le prince est parvenu?
              En dehors des fleuves, l’ennemi s'est stressé,
              Car le trait de l'oiseau est saisi et soutenu.
              )

              (Nostradamus 1555)

              Modifie le Globe Terrestre,
              Chère machine du temps, orchestre
                  Par le vingt troisième
              Siècle, sa vitesse énorme
              Change et explose les formes
                  Tous deviennent leurs crèmes.

              Au passé, l’action stupide
              Bat la vie! Par celle si vide,
                  L’autre prévision
              A quel but? L’espace amène
              Aux questions: «Aux âmes humaines,
                  Dieu donne le grand trône.

              Dieu est en dehors des ordres
              Du présent. Le temps peut mordre
                  Les imperfections.
              L’homme n’était jamais l’image
              D’Absolu. Rompt son voyage,
                  Toutes ses illusions.

              À l’ère chaude Mésozoïque,
              L’homme est dans sa fantastique
                  Digne machine du temps.
              Pour manger, tue une mouffette.
              Celle-ci ne donne pas ses bêtes
                  Pour remplir les champs.

              Le futur ira par l’autre
              Route qui ne sera plus notre
                  Règne des mammifères.
              Les reptiles mangèrent l’ancêtre
              Des souris pour ne pas être
                  L’homme sur notre Terre

              Au cerveau des raisonnables,
              Que l’oiseau fasse sa plus stable
                  Civilisation,
              Sous le bec est la poitrine,
              Leurs croyances sont divines,
                  Veulent dire à l’homme: «Non!»

              Le destin de la nature
              Des oiseaux crée sa peinture.
                  Leur bouche c'est leur bec.
              Car l’époque des dinosaures
              Ferme nos voyages sans heures
                  Que mon sang soit sec.

              Au passé, notre mesure
              Du temps ouvre nos blessures,
                  Dieu corrige l’histoire,
              Cache nos dangereux ouvrages,
              Ne laisse pas à l’équipage
                  De faire ce cauchemar.

              2.28 Le penultièsme du surnom du prophète
              Prendra Diane pour son jour et repos:
              Loing vaguera par frénétique tête,
              Et délivrant un grand peuple d'impôs.


              (2.28 Le pénultième surnom du prophète
              Prendra Diane pour son jour de repos:
              Et loin voguera par la frénétique tête,
              En délivrant un grand peuple de l’impôt.
              )

              (Nostradamus 1555)

              Chaque vingt cinq siècles, Dieu crée, // tourne la Drachme en route,
              Son invisible moteur // de nos esprits, trouve l'union
              Par les niveaux des étoiles… // L’innovation nous écoute,
              Celle-ci reflète tous les temps // pour l’infinie rotation.

              La subconscience de l’homme // prend les idées de sagesse,
              Fait diriger la planète, // par seules les femmes en raison
              Qui sauvent la télépathie,// l’ordre des enchanteresses,
              Coulent la lumière de la lune // plaine, à la méditation.

              Le troisième œil de Dhyâna // donne la frontière, par sa ride,
              Entre deux indépendants // de nos conflits… En sanskrit,
              La prophétesse l’a prévu // dans les douleurs d’Atlantide.
              Pour le futur de nos races, // sa prophétie est décrite.

              Nos malheureuses âmes en feu // quittent, en futur, notre Terre,
              Nostradamus nous conduit // par les antiques souvenirs.
              Et quel destin nous attend? // L’œil de Dhyâna doit se taire,
              Dont je démêle son mystère // qu’il ne faut pas revenir.

              Sans mal, l’un est l’animal, // l’autre nettoie sa conscience.
              Mais tous savent lire les pensées // de tout le monde partout.
              Qui a des ailes, perd ses pieds // par leur belle indépendance
              Pour séparer ceux tombés // et ceux qui ont le bien doux.

              2.41 La grand' éstoille sept jours brûslera,
              Nuée fera deux soleils apparoir:
              Le gros mastin toute nuit hurlera,
              Quand grand pontife changera de terroir.


              (2.41 Pendant sept jours, la grande étoile brûlera,
              Car son nuage obligera deux soleils à apparaître
              Toutes les nuits, le gros chien hurlera,
              Le grand pontife changera la terre pour naître
              )

              (Nostradamus 1555)

              La flamme orageuse des comètes brûlera l’atmosphère,
              Les villes tomberont, l’homme habitera sous leur terre.
              En raison de l’air chaud, un chien hurlera sous les murs.
              Leurs grottes sauveront la vie à travers les sous-sols obscurs.

              L’attaque des météores ouvrira leur nouveau siècle dur,
              Alors que deux soleils couvriront l’enfer par nos blessures.
              Les individus choisiront les élites en mystère
              Avec un prophète pour sauver, par nos âmes, leur lumière.

              Titan de Saturne deviendra le but des navires
              Spatiaux, ses robots tenteront de construire
              L’énorme station pour faire là, par le méthane, l’oxygène.
              Mais la coupole ne défendra plus nos maisons humaines.

              Et l’être devra habiter dans leurs villes souterraines,
              Où, comme le loup, criera un chien sous les antennes
              Sans vie. Son urne paraitra une prison pour souffrir.
              Nos rêves ne seront que le ciel, comme le cosmos de Sir.

              2.62 Mabus (1) puis tost alors mourra, viendra, 1 (en miroir - sudaM)
              De gens et beste une horrible défete
              Puis tout à coup la vengeance on verra,
              Cent, main, soit, faim, quand courra la comète.


              (2.62 Alors que Saddam mourra plus tôt, viendra
              Une défaite horrible des gens et des bêtes:
              Puis, tout à coup, la vengeance, on verra,
              Que cent mains aient faim, lorsque courra la comète.
              )

              (Nostradamus 1555)

              Nostredame décrit // l’aujourd’hui sévère,
              Où ce siècle a // soif des autres guerres.
              Dans les pays sauvages, // passe leur l’Âge de Pierre,
                  L’art de chimères.

              L’occident a peur // de leur haine profonde.
              Qui a faim d’argent, // unira ses ondes
              Contre l’industrie // de nos vies secondes,
                  Par tout ce monde.

              Manque l’or droit sur // leur reconnaissance,
              Nulle consécration // des perdus sans chance
              Idéalise Saddam // en l’Europe, en transe,
                  Sans indulgence.

              Tous voient la raison // d’être, pour laquelle,
              Son Coran formule // quelle croyance belle
              De l’âme rejetée! // Naît tel vite modèle
                  Des morts fidèles!!!

              Nos Diplômes d’Europe // nous annulent Leurs Titres,
              Sont comme mes carnets // de libre arbitre,
              Leur mafia oblige // à faire leurs pupitres,
                  Rompt sous ses vitres.

              Que nos Masters Deux // de toutes vos Sorbonne
              Distribuent, partout, // les réclames mignonnes
              Sous la pluie sans fin, // l’esclavage pomponne
                  Quelles richesses bonnes!

              Et nos professeurs // portent la réclame,
              Ne sont pas entrés // dans le gris programme
              Des États Unis. // Qui oublie leurs drames,
                  Aide à Saddam, et

              Coule les lacs salés // très froids dans nos bottes,
              Lorsque je me traîne, // où les buts pilotent.
              Mon corps se mouille pour // la réclame idiote:
                  «Goût de biscottes».

              De l’aube à la nuit // doit tomber l’averse.
              Mais la Vie trempée // se vend aux commerces,
              Où nos larmes chaudes // ont leurs causes diverses,
                  Aux vents se versent.

              Les douleurs s’abaissent. // Sur ses pierres dures,
              Tu ne chemines plus... // Tirent plusieurs piqûres.
              Aux gazons, l’on voit // l’herbe douce. Ses cures
                  Sont moins obscures.

              Devenons misères! // Les revues pesantes,
              Dans les «publie-sacs» // noirs nous alimentent,
              L'escalier amène // aux Riches qui nous mentent,
                  Montrent leurs plantes.

              Sous Leur pOrte est // une chaise en plastique,
              Ce miracle jette // le plaisir cosmique
              Aux esclaves mouillés… // Le chauffeur panique:
                   «Levez vos cliques!»

              Donne nos yeux aux pieds! // Nos passions reviennent.
              Deux genoux calculent // chaque coup de mes veines.
              Apparaît Saddam, // où retiennent leurs chaînes,
                  Sonnent nos sirènes.

              Nostradame prédit // les effervescences
              Du temps relatif. // L’homme sans expérience
              Ne doit pas savoir // toutes ses providences
                  Comme leur absence.

              2. 75 La voix ouye de l'impolit oyseau
              Sur le canon de respiral éstage
              Si haut viendra du froment le boisseau,
              Que l'homme d'homme sera Antropophage.


              (2. 75 Entend la voix de l’impoli oiseau
              Sur le canon, où respire chaque étage:
              Car le froment haut viendra du boisseau,
              L'homme mangera l'homme en Anthropophage.
              )

              (Nostradamus 1555)

              La forêt infinie voit le champ de froment,
                 Le bonheur du miracle en rage,
              La couleur des épis vous éduque un enfant
                 Qui respire, dans le ciel, par chaque âge.

              Les tentures transformèrent son plancher de l’enfance,
                 Dans l’image du jaune adolescent,
              Son chemin s’attira, par sa reconnaissance,
                 À l’heure de l’espionnage et descend

              Au jeune homme qui écoute ses chanteurs populaires.
                 Dans chaque mal, dort l’abîme des ordures.
              Mais l’absence de Muse a les voix de chimère,
                 Se soulève par plusieurs aventures.

