asile politique statut de réfugié droit de l'homme mafia - Kiriyatskiy Alexander, le poète et philosophe - Кирияцкий Aлександр, поэт и философ

                                    Vers                                                       
                       d'Alexander Kiriyatskiy                                                   
                       
Poésie du dissident                        
     
                                                                                    

       

               Monument préhistorique

La neige était tombée, celle-ci n’a pas supprimé
Un grand visage bien vu sur la montagne en hiver,
Car les bateaux cosmiques l’ont gravé, l’homme les aimait.
Dont il les aidait à creuser l’or dans sa froide Terre.

Lors les flocons de glace n’ont pas fermé ce profil,
La couronne passe à ses paupières, vers le menton.
Mais ne s'oublient jamais le nez avec ses sourcils
Sa barbe ne s’est pas modifiée de cette façon.

À ce temps en Europe, il y a trois mille ans avant
Jésus Christ crucifié, ses extraterrestres sont
Les dieux aux rois afin de diriger tous leurs gens
Que soit l’espoir, qu’aux forts plaisirs travaille chaque personne.

Au-dessus de la ville Conthey en Suisse au canton
Sous le titre Valais n’a pas disparu l’image
De cette colline. Toujours la voit l’état francophone.
De celle, regarde l’un de ses premiers héritages.

Là, les indépendances du mal ont séparé
Tous les langages et la télépathie par nul mot.
Nous devenions leurs jeux plus despotiques, c’était vrai.
Les prophéties créent les mensonges par quels jumeaux.

Éuterpé cóhibét // néc Polý-hýmniá
Lésborúm réfugít // ténderé bárbitón;
quód si mé lýricís// vátibús ínserés,
súblimí fériám // síderá vérticé.

(Si Eutrope ne fait pas // taire une flûte toutefois
En Lesbos, Polymnie // ne défend plus quelles lyres,
m'accordez, car donnez // leurs places des âmes lyriques
pour ma tête orgueilleuse, // frappe nos astres bien fort
.)

(Quinte Horace Flacce)

      Pour l'asile d'un destin neutre, contre le mal

Vive l'étoile de justice, // car Suisse a l'idéal,
Sa sagesse neutre est // éternelle d'or égal,
Qui, pendant deux cent ans, // garde son Piédestal
Afin d'être pour tous // l'arbre des lois morales.

Comme il y a deux mille ans, // je rédige, par Horace,
Mon vers chez Mécénat.
// Comme à Rome, Berne, grâce
À sa gloire du savoir, // brille dans tous ses espaces
Car permet de sauver // l'ordre de toutes nos races.

Je suis, par mes quatrains, // requérant d'Asile-Bagne,
Je consacre chaque groupe // des syllabes aux montagnes.
Quatre langues s'unissent, // par lesquelles, leurs gens gagnent
La richesse infinie // opposée à l'Espagne.

L'allemand crée l'ouvrage // du langage essentiel,
Lit Albert de Hallèr
, // par ses Alpes du ciel,
Burkàrt Erikà
// poétesse actuelle
Gagne le prix de Schillèr
// mais rappelle Pierre Hebèl .

Aymon de Montfaucon
// touche l'esprit médiéval,
Des lecteurs francophones. // L'aile de la cathédrale
Donne Jean Georges Lossier
. // Pour nos jours, l'art dévoile
Jules-Émile Hilberer
// sous leur forme cristale.

Martin Bovollinò
// du Tessin a fourni
L'écouteur italien // de sa Suisse. L'on unit
Soave Francisque
pour l'air // de Diegò Madernì,
Pierinò Pasquottì
// trouve Vin-cE Fascianì.

Le romanche Grison // tient sa propre grammaire
Par cinq types de patois. // Leurs rapports sont ces vers
Des chanteurs... Leur trois frères // défendront l'atmosphère
De leur sœur plus cadette // qui se lève pour sa terre.

Et ici, je n'aurai // nul droit sur l'existence?
Mon destin dépendra // des Grands Hommes. Leur puissances
Peuvent, sans cause, m'abaisser // ou donner toutes mes chances
Comme Auguste
d'Ovide.// Sous son trône, Horace danse.

Et l'histoire vous fera // rappeler mes souffrances
Comme pourra remercier // votre reconnaissance
De cette persécution // pour l'indépendance
Des clans qui chassent mes yeux // raisonnables aux transes.

L'Univers doit m'aider! // Ma Muse est son miroir
Qui reflète toute ma vie, // le cadeau du trou noir.
Acceptez son futur // qui supprime toutes les gloires
Des fantômes reconnus // à travers leur pouvoir.

    Sion est israélienne? L'actrice?

Tous les crimes s'invitent en Suisse
Par ses magasins. Qu'ils puissent
Faire plus riches cadeaux aux fils,
Car tu craches sur la police.

Pour détruire l'économie,
Le voleur devient l'ami.
L'ordre d'or s'est endormi
Et, au diable, s'est soumis.

Vole plusieurs vestons gratuits!
La mafia but d'aujourd'hui
Forme ses bandits depuis
Leur défense pour ta nuit

Sur tes êtres des hommes blancs
Qui sont les esclaves des clans
Durs, pour leur horrible plan,
Qui tuent leurs non juifs méchants.

Le mot "Sion" a l'origine
Du sionisme. La divine
Émotion nous chasse aux mines
Du carcel plein, sans cuisine.

Les révolutions d'Afrique
Créent l'erreur pour la panique.
Se réveillent leurs fanatiques
Réfugiés très hystériques.

Que la race européenne
Se battait par ses hyènes.
À l'Europe, l'on crie: "La Mienne,
Sous Ma Foi, n'est plus chrétienne",

Que chaque milliardaire retire
Son argent