              Par dessus des fenêtres volaient les corbeaux,
                 Sur l’appui s’est assis l’un des freux.
              Celui-ci interdit de donner un verre d’eau
                 Aux derniers, qu’ils soient morts malheureux.

              Au Monarque au trône toute la Terre se soumet,
                 Tous les autres hommes sont les zéros.
              Sans lumière, sa couronne saura être charmée
                 À travers nombreux ordres très gros.

              Il prendra le pouvoir sur beaucoup de pays
                 Dans nos ans liés à la liberté,
              Brûlera ses amis à l’époque de leur nuit,
                 Notre être devra s’abonder.

              2.81 Par feu du ciel la cité presque aduste,
              L'urne menace encore Ceucalion,
              Vixée Sardaigna par la Punique fuste,
              Après que Libra prend son Phaëton.


              (2.81 Par le feu du ciel, la cité se brûle, car saigne
              L'urne qui menace, encore, Deucalion,
              Par sa Punique des Vaisseaux, est en Sardaigne,
              Plus tard, leur Balance prend son Phaéton.
              )

              (Nostradamus 1555)

              Mais trois mille ans passeront et sept cent quatre-vingt-dix sept
              De la naissance de Christ, leurs météores brûleront la tête
              De la plastique ville en gomme. Sa coupole, sous la Terre sans bête,
              Ne défend plus du soleil mais chasse l’homme des sous-sols au front

              Contre le fleuve en métal et à l’Ordre de Deucalion.
              L’Art des croyances dira pourquoi s’est explosé Phaéton
              Entre le Mars et le fluide Jupiter pour donner la chance
              Aux mammifères de faire l’homme à la constellation Balance.

              Notre élu montrera ses étoiles des Gémeaux, l’urgence
              Aux raisonnables perdus leur patrie et leur rêve dernier
              Qui attendra l’aide des constellations du Cancer, est lié
              À l’illusion sur la Terre, car cette vie est trop éloignée.

              L’air sans coupole rompue nous enverra les rayons des nuits,
              Les mutations génétiques aimeront sa sociale hernie,
              Refuseront le prophète au pouvoir du menteur fourni,
              Et soutiendront leur tyran qui voudra voler au Saturne.

              La Providence prédit le destin de son être diurne
              Sur le Titan, où ce culte devra tomber dans son urne,
              Lorsque la constellation de Balance brûlait le Phaéton pour nous,
              Dieu a prévu que, parfois, l’homme devait être à genoux.

              L’imperfection des pécheurs tomberait avec l’ordre mou,
              Si nos stupides jetaient cette prophétie, par les animaux
              Dans l’atmosphère du Saturne. La constellation Gémeaux,
              Fait la lecture des pensées provoquer nombreuses guerres sans mot.

              2. 91 Soleil levant un grand feu l'on verra
              Bruit et clarté vers Aquilon tendant:
              Dedans le rond mort et cris l'on orra
              Par glaive, feu, faim, mort et attendant.


              (2. 91 Le soleil qui lève un grand feu, l’on verra
              Le bruit et la clarté vers Aquilon tendent:
              Dans le rond mort et les cris l’on aura
              Par leur glaive, feu, faim et mort ils attendent.
              )

              (Nostradamus 1555)

              Vers l’incendie dernier, les ventres
              De nos vaisseaux cosmiques veulent prendre
                 Nos plantes et nos animaux.
                 L’invite Saturne au Titan,

              Fait une station, car sait comprendre
                 L’homme qui décrit, par les forts mots,
                 Qu’il a sauvé tous les rameaux
                 De notre vie chère qui l’attend.

                 La Terre cache ses bateaux étant
              Dans une trémie qui est l’armoire
              Sous une montagne. Partout, sans gloire,
                 Sous ces feux morts il n’y a nul ciel.

                 Sa lave détruit l’esprit rompu.
              Mais nous supprime toutes les mémoires.
                 L’espoir, comme le passé partiel,
                 S’oublie sous notre poids mutuel.

                 Mais les cerveaux perdirent leurs rues
                 Derrière nos dos. Le mal a pu
              Dicter le culte d’une personne.
              Et sa télépathie couronne

                 Le règne qui semble absolu.
                 Dans ces vaisseaux, leurs gens quittaient
              La Terre brûlée. Et par le trône,
                 Toutes les pensées humaines sont lues

                 Et la fusée vole dans leur flux!
                 Mais, à genoux, l’humanité
                 Aveugle ne peut plus goûter
              Notre beauté d’indépendance.

              Il est Dieu, notre Providence.
                 L’homme imparfait endure son tort
                 Du temps bref de la dictature.
              Mais le Titan cesse son échéance.

                 Ce grand voyage finit, la mort
                 Arrive au dictateur, son corps
                 Descend dans l’atmosphère du pur
                 Géant Saturne en dehors
              De leurs souffrances, hors des murs.

              2. 95 Les lieux peuplez seront inhabitables,
              Pour chans avoir grande division:
              Règnes livrez à prudens incapables,
              Lors les grands frères mort et dissention.


              (2. 95 Les lieux peuplés seront inhabitables,
              Pour chanter leur grande division:
              Livre les Règnes aux prudences incapables,
              Mort des grands frères par la dissension.
              )

              (Nostradamus 1555)

              L’âme de vie prolonge l’être, fait changer l’air d’atmosphère
              Du Titan… Saturne crée l’homme qui a laissé la Terre!
              Les nouveaux concepts nous montrent la station particulière,
              Où dans le passé, sans diable les Atlantes s’en sauvèrent.

              Le cerveau de cette planète envoie vite, aux cellules en fluide,
              La mémoire et la conscience du dernier prophète… Nous guide
              Vers l’ère qui nous débarrasse de chaque émotion hybride
              D’animal. Sans mal, nos sciences des hommes et nos arts sont vides.

              Les individus s’unissent dans leur claire macro intellect
              Qui n’a pas besoin des prix comme des punitions d’affect…
              Sans raison, l’autre plupart a peur et veut tuer tous ses mecs
              De la pure télépathie, prévision antique des grecs.

              Et Saturne raisonnable, croit que son homme animal
              Ne vit pas sans ennemi, car son but n’est pas sans mal.
              Il prie Dieu que Jupiter ne nous ferme pas l’étoile,
              Pour l’obscure Titan afin de nous voler, où Dieu dévoile.

              Tous lisent les pensées des autres et transforment leur acteur
              Dans ce sacrifice de torts responsable de l’erreur.
              Dont ses funérailles déversent le pardon par les rêveurs
              Qui brûlent le pouvoir du trône et cessent d’être les pécheurs.

              Cette nouvelle lumière sépare dure les gens pures et leurs sauvages,
              Que pendant certaines années, le Titan fasse le passage
              Des hommes de conflits aux Êtres Raisonnables sans ombrage,
              Aux constellations de l’autre galaxie, fixe leur voyage.

              Les hommes modifient leur monde intérieur pour faire l’union,
              L’harmonie prend l’Univers galactique dans les chaînons,
              Absolu permet aux âmes de sentir les prévisions
              Et sa providence brame que, de Dieu, nous l’obtenions.

              Sur l’aiguille,
              une famille dure brille
              et le loup se grille
              pour ses propres filles:


              L’ordre des gens,
                  Est le vent.
              L’œil du chasseur, fasse le grand
              Assassinat en gardant
                L’Être des morts utiles!

              Quand les montagnes
                  Voient le temps
              Qui tirent nos loups? Notre sang
              Est sur leur neige. Et l’homme gagne
                À tuer par ce gris style.

              L’air laisse ma trace
                  Aux chiens grâce
              À mon odeur… Que l’homme chasse
              Sur moi, quitter cet espace
                Dans l’âme sans corps débile.

              L’hélicoptère
                  De chimères,
              Me persécute sur ma terre!
              Sauve tous nos fils en guerre
                Du sacrifice, en fil!

              Rapidité
                  Non voûtée,
              Ne permet pas de noter
              L’Être sans vie enchantée
                Par ma famille sous l’île.

              Dans le terrier,
                  Vous pourriez
              Vivre cachés du mûrier,
              Vous rappelez le dernier
                De ce bonheur fragile.

              Balle en fer digne,
                  M’assassine!
              Pour le futur de vos mines
              Trop nourrissantes sans vignes
                Comme sans malheur en mille.

              Que ma lignée
                  Des poignées,
              Dans un printemps, soit régnée.
              Mes louveteaux sont soignés
                Par leurs enfants gentils.

              Sur ce sommet
                  Animé
              De nos montagnes abîmées,
              Ne bravez pas d’en aimer
                La jalousie hostile.

                     Pénal du mal


              Qui a Fortune, ce feu d’amour,
              Son bon est la bougie en jour…
              En vain, nous attendons ta cour,…
                 Muse, tu nous donnes
              Tes souches de Rome – en Grèce… Ton mur
                 Contre l’icône.

              Tes reconnus rédigent: «Dormait
              Mon chat aux pieds» et n’ont jamais
              Écrit pendant leurs vies… Aimez
                 L’ordre en gloire.
              Ce culte naît. Mais fait charmer
                 Nos goûts non rares.

              Chaque tradition est l’intestin
              Qui, comme son fleuve, boit les destins,
              Mais bat, pour nos malheurs, ses chiens,
                 Mes strophes en fête.
              Car ta reconnaissance tient
                 L’or de comète!

              L’ivrogne ne veut jamais le thé.
              Il interdit de répéter
              L’art romantique de la beauté:
                 Tinte quel cuivre!
              Lutte contre son éternité
                 Pour ne pas vivre.

              Léon Trois coule ce sang. Byzance,
              Tu tues nos frères par ta puissance,
              Dont tu es contre la balance
                 Entre les peintres.
              Gouvernement! repousse l’urgence,
                 L’arbre pour teindre.

              Tes ennemis deviennent les gendres
              De l’empereur qui perd ses tendres
              Cortèges. Les Turques peuvent te rendre
                 Les dates précises?!
              Partout, l’islam fera s’entendre
                 Dans tes églises.

              Ce populaire te fait fermer
              Chaque homme ouvert, il y a l’armée
              Que nos consécrations brimées
                 Cachent l’aire absence
              De sa «robe» bien illuminée
                 Par l’indulgence!

              L’Aime chaque roi russe, caméléon,
              Pour GorbatchOv, embrasse le trône,
              Il y a le Règne, nous lui jetons
                 Quelles fleurs aux jambes!
              Sans ce pouvoir, détruit son don,
                 Chasse de sa rampe.

              Figure que Christ n’est pas comme Dieu,
              Se bouche le nez, méprisent nos yeux:
              Lisent chaque blessure dans ses cheveux.
                 Cette sueur répugne?
              Son sang nous semble contagieux
                 Sous ses loques brunes.

              L’esclave, battu par ses gardiens,
              soulève deux planches grosses, en vain,
              Crée sa nausée de voir leur bien.
                 Crève, tu nous guide
              Cloué aux bois, as soif du grain
                 Dans nos cœurs vides.

              Que Christ avale le fiel vinaigre,
              Sa bouche brûlée t’approche du Maigre
              Prophète Divin, sa mort intègre
                 L’être de frère:
              En Absolu, pour son allègre
                 Fils sur la Terre.

              Sur la Croix merde Ce Piteux,
              Et sa puanteur nous sauve du feu,
              Que sa Rome crie: «Ne touche pas mieux
                 L’Aile Croix, impie!»
              Tels excusés deviennent quels preux
                 Par leur graphie.

              Si l’on pensait encore comme hier:
              «Christ ne sauve plUs l’âme de l’enfer!»
              L’on enverrait à Dieu les vers
                 Plaints des offenses:
              «Ta Croix-Peine est bonne en hiver
                 Sans tes défenses!!!»

              Rappelle nos dissidents misères
              Qui sont montés pendant la guerre
              Froide, y lisaient en pires manières
                 Leurs chants aux bêtes.
              Pour ce ventage, s’intitulèrent
                 Nos grands poètes.

              Brille, en reconnaissance, l’orgueil
              Qui n’était pas permis au seuil,
              Car ne pouvait plus croire qu’on veuille
                 Voir ses poèmes
              Laurés par la couronne des feuilles
                 Des Âmes Suprêmes.

              Saut du vers nuage

              Chaque ergot
              Rompt les liages
              De son gros
              Esclavage,
              Les cadeaux
              Du courage
              Vont au beau
              Vers, Moyen Âge,
              Ton grand mot
              Trouve nos sages
              Âmes… Il faut
              Lire ses pages.
              Nos oiseaux
              Quittent leurs cages,
              Nagent sur l’eau
              Des images,
              Pour nos dos,
              Sans chômage.

              DEUX VISAGES

              Appréciez l’espoir du cœur
              Et la rouge couleur des fleurs
              Qui conduisent vers le bonheur
                 Par nos subconsciences,
              Reflétez deux roses, penseur,
                 Et l'aire des Croyances.

              L’Univers crée nos pensées,
              Animez leurs rimes passées,
              À l’humanité dansée
                 Donne l’abîme des chances,
              Et l’histoire fait renforcer
                 Notre route immense.

              Stábat máter dólorósa
              Jacopóne da Tódi


              Le statut de «réfugié»
              Présuppose nos étrangers
              Qui coupent leurs chrétiens âgés
                  Dans les guerres civiles.

              Nos esclaves européens
              S’abaissèrent aux gales de chiens,
              Ils grattèrent la peau, pour rien,
                  Par cette vie tranquille.

              L’on enchantera chaque mot
              Des persécutés «normaux»
              Qu’ils soient forts par quels trumeaux
                  Des beautés habiles!

              Qui n’était jamais malade,
              Lave vos culs pour tous ses grades,
              Il n’est pas le camarade
                  Des stupides de Nil.

              Seules ces bêtes reçoivent l’argent,
              Comme vos supérieurs des gens,
              Elles obtiennent l’or, en bougeant
                  Par leurs pipes si viles.

              Camp de nos concentrations,
              Tu as, pour une expression
              De la civilisation,
                  Ton futur péril.
              La raison s’est déchirée.
              À genoux, l’âme perd son gré.
              De l’asile, elle apparait
                  Comme un bon AcheteuR

              De NombreuX JugeS qui t’ont dit
              Que les cieux soient interdits,
              Que vivent leurs drogués bandits
                  Comme leur Grand Voleur!

              Car l’Europe est leur rencontre
              Comme le cul qui nous démontre
              Que ces vers seront gluants contre
                  L’ombre du bonheur.

              La Russie les intitule
              Ses Dieux, mais ceux-ci la brûlent
              L’ordre bat, comme les crapules,
                  L’infinie douleur.

              Les vieux sont dans le marasme,
              L’on les lave par l’enthousiasme
              Des savants russes, car l’orgasme
                  Pisse sur leurs MeilleurS.

              Reconnus sont les tchétchènes
              Qui voient, en Russie, l’arène
              Des batailles, où nous amènent
                  Aux antiques vendeurs

              Des esclaves… Les autres peuvent
              Endormir parmi les fleuves
              Dans la rue pour les épreuves
                  De vos Droits de l’Homme,

              Où se cache la Cour énorme.
              Sa réponse a telle forme:
              Attendez-moi sous vos ormes,
                  Tous conduisent à Rome.

              Votre illusion vient vide.
              Sous celle, souffre l’invalide.
              Par le front, il a quelles rides:
                   «L’âme n’est pas en gomme!»

              Qui tuait tous ses fascistes,
              Est, par cette Cour, dans la liste
              Des tirants, comme l’extrémiste,
                  En enfer, nous sommes,

              Murmurez par ses bleues lèvres:
              «Ce vieux perd la vue, en fièvre
              Pleure, en fou malade énerve,
                  Il cherchait sa pomme.»

              Qui passait cette vie très pure,
              N’est pas liée à la piqûre
              Des drogués, car sa blessure
                  A plusieurs diplômes.

              Mais vous plaisent seuls les mensonges,
              Car, par eux, vos pouvoirs prolongent
              À manipuler nos Songes,
                  L’Être à genoux.

              Leurs robots règnent sur la France,
              Car séparent, sans différence,
              L’eau de leur Reconnaissance
                  Et la Mort pour nous.

              L’Univers n’a rien et grève
              Mais sa déception est brève,
              Tous les êtres ont leur rêve,
                  La lumière des trous.

              Dans l’obscurité sans chance,
              Ce feu a la voix d’enfance,
              Lorsque l’autre vie commence,
                  Dieu se trouve partout:

              «Stábat máter dólorósa
              Júxta crúcem lácrimósa»
              Víta brévis ést, curiósa,
                  Práti frigidú

              Mère, tu as la douloureuse
              Larme, ta croix amoureuse,
              Donne la vie brève et curieuse
                  Le vent froid est doux.

                            ESPOIR

              Jam satis terris // nivis atque dirae
              grandinis misit // Pater et rubente
              dextera sacras // jaculatus arces
                  terruit Urbem,…


              (Pour la terre en grêles, // neige, tu es funeste,
              Zeus régnait longtemps, // par sa main ardente,
              dont il fulgurait // l’aire des rues célestes,
                  aux sols, la crainte,…
              )

                   (Quinte Horace Flacce)

              Mon espoir rappelle, // par la voix d'Horace,
              Nicolas de Cues. // Sa richesse embrasse
              La philosophie // médiévale. Quelle trace
                  C’est la lumière.

              L'Aréopagite // voit le ciel. Sa terre
              Le conduit vers Dieu // grâce à chaque prière
              Qui unie les mots. // Et leur but commence
                  Notre silence.

              A travers l'esprit, // se réveille quelle chance
              D'élever mes yeux // vers leur expérience
              Pour l'humanité. // «Docte Ignorance»,
                  M'ouvre l'audience

              Du Beau Doctorat // à travers l'histoire.
              Renaissance, tu // vas des hauts armoires,
              Où je suis ravi // par les sages mémoires...
                  Oh Globe Terrestre,

              Cesse de diriger // ce cosmos d'orchestre,
              La médiocrité // n'a aucune palestre
              De la même façon // dont n'a ni un centre
                  Ni tête, ni ventre.

              C'est l'inquisition // qui a peur du chantre,
              N'aime aucune beauté, // et promet mais ment_trop
              Que tout l'Univers // est le sien qu’il entre
                  Dans l'être tendre.

              HAUTE RECONNAISSANCE

              Je vous désire le grand bonheur,
              Je ne dois pas ouvrir mon cœur,
              Mais je raconte mes douleurs
                  Pour votre terre.

              La poésie contemporaine
              N’aime pas les rimes, alors qu’elle règne
              Car ses chanteurs heureux amènent
                  L’âme à la guerre

              Avec les idéaux rompus,
              Ma lettre a perdu leur but…
              Auprès du mal, je n’ai rien pu
                  Savoir et faire.

              L’on cracherait sur la beauté,
              Si cette dernière avait goûtée
              Mes coups par leur éternité.
                  Reconnaissance,

              Tu es plus chère que les talents,
              Sans toi, plus vite devient plus lent,
              Son diable noir tue l’ange blanc,
                  Par ses puissances.

              Il n’y a que seuls leurs gris menteurs,
              L’art reconnu tient le moteur
              De toute la vie, et la belle fleur
                  N’a aucune chance.

              Les troubadours étaient les premiers poètes dans l’histoire de la littérature européenne. Ils ont commencé à utiliser le langage quotidien dans leur poésie. Ils ont fini de composer la poésie sans rime ou avec la rime primitive. Les troubadours ont introduit l’autre alternance des rimes à travers les lois: ABAABA, AAAB- CCCB-DDDB, AAABAB, AAAA, etc. Ils sont conçu leur premier but poétique. Leurs rimes avec leurs alternances se considèrent les plus riches, variables, diverses et productives dans l’histoire de toute la poésie d’Europe. La critique littéraire doit avoir les traits distincts des chansons des troubadours. Ils sont entrées dans la poésie mondiale et sont restées dans les poèmes des autres langues (française, allemande, espagnole, italienne, russe, etc.). La pensée s’exprime très souvent à travers le choix des alternances rimées et à travers la métrique; elles sont les premiers buts du traducteur, car les alternances rimées et les métriques ont formulé le développement du sujet, des images. Les poésies latines et arabes ont influé sur Guillaume IX. Plus tard, les influences de sa poésie enrichiront les poètes des époques suivantes. Le deuxième but, de composer les mêmes traductions poétiques, est l’individu de Guillaume IX dans ses chansons. Cette partie de l’étude doit embrasser les particularités de chaque son poème. Le troisième but est la guerre entre la latinisation de toute l’Europe et la naissance de la poésie populaire de néant en patois. En fin d’analyse, se réaliserait l’approbation de la traduction poétique en français 1) selon la raison, 2) selon la ligne 3) et selon l’interprétation poétique de tous les poèmes de Guillaume IX duc d’Aquitaine. Le lecteur français doit entendre les mélodies métriques de l’individu cosmique de Guillaume IX. Son individu est libre et identifié au cosme dans les choix des formes et des thématiques. Le même libertinage et la passion idolâtre conduisaient Guillaume IX aux poètes lyriques comme Fortunat à travers ses chansons. Au contraire, le développement thématique de chaque œuvre produit son sujet, c’est-à-dire, la narration sublimée qui enrichit la nouvelle condition courtoise. Sa contradiction et sa liberté renouvelée conçoivent l’opposition au lyrisme du passé et du futur, alors que la liberté détruit l’idéal céleste du lyrisme à travers sa naturalisation. Il faut rappeler que le même lyrisme, qui était formulé de Sapho et d’Horace à l’époque antique, se soumet aux normes du Moyen Âge formulées au VI siècle. Il était impossible de fixer ces normes sans codification, c’est-à-dire, sans sentiments codifiés à travers les allégories des images. Les unités des mêmes images n’avaient aucune connexion dans la prose. En outre, les joues des mots jolis des lyriques touchaient les cœurs sans sujet par la codification. Il y avait la liaison des joues des images allégoriques qui était ouverte au cœur et n’était jamais compris à travers le cerveau. Les poèmes de Guillaume IX ont trois groupes par leur genre. Seules trois chansons parmi toutes onze correspondent aux catégories du genre lyrique et appartiennent à notre premier groupe. 1) Elles portent les titres: «Molt jauzions mi prenc en amar (Gai et jovial je me prends à aimer)», «Ab la dolchor del temps novel (A la douleur du temps nouveau)» 2) Le deuxième groupe a les chansons du genre descriptif. Elles décrivent l’état spirituel du poète. Leur lyrisme est très conditionnel, car le sujet descriptif domine toujours et s’approche de la narration. En outre, il ne devient pas encore narratif. Les poèmes du deuxième groupe s’appellent: «IV Farai un vers de dreyt nien: (Je ferai un vers du droit néant (d’aucun droit)», «VII Pus vezem de novelh florir (Puisque nous voyons de nouveau fleurir)», «VI Ben vuelh que sapchon li pulzor (Bien on veut que on sache le contraste)» et « XI Pos de chantar m’es preès talentz, (Je peux chanter tout ce que m’est pris du talent) ». 3) La narration sarcastique s’attribue au troisième groupe. Elle oblige à dominer le sujet sur la description concrète de chaque évènement. Au troisième groupe de narration sarcastique appartiennent les poèmes suivants : «I Companho, // faray un //vers … convien: (Compagnon, je ferai un vers… convenable)», «II Compaigno, non puosc mudar qu’eo no m’effrei (Compagnons, je ne puis pas déplacer que je n’ai de quelque émoi) », III, «V Farai un vers, pos mi sonelh (Je ferai un vers puisque je suis endormi) », «VIII Farai chansoneta nueva (Je ferai la chansonnette nouvelle). Le traducteur poétique démonte que Guillaume IX est l’initiateur du rameau de tous les troubadours. Sa recherche effective essaye de garder 7 groupes par lesquels se formulent 10 types d’alternances rimées. Ces dernières produisent les règles des monorimes des troubadours. Elles sont apparues sous l’influence de onze chansons de Guillaume IX. Le but de ces traductions attire l’attention sur la particularité de l’individu et de son cosme poétique qui s’enveloppe dans les œuvres de Guillaume IX. Il faut analyser philosophiquement chaque quatrain, chaque sixain ou chaque septain dans lequel la réalité démontre qu’aucun phénomène ne peut pas apparaître de néant sans influences des autres phénomènes précédents. Le traducteur doit dévoiler de quelle façon se réalise la théorie des influences des fragments poétiques et de leurs formes d’Ambroise, d’Horace et d’Adjal Andalou, etc. sur Guillaume IX. Il y a un examen de l’histoire de la littérature. Il conçoit les suppositions des influences des hymnes anonymes du VIII au IX siècles sur « VII – Pus vezem de novelh florir », de saint Ambroise (IV s.) et de Dracontius (Controverse 194-198 (4-198) du V s.) sur « Farai un vers de dreyt nien », de la même Controverse 194-198 (4-198) de Dracontius, l’ »Ut quid jubes »de Gottschalk (? -868) et de la « Psychomachie » de Prudence (V s.) sur « Pos dè chantàr m’es près talèntz », du le poème « O admirabile veneris idolum » du cycle anonyme « Cambridge song » sur « Farai chansonetta nueva », de « Cantique des cantiques » de Pierre Damien (1006 -1072) sur « Mout jauzens me prenc en amar » et de « Pange lingua » de Venance Fortunat (VI s.) sur « X Ab la dolchor del temps novel ». Leurs particularités poétiques s’examinent à travers la méthodologie littéraire. Les influences des héritages poétiques de Guillaume se présentent à travers les alternances rimées de Berntan de Born (XII-XIII ss.), le premier poème anonyme en italien archaïque, Colin Muset (XIII s.), Jacopone da Tody (XIII s.) et Johan Ruys (XIV s.) (Juan Ruiz). Ces influences enveloppent les thématiques et les problématiques de Guillaume IX sur le « Rythme Laurentien », une chanson de Colin Muset, la poésie de Johan Ruys et les ballades de Vladimir Vysotskiy (au XX s.). Le premier troubadour Guillaume IX doit être présenté à travers les traductions poétiques, car il est le premier antipode de Venance (Venante) Fortunat initiateur du lyrisme supérieur en Europe médiévale. L’esprit de chaque traduction démontre que Guillaume IX est le premier poète qui introduit la narration érotique opposée à l’idéal symbolique de la lyrique médiévale du VI au XI siècle. 

              Le doctorant en philosophie à l’Université de Strasbourg (2007-2010) Alexander KIRIYATSKIY


              Les traductions poétiques en français de ce livre appartiennent à la main d'Alexander Kiriyatskiy


              XI - Pos dè chantàr m’es près talèntz

              Pos dè chantàr m’es près talèntz,
              Farài un vèrs, dont sùi dolènz:
              Mais nèn serài obèdiènz
              En Peitau ni en Lemozi

              Qu’era m’en irai en eisil
              En gran paor, en gran peril
              En guerra laissarai mon fil
              E faran li mal siei vezi

              Le departirs m’es aitan grieus
              Del seignoratge de Peitieus!
              En garda lais Folcon d’Angieus
              Tota la terra e son cozi.

              Si Folcos d’Angieus no.l socor
              E · l reis de cui ieu tenc m’onor,
              Faran li mal tut li plusor,
              Felon Gascon et Angevi.

              Si ben non es savis ni pros,
              Cant ieu serai partiz de vos,
              Vias l’avran tornat en jos,
              Car lo veiran jov’ e mesqui.

              Merce quier a mon compagnon
              S’anc li fi tort qu’il m’o perdon;
              Et ieu prec en Jesu del tron
              Et en romans et en lati.

              De proeza e de joi fui,
              Mais ara partem ambedui
              Et eu irai m'en a scellui
              On tut peccador troban fi.

              Mout ai estat cuendes e gais,
              Mas nostre Seigner no'l vol mais;
              Ar non puesc plus soffrir lo fais,
              Tant soi aprochatz de la fi.

              Tot ai guerpit cant amar sueill,
              Cavaleria et orgveill;
              E pos Dieu platz, tot o acueill,
              E prec li que - m reteng' am si.

              Toz mos amics prec a la mort
              Que vengam tut e m'ornen fort,
              Qu'eu ai avut joi e deport
              Loing e pres et e mon aizi.

              Aissi guerpisc joi e deport
              E vair e gris e sembeli.


              X - Ab la dolchor del temps novel

              Ab la dolchor del temps novel
              Foillo li bosc, e li aucel
              Chanton chascus en lor lati
              Segon lo vers del novel chan;
              Adonc esta ben c'om s'aisi
              D'acho don hom a plus talan

              De lai don plus m'es bon e bel
              Non vei mesager ni sagel,
              Per que mos cors non dorm ni ri,
              Ni no m'aus traire adenan,
              Tro qe sacha ben de la fi
              S'el' es aissi coin eu deman

              La nostr' amor vai enaissi
              Com la branca de l'albespi
              Qu'esta sobre l'arbre tremblan,
              La nuoit, a la ploja ez al gel,
              Tro l'endeman, que l sols s'espan
              Per las fueillas verz e l ramel

              Enquer me menbra d'un mati
              Que nos fezem de guerra fi,
              E que'm donnet un bon tan gran,
              Sa drudari' e son anel:
              Enquer me lais Dieus viure tan
              C'aja mas manz soz so mantel!

              Qu'eu non ai soing d'estraing lati
              Que m parta de mon Bon Vezi
              Qu'eu sai de paraulas com van
              Ab un breu sermon que s'espel,
              Que tal se van d'amor gaban,
              Nos n'avem la pessa e l coutel.


              IX - Molt jauzions mi prenc en amar

              Molt jauzions mi prenc en amar
              Un joi don plus mi vueill aizir;
              E pos en joi vueill revertir,
              Ben dei, si puesc, al meils anar,
              Quar meillor n'am, estiers cujar,
              Qu'om puesca vezer ni auzir.

              Eu, so sabetz, no · m dey gabar
              Ni de grans laus no · m say formir;
              Mas si anc nuill jois poc florir,
              Aquest deu sobretotz granar
              E part los autres esmerar,
              Si cum sol brus jorns esclarzir.

              Anc mais no poc hom faissonar,
              Car en voler ni en dezir,
              Ni en pensar ni en consir,
              Aitals jois non pot par trobar;
              E qui be·l volria lauzar
              D'un an no·i poiri' avenir.

              Totz joys li deu humiliar,
              Et tota ricor obezir
              Mi dons, per son belh aculhir
              E per son belh plazent esguar;
              E deu hom mais cent ans durar
              Qui 'l joy de s'amor por sazir.

              Per son joi pot malaus sanar,
              E per sa ira sas morir,
              E savis hom enfolezir,
              E belhs hom sa beutat mudar,
              E·l plus cortes vilanejar,
              E·l totz vilas encortezir.

              Pus hom gensor no·n pot trobar,
              Ni hueils vezer, ni boca dir,
              A mos obs la vueill retenir,
              Per lo cor dedins refrescar
              E per la carn renovelar,
              Que no puesca enveillezir.

              Si·m vol midons s'amor donar,
              Pres soi del penr'e del grazir
              E del celar e del blandir,
              E de sos plazers dir e far,
              E de son pretz tener en car,
              E de son laus enavantir.

              Ren per autrui non l'aus mandar,
              Tal paor ai c'ades s'azir!
              Ni ieu mezeis, tan tem faillir,
              Non l'aus m'amor fort asemblar;
              Mas ela·m deu mon meils triar,
              Pos sap c'ab lieis ai a guerir.


              VIII - Farai chansoneta nueva

              Farai chansoneta nueva
              Ans que vent ni gel ni plueva;
              Ma dona m'assaya e'm prueva,
              Quossi de qual guiza l'am;
              E ja per plag que m'en mueva
              No 'm solvera de son liam.

              Qu'ans mi rent a lieys e'm liure,
              Qu'en sa carta 'm pot escriuvre.
              E no m'en tengatz per yure
              S'iev ma bona dompna am
              Quar senes lieys non puesc viure,
              Tant ai pres de s'amor gran fam.

              Que plus es blanca qu'evori,
              Per qu'ieu autra non azori.
              S'm breu non ai ajutori,
              Cum ma bona dompna m'am,
              Morrai, pel cap sanh Gregori,
              Si no'm bayza en cambr' o sotz ram.

              Qual pro y auretz, dompna conja,
              Si vostr' amors mi desloja?
              Par queus vulhatz metre monja.
              E sapchatz, quar tan vos am,
              Tem que la dolors me ponja,
              Si no'm faitz dreg dels tortz qu'ie'us clam.

              Qual pro y auretz, s'ieu m'enclostre
              E no'm retenetz per vostre?
              Totz lo joys del mon es nostre,
              Dompna, s'ambuy nos amam.
              Lay al mieu amic Dauvostre
              Dic e man que chan e no bram.

              Per aquesta fri e tremble,
              Quar de tan bon' amor l'am;
              Qu'anc no cug qu'en nasques semble
              En semblan del gran linh Adam
              .


              VII - Pus vezem de novelh florir

              Pus vezem de novelh florir
              Pratz e vergiers reverdezir,
              Rius e fontanas esclarzir,
              Auras e vens,
              Ben deu quascus lo joy jauzir
              Don es jauzens.

              D'Amor non dey dire mas be.
              Quar no n'ai ni petit ni re?
              Quar ben leu plus no m'en cove;
              Pero leumens
              Dona gran joy qui be - n mante
              Los aizimens.

              A totz jorns m'es pres enaissi
              C'anc d'àquo c'àmiei no-m jauzi,
              Ni o farai ni anc non fi.
              C'az essiens
              Fauc maintas res que - l cor me di:
              "Tot es niens."

              Per tal n'ai meins de bon saber
              Quar vuell so que non puesc aver,
              E si - l reproviers me ditz ver
              Sertanamens:
              "A bon coatge bon poder,
              Qui's ben suffrens."

              Ja no sera nuils hom ben fis
              Contr'amor si non l'es aclis,
              Et als estranhs et als vezis
              Non es consens,
              Et a totz sels d'aicels aizis
              Obediens.

              Obediensa deu portar
              A motas gens qui vol amar,
              E coven li que sapcha far
              Faitz avinens,
              E que - s gart en cort de parlar
              Vilanamens.

              Del vers vos dig que mais ne vau
              Qui ben l'enten e mas es clau,
              Que-ls motz son faitz tug per egau
              Comonalmens,
              E - l sonetz, ieu menteus m'en lau,
              Bos e valens.

              A Narbona, mas ieu no - i vau
              Sia - l presens
              Mos vers, e vuell que d'aquest lau
              M sia guirens.

              Mon Esteve, mas ieu no - i vau
              Sia - l presens
              Mos vers, e vuell que d'aquest lau
              Sia guirens
              .


              VI - Ben vuelh que sapchon li pulzor

              Ben vuelh que sapchon li pulzor
              D'est vers si's de bona color,
              Qu'ieu ai trag de mon obrador:
              Qu'ieu port d'ayselh mestier la flor,
              Et es vertatz,
              E puesc n'en trair lo vers auctor
              Quant er lassatz.

              Eu conosc ben sen et folor,
              E conosc anta et henor,
              Et ai ardimen e paor;
              E si'm partetz un juec d'amor
              No suy tan fatz
              No sapcha trïar lo melhor
              D'entre'ls malvatz.

              Eu conosc ben selh qui be'm di,
              E selh qui'm vol mal atressi,
              E conosc be selhuy qui'm ri,
              E si 'l pro s'azauton de mi
              Conosc assatz
              Qu'atressi dey voler lor fi
              E lor solatz.

              Mas ben aya sel qui'm noyri,
              Que tan bo mestier m'eschari
              Que anc a negu no'n falhi;
              Qu'ieu sai jogar sobre coyssi
              A totz tocatz;
              Mais en say de nulh mo vezi,
              Qual que'm vejatz.

              Diev en laude Sanh Jolia
              Tant ai apres del joc dovssa
              Que sobre totz n'ai bona ma,
              E selh qui cosselh me querra
              Non l'er vedatz,
              Ni us de mi non tornara
              Desconselhatz.

              Qu'ieu ai nom "maistre certa":
              Ja m'amig' anveg no m'aura
              Que no’m vuelh aver l'endema!
              Qu'ieu suy d'aquest mestier, so’m va,
              Tan ensenhatz
              Que be’n sai gazanhar mon pa
              En totz mercatz.

              Pero no m'auzetz tan guabier
              Qu'ieu non fos rahuzatz l'autrier,
              Que jogav'a un joc grossier
              Que’m fon trop bos el cap primier
              Tro fo taulatz;
              Quan gardiey, no m'ac plus mestier:
              Si’m fon camjatz.

              Mas elha’m dis un reprovier:
              «Don, vostre datz son menudier
              Et ieu revit vos a doblier,
              Fis’m ieu: qui’m dava Monpeslier
              Non er laissatz!»
              E leviey un pauc son taulier
              Ab ams mos bratz.

              E quan l'aic levat lo taulier
              Empeys los datz:
              Ill duy foron cairat vallier,
              E’l terz plombatz.

              E fi’l ben ferir al taulier,
              E fon joguatz.


              V - Farai un vers, pos mi sonelh

              Farai un vers, pos mi sonelh
              E m vauc e m’estauc al solelh.
              Domnas i a de mal conselh,
              E sai dir cals:
              Cellas c’amor de cavalier
              Tornon a mals

              Domna fai gran pechat mortal
              Qe non ama cavalier leal;
              Mas si es monges o clergal,
              Non a raizo:
              Per dreg la deuri’ hom cremar
              Ab un tezo.

              En Alvernhe, part Lemozi,
              M’en aniey totz sols a tapi:
              Trobei la moller d’en Guari
              E d’en Bernart;
              Saluderon mi simplaentz
              Per san Lanart.

              La una m diz en son latin:
              «E Dieus vos salf, don pelerin;
              Mout mi semblatz de bel aizin,
              Mon escient;
              Mas trop vezem anar pel mon
              De folla gent.»

              Ar auzires qu’ai respondut;
              Anc no li diz ni bat ni but,
              Ni fer ni fust no ai mentaugut,
              Mas sol aitan:
              «Barariol, barariol,
              Babarian.»

              So diz n’Agnes a n’Ermessen:
              «Trobat avem qu'anam queren.
              Sor, per amor Deu, l’alberguem,
              Qe ben es mutz,
              E ja per lui nostre conselh
              Non er saubutz.»

              Launa'm pres sotz son mantel,
              Menet m’en sa cambr', al fornel.
              Sapchatz qu’a mi fo bon e bel
              E - l focs fo bos,
              Et eu calfei me volentiers
              Als gros carbos.

              A manjar mi deron capos,
              E apchatz ac i mais de dos,
              E no i ac cog ni cogastros,
              Mas sol nos tres,
              E - l pans fo blanc e l vins fo bos
              E - l pebr’ espes

              «Sor, aquest hom es enginhos,
              E laissa lo parlar per nos:
              Nos aportem nostre gat ros
              De mantement,
              Qe 'l fara parlar raz estros,
              Si de re nz ment.»

              N’Agnes anet per l’enujos,
              E fo granz et ab loncz guinhos:
              E eu, can lo vi entre nos,
              Aig rfespavent,
              Q’a panc non perdei la valor
              E l’ardiment.

              Qant aguem begut e manjat,
              Eu mi despoillei a lor grat.
              Detras m’aporteron lo gat
              Mal e felon:
              La una 'l tira de costat
              Tro al tallon.

              Per la coa; de mantenen
              Tira'l gat et el escoissen:
              Plajas mi feron mais de cen
              Aqella ves.
              Mas eu no m mogra ges enguers,
              Qui m’ausizes.

              «Sor, diz n’Agnes a n’Ermessen,
              Mutz es, qe ben es connoissen;
              Sor del banh nos apareillem
              E del sojorn.»
              Ueit jorns ez encar mais estei
              En aquel forn.

              Monet, tu m'iras al mati,
              Mo vers porteras e - l borsi
              Dreg a la molher d'en Guari
              E d'en Bernat,
              E diguas lor que per m'amor
              Aucizo-l cat.

              Tant las fotei com auzirets:
              Cen e quatre vint et ueit vetz,
              Q’a pauc no’ i rompei mos coretz
              Et mos arnes;
              E no’ us puesc dir lo malaveg,
              Tan gran m’en pres.

              Ges no’us sai dir lo malaveg,
              Tan gran m’en pres.


              IV - Farai un vers de dreyt nien

              Farai un vers de dreyt nien:
              Non er de mi ni d'autra gen,
              Non er d'amor ni de joven,
              Ni de ren au,
              Qu'enans fo trobatz en durmen
              Sobre chevau.

              No sai en qual hora'm fuy natz:
              No suy alegres ni iratz,
              No suy estrayns ni sui privatz,
              Ni no'n puesc au,
              Qu'enaissi fuy de nueitz fadatz,
              Sobr'un pueg au.

              No sai qu'oram suy endurmitz
              Ni quora'm velh, s'om no m'o ditz
              Per pauc no m'es lo cor partitz
              D'un dol corau;
              E no m'o pretz una soritz,
              Per sanh Marsau!

              Malautz suy e cre mi murir,
              E ren no'n sai mas quan n'aug dir;
              Metge querrai al mieu albir
              E no sai cau;
              Bos metges er si'm pot guerir,
              Mas non, si amau.

              Amig' ai ieu, no sai qui s'es,
              Qu'anc non la vi, si m'ajut fes;
              Ni'm fes que'm plassa ni que'm pes,
              Ni no m'en cau,
              Qu'anc non ac Norman ni Frances
              Dins mon ostau.

              Anc non la vi et am la fort,
              Anc no n'aic dreyt ni no'm fes tort;
              Quan non la vey, be m'en deport,
              No'm pretz un jau,
              Qu'ie'n sai gensor e bellazor,
              E que mais vau.

              No sai lo luec ves on s'esta
              Si es en pueg ho es en pla
              Non aus dire lo tort que n'a
              Aban's n'en cau
              E peza'm be quar sai rema
              Per aitan vau.

              Fag ai lo vers, no say de cuy;
              Et trametrai lo a selhuy
              Que lo'm trametra per autruy
              Lay ves Anjau,
              Que 'm tramezes del siev estuy
              La contraclau.


              II - Compagno, non plus mudar qu'eu no - m'effrei


              Compagno, non plus mudar qu'eu no - m'effrei
              De novellas qu'ai auzidas et que vei,
              Q'una domna s'es clamada de sos gardadors a mei.

              E diz que non volo prendre dreit ni lei,
              Ans la teno esserrada quada trei,
              Tant l'us no - ill larga l'estaca que l'altre plus no la'ill plei.

              Et aquill fan entre lor aital agrei
              L'us es c’om pais gens a foc mandacarrei,
              E meno trop major nauza que la mainada del rei.

              Et eu dic vos, gardador, e vos castei,
              E sera ben grans folia qui no'm crei:
              Greu verretz neguna garda que ad oras non sonei.

              Yeu anc non vi nulla domn' ab tan gran fei,
              Qui no vol prendre son plait o sa mercei,
              S'om la loigna de proessa que ab malvestatz non plaidei.

              E si 'l tenez a cartat lo bon conrei,
              Adoba's d'aquel que troba viron sei,
              Si non pot aver caval... compra – s amblan palafrei.

              Non i a negu de vos ia - m desautrei:
              S - em li vedava vi fort per malavei,
              Non begues enanz de l'aiga que's laisses morir de sei.
              Chascus beuri'ans de l'aiga que's laisses morir de sei.

              I - Companho, faray un vers qu'er covinen:

              Companho, faray un vers qu'er covinen,
              Et aura - i mais de foudaz no - y a de sen,
              Et er totz mesclatz d'amor e de joy e de joven.

              E tenguatz lo per vilan qui no - l enten
              O dins son cor voluntiers non l'apren;
              Greu partir si fai d'amor qui la troba a talen.

              Dos cavalhs ai a ma sselha ben e gen,
              Bon son e adreg per armas e valen,
              E no-ls puesc ambos tener, que l'us l'autre non cossen.

              Si - ls pogues adomesjar a mon talen,
              Ja no volgr’ alhors mudar mon guarnimen,
              Que miels for' encavalguatz de nuill ome viven.

              Launs fon dels montaniers lo plus corren;
              Mas aitan fer' estranhez'a longuamen,
              Et es tan fers e salvatges, que del bailar si defen.

              L'autre fon noyritz sa jus part Cofolen,
              Ez anc no - n vis bellazor, mon escien:
              Aquest non er ja camjatz ni per aur ni per argen.

              Qu'ie - l donei a son senhor polin payssen;
              Pero si - m retinc ieu tan de covenen
              Que, s'ilh lo tenia un an, qu'ieu lo tengues mais de cen.

              Cavalier, datz mi cosselh d'un pessamen:
              - Anc mays no fuy issarratz de cauzimen, -
              Res non sai ab qual me tengua, de n'Agnes o de n'Arsen.

              De Gimel ai lo castel e - l mandamen,
              E per Niol fauc ergueill a tota gen:
              C'ambedui me son jurat e pletit per sagramen.



              XI - Je peux chanter de mon talent

              Je peux chanter de mon talent,
              Je crée l’un vers des sentiments,
              Je ne serai jamais servant,
              Comme en Poitou, en Limousin.

              Je partirai, selon l’exil,
              Des grandes peurs comme du péril,
              En guerre, au fils, laissez ma file.
              L'on fait quel mal par ses voisins!

              Je quitterai, pour l’amitié,
              Ma seigneurie de mon Poitiers,
              Faucon d’Angers perd la moitié
              De toute ma terre et son cousin!

              Faucon d’Angers tient son seigneur,
              Car mes domaines gardaient l’honneur.
              Pour tous, chaque mal arrive des peurs
              Des pires gascons et angevins.

              Sans ma sagesse, vous n’êtes pas preux.
              Lors, tout devient très dangereux,
              Vite descendiez aux inférieurs
              Hommes jeunes très faibles qui n’ont rien.

              Je crie: «Merci!» au compagnon
              Prochain sans tort. Il me pardonne,
              Saint Prière, Jésus dit par ce trône,
              Et en romans et en latin.

              À sa prouesse avec la joie,
              Je sers de leurs amis. Je dois
              Me séparer. Mais c'est pourquoi,
              Pécheurs des paix, vous bat ma main.

              J'étais jovial, heureux et gai,
              Dieu ne veut pas l’horrible paix,
              Je ne peux pas souffrir, je fais
              Tout ce que je sois proche des fins.

              Je laisse ce que charmait au seuil
              D'amour, au chevalier d'orgueil,
              Il plaît à Dieu que de l'accueil,
              L’on me trouvait parmi ses miens.

              Mais, grandement après ma mort,
              M'honorent les âmes des hommes très forts
              J'ai vu leur liesse dans ma demeure
              Loin comme près de mon destin.

              J’ai renoncé à mes fourreurs:
              Je quitte leur vair et mon chemin.

              X - Grâce au printemps, sa douceur d'eau

              Grâce au printemps, sa douceur d'eau
              Couvre ce bois; mais ses oiseaux
              Chantaient aux feuilles en leur latin,
              Ils suivent mon vers au nouveau chant
              Qu'on se procure de leur destin
              Que l'homme ait l'âme plus du talent.

              Mon bon plaisir bel et mollet
              Fait voir ma lettre non scellée,
              Cœur, ne t'endorme, joie, ne ris!
              Je n'ose pas faire mon pas au gré
              Que je sache ce que je la dis,
              Qu’elle soit telle que je la voudrais.

              Je vais chez mon amour très digne.
              Comme de sa branche, l'aubépine
              Tremblait sur l'arbre de mes vers,
              La pluie unit deux bras jumeaux
              Cette nuit, car leur soleil éclaire
              Chaque aube des feuilles sur son rameau.

              Il me souvient de ce matin,
              Comme à sa guerre, conduit la fin.
              Elle a donné, à mon grand corps,
              L'amour fidèle par son anneau
              Que Dieu me laisse, je vis encore,
              Que j'aie mes mains sous son manteau.

              Ma langue sans souci n'a rien,
              Je parts de mon Ami Voisin,
              Je sais que mes paroles se vantent
              Des brefs serments comme des cadeaux,
              Car les amours leur se répandent,
              Je peux nous jouir par mon couteau.


              IX - Plaisir, je me prends à aimer


              Plaisir, je me prends à aimer,
              Je dois partir de ma belle joie,
              Voudrais venir. Mais c'est pourquoi:
              Je vais aux mieux. Si, comme jamais,
              Je cherche. Je suis honoré,
              On ne m'écoute pas, l'on me voit.

              C'est ma coutume de me vanter.
              Ni par ses louanges, sais bien dire:
              Jamais nulle joie ne put fleurir
              D'un autre qui doit nous noter
              L’un grain du coup à ses clartés,
              Sous le soleil, les resplendir.

              L'homme n'a pas su le figurer,
              Ma joie ne vole aucun désir,
              Cette fantaisie fait mal sentir,
              Où ne pourra jamais trouver
              L'égalité pour la louer
              Et l’une année pour l'avenir.

              Toujours, ma joie doit s'humilier.
              L’un noble cède, à ma riche feuille,
              Son pas. Selon son bon accueil,
              À tous gracieux ce regard plaît,
              Car il pourra la posséder,
              Vivre cent ans, être orgueil.

              Par cette colère, elle peut me tuer,
              À sa joie revenue, guérit.
              Son sage tombait, car il fleurit.
              Mais le plus beau perd sa beauté
              Que le courtois vilain goûtait
              L'opposition qui te sourit.

              Plus belle n'est pas vite rencontrée
              Par l’œil, ma bouche voudrait la dire:
              Je tiens celle, à me rafraîchir...
              Au cœur, pour nous renouveler
              Que tous les ans soient célébrés
              Du corps qu'il ne puisse pas vieillir.

              Si, bien, ma dame veut me donner
              L'amour, que je l'accepte. Rit
              Qu’en sache ce gré, car prêt je suis
              À courtiser comme à parler.
              Façon à plaire, je t'apprécie.
              Donc, ton mérite ne s'est pas loué.

              Lors, je n'ose pas lui l'envoyer,
              J'ai peur qu'irrite-t-elle par l’autrui,
              M'aime-t-elle? J’ai crainte de faillir
              L'amour me fait choisir. Elle sait
              C'est mon meilleur de tous mes traits,
              Où l'ordre lutte pour me guérir
              .

              VIII - Moi, ferai-je une chanson nouvelle

              Moi, je ferai une chanson nouvelle
              Avant qu'il vente, pleuve ou gèle;
              Ma femme me prouve. Elle est fidèle.
              Où me remue: je suis ce chien
              Que ne soient pas mes maux querelles
              Je ne rejette jamais son lien

              Je me rends, me livrez pensées,
              Qu'elle ait ma charte en français.
              Qu'on ne tient pas l'insensée,
              Sans ma femme lune, carje l'aime,
              Ne vois nulles lois confessées
              Dont c'est l'amour et je l'ai faim.

              Elle est plus blanche que l'ivoire:
              Je n'adore nulle qu'elle: à la voir!
              Si ne casse pas son secours soir,
              Croie, matin j’oublie qu'elle m'aimait.
              Mort, par tête de saint Grégoire,
              Baise dans une salle, sous sa ramée.

              Quoi vous gagnez, ma dame qui donne?
              M'éloignez de quelle chatte bonne!
              Sans baiser créez quelle nonne?
              Vous savez que l'âme a crainte
              Des douleurs, lorsqu'on les rogne,
              J'enlève vos torts, femme par moi plainte.

              Quoi vous gagnez au monastère?
              Avec l'amour, je prends ta guerre,
              Vient notre joie sur votre terre,
              Plaisir, nous ouvre tes palais!
              Si nous aimons, l’ami doit faire
              Chanter, mais ne pas les hurler.

              Pour mon amour toujours, je tremble,
              Je ne crois pas que ma belle femme
              Soit-elle issue d'Eva qui semble
              La ligne de notre sire Adam
              .


              VII - Car nous voyons, de nouveau, fleurir

              Car nous voyons, de nouveau, fleurir
              Votre verger des prés verdir
              Que les fontaines fassent leur plaisir,
              Souffle le vent
              Que la joie lui soit départie
              Plus doucement.

              Dis bien d'Amour, et je le loue
              Pourquoi je n'ai ni peu ni prou?
              Puis je le chante de la roue
              Que ma belle joie
              Nous soit donné, plus aisément,
              L'être des lois.

              Toujours je me destine ainsi.
              De ce que j'aime, est-ce que je jouis?
              Je ne fais pas puisque je fis
              Comprendre très bien.
              L'intelligence de cœur dit:
              "Que tout n'est rien."

              Je n'ai pas mes joies de savoir
              Que je n'ai nul amour chaque soir
              Son vrai proverbe me fait croire
              A toutes nos chances,
              Au bon courage du beau pouvoir
              Des belles souffrances.

              Il ne serait nul fils changé,
              Si contre amour ta vie nageait
              Que le voisin, comme l'étranger,
              Ait sa conscience
              Très attentive à tout danger
              En obéissance.

              Cette obédience apportait
              Les voix des gens aux volontés
              Des cours qu'on sache, alors qu'on fait
              L'événement
              Qu'à leurs vilains ne pas hurler
              Les vœux criants.

              Du vers, dîtes-vous. Celui en vaut
              Encore l'entend la clé des mots,
              Que leurs plaisirs, couplets égaux,
              Fassent ses mesures
              L'éloge y vante sans sons d'eau
              Des chanteurs sûrs.

              Et qu'à Narbonne, je n'y vais pas,
              Soit désiré
              Mon vers, que mon éloge là-bas
              Me soit gardé.

              Mon cher Esthète, mais puisque d'où
              Soit présenté
              Mon vers, que mon désir te loue
              Me soit gardé
              .


              VI - Bien, je veux qu'on sache des pudeurs

              Bien, je veux qu'on sache des pudeurs
              Qu'on sait qu'elle soit de bonne couleur,
              Ce "vers" très bref prend son auteur
              De son métier, portez la fleur
              En vérité,
              J'ai mon témoin du "vrai acteur"
              Qui est lacé.

              J'ai su des fous comme des penseurs,
              J'ai vu la honte et l'honneur.
              Mais j'ai connu l'audace, la peur
              De son amour, comme leur jongleur,
              Je n'en suis pas
              Sot, que je ne sois pas meilleur
              Parmi ses choix.

              Bien, je connais celui qui dit
              Les mots des joies, du mal, aussi,
              Où je comprends celui qui rit,
              Leurs bons s'entendent par ma vie
              De nos désirs.
              Vos agréments m'ont bien compris
              Par leur plaisir.

              Qui a nourrit qu'il ait tout bien
              Que ce métier aille son destin.
              Je ne manquais à nulle des miennes.
              Et je peux jouer par mon coussin,
              À tout touché,
              Ne connais pas tous mes voisins,
              Si vous voyez.

              Dieu, Saint Julien, je vous en loue,
              Car j'ai si bien appris mes doux
              Jeux de ses mains. Dessus leur tout,
              Son grand conseil est: «Qu'ayez-vous
              Le bon avis?»
              Que brillent toujours ses rouges des joues
              Que j’ai décrit.

              Mon nom de «Maître» est têtu:
              Sans nuit, car là l’amie me tue,
              Ne souhaite jamais m'avoir rendu
              À ce métier, demain perdu.
              Je suis expert.
              Je sais guider ma vie tendue,
              Marché divers.

              Je ne suis pas si grand d’amour,
              Elle sait me vaincre l'autre jour,
              Lorsque je jouais pour sa figure.
              La providence m’inaugure.
              Ce jeu bougeait
              Tout mon regard sur la nature
              Qui m’a changé.

              Elle me reproche pour m’annuler:
              «Vos dés petits ne gagnent nulle clé
              À vos enjeux qui se doublaient:
              Qu'ils me donnaient leur Montpellier!...
              Je ne parts pas!»
              Mon mot tenait tout son palais
              Par mes deux bras.

              Car je soulève la planche liée
              Aux dés, dira
              Mon point. Mes deux premiers soufflaient
              Sans troisième gras.

              Bon, j’ai frappé, je dois aller
              Ce jeu ira
              .


              V - Je fais l'un vers fils du sommeil

              Je fais l’un vers fils du sommeil,
              Je me fatigue sous son soleil,
              Sache que des dames donnent l’un conseil:
              Face leur scandale
              Selon l’amour d'un chevalier,
              Tournent au mal.

              La dame crée l’un péché mortel,
              Elle n’aime pas son chevalier, miel,
              Qui aime l’un moine comme ton clerc ciel?
              Quelle est raison?
              Pour ce droit, l'homme doit la brûler
              Par un tison.

              C'est, en Auvergne, Limousin,
              Arrive sans bruit par son copain,
              Je trouve deux femmes: de sire Garin
              Et de Bernard;
              Elles me saluèrent aimablement
              De saint Leonard.

              L’une femme me dit en son latin:
              «Mais Dieu vous sauve, sire pèlerin;
              Heureux es-tu par mon jardin.
              Muet est joli.
              Nous regardons: Qui va très loin
              De sa folie?»

              Écoute l’art, je n'ai répondu
              Que je n'ai ni mangé, ni bu.
              Donc, elles ont crû que je suis fou,
              Comme leur gros chien
              Lardait: «Oh barbariol, oh barbariol»,
              Car ne sait rien.

              Encore, Agnès dit: "Ermessein!
              C'est notre rêve, comprends, sœur, bien!
              Hébergeons-le, chez nous il vient,
              Chaque muet est nu,
              Pour lui l’autre conseil est vain,
              N'est pas connu.»

              L’une me prend sous son gris manteau,
              Amène aux chambres, au fourneau.
              Sache ce que c'est comme le cadeau,
              Au feu chantons,
              Où je me chauffe des volontiers
              Près des charbons.

              Je mange, elles mettent des chapons,
              Lorsqu'il y a plus que deux personnes:
              Ni cuisinier, ni marmitons.
              Nous sommes seuls trois,
              Le pain est blanc, son vin est bon
              Au poivre froid.

              «Sœur, à cet homme menteur, dis, loue!
              Il parlera son mal de nous,
              Apporte-lui notre chat roux.
              Donc maintenant,
              Il le fera nous ouvrir tout,
              S'il rit et ment.»

              Agnès part pour ce monstre, sache,
              Son chat a ses longues moustaches:
              Je le vois. Mais je me prie: «Cache
              Ma peur, leur liesse
              Qu'il s'en fallut, je ne perdisse
              Pas mon hardiesse. »

              Car j'ai mangé et bu sans fautes
              Je reste nu. L'une femme plus chaude
              M'apporte ce chat, triste mode,
              Méchant félon,
              Le tire le long de toutes mes côtes
              Jusqu'aux talons.

              Par toute sa queue, l'une main tient, sent
              Que l'autre tire le chat griffant
              Qui me fait ses plaies plus de cent,
              Me tuent mes blendes,
              Cette même fois et je ne bouge pas
              Que tu m’entendes.

              «Sœur, dit Agnès à Ermessein,
              Le muet est notre béat poussin
              Sœur, tu le prends et vas au bain
              Qu'il soit plus beau»
              J'habite huit jours sur leurs coussins,
              Sur quel fourneau.

              De moi, Monet, tu parts matin,
              Mon vers gagne l’or à ses gardiens,
              Dis à deux femmes: de sire Garin
              Et de Bernat.
              Car mon droit, pour l’amour divin,
              Gronde leur chat.

              Tant je baisais, comme tu m'entends:
              Cent quatre-vingt huit fois dedans.
              Quelle peine, il faut rompre mon rang,
              Ardeur chérie,
              Je ne peux pas dire mon malaise,
              Le bien m’a pris.

              Les gestes ne savaient nulle baise,
              Le bon me rit.
              .


              IV - Je fais un vers au droit néant

              Je fais un vers au droit néant:
              Ni de moi comme ni d’autre gent,
              Ni de l’amour, ni d'une jeune femme,
              D’aucun sur vos_rues,
              Où je me trouve, lors en dormant,
              Sur mon chevau_crû.

              Et ne sais pas: quand je suis né,
              Ne suis jovial, ni irrité,
              Ni étranger comme ni privé,
              N'en puis aller_nu
              La nuit là. Je vous dote ma fée,
              En buttes, au lait_bu.

              Ne sais pas quand j’ai endormi,
              Ni quand je veille, l'on ne me dit:
              À peu, mon cœur n'est pas parti
              D'un deuil poignant,_vous …
              Êtes seulement. Je lui sourie
              De saint Martial_fou.

              Malade, où j’ai peur de mourir,
              Je n'en sais qu'écouter, ni dire;
              Voudrais mon médecin plaisir,
              Ne sais si je_joue,
              Bon il sera, donc peut guérir,
              J'aime, en raison,_chou.

              J'ai une amie, sais-je qui c'est?
              Je ne vis pas, sa foi soit liée
              Au corps qui plaît à me peser
              Et fait une chose_chaude
              Ni en normand, ni en français
              À ma maison_hôte.

              Je ne la vis jamais, j’aime fort,
              Je n’ai ni droit, je n’ai ni tort,
              Je ne vois, qu'en réjouis encore
              Que soient mon frère_coq.
              Mon sûr amour beauté trésor
              Vide crée ce vers_d’oc.

              Je sais un lieu, où elle demeure?
              En roche ou en quelle plaine, mon coeur
              N’a pas osé lui dire une mort
              De mon silence.
              Au cou, me pèse cette vie en fleurs
              À mon absence.

              J'ai fait ce poème, sais-je chez qui?
              Pour le transmettre vers celui,
              Il donnera l'âme à autrui,
              Manque une clef_pure.
              Anjou m'envoie de son étui
              À son palais_mur.

              II - Compagnons, je ne peux pas me défendre de quelque émoi

              Compagnons, je ne peux pas me défendre d’un émoi
              Des légendes. Je les entends, car je les vois.
              Ici, l’une dame a dénoncé ses meilleurs gardiens à moi.

              Elle dit qu'ils n’acceptaient jamais l'un droit des lois.
              Mais ils tiennent l’âme enfermée toujours à trois,
              Car l'un la lâche un peu, son autre resserre sa courroie.

              Ils manient un dépit entre eux. Pourquoi
              La gens mange et sert aux chevaliers courtois,
              Où amène à sa meilleure nausée par une "mission" du roi.

              Pour ces gardiens, donne-moi un conseil, je pois
              Leur folie incroyable que l’on me croie,
              Trouve une garde qui ne s’endormait jamais, chaque fois.

              Je n'ai pas vu telle dame fidèle à cette foi,
              Qui ne voudrait pas prendre l’argent par choix,
              Si l’homme s’éloignait des prouesses aux lâchetés en patois.

              Si l’on donne, elle se décore que ce bien la soit,
              Et s'arrange, elle l'ait sous son bras droit,
              S'il n’est plus de cheval, achète l'un palefroi.

              Nul entre vous ne peut pas me renier par vos doigts,
              Si l’on interdit ce vin au malade, il boit
              L'eau plutôt, avant de mourir de l’autre soif parfois.
              Chacun boit l'eau, reste et fait mourir de l’autre soif par soi.

              I - Compagnons, je ferai un vers plus content

              Compagnons, je ferai un vers plus content,
              Où ce chant dira plus d’hommes en fous que de savants,
              Trouvez leur pêle-mêle, l'amour, ma joie jeune là très souvent.

              D’un vilain, tenez celui qui ne vous comprend
              Pas par cœurs des volontiers, je ne l'apprends
              Jamais. Il est mal de partir de l'amour au talent.

              De ma selle, j'ai deux chevaux qui se voient grands;
              L'un se dresse au combat. L'autre tire vaillant.
              Ils ne se supportent pas, car ils n'écoutent pas mes gens.

              Si je pouvais les dompter, dîtes moi comme et quand?
              Pour eux, je ne porterai pas l'équipement,
              Mais je monterais en chevaux comme nul homme vivant.

              Entre vos montagnes, l'un coureur aime leurs champs,
              Il est farouche, rétif, car vit bien longtemps,
              Ce sauvage courre, danse, se dérobe à l'étrille, se défend.

              L'autre s'élève aux chemins de Confolens,
              Il n’y a plus jolis que ce vite charmant;
              Et je ne le changeais ni pour or, ni pour argent.

              Au maître j’ai donné ce poulain paissant.
              Ma condition garde le droit d'homme giguant.
              Pendant un an s'il l’avait et que je l’aie plus de cent.

              Chevaliers, conseillez l’ordre directement!
              Je n’ai pas choisi mon amour changement:
              Je suis entre deux femmes d'Agnès et d'Arsène, où je sens

              Qu’à Gimel, j'ai mon château, car ce gourmand
              Niole rend mon fier mondial à toutes les gens,
              L'un comme l'autre m'ont engagé leur foi par mes serments
              .

              (Les traductions poétiques en français de ce livre
              appartiennent à la main d'Alexander Kiriyatskiy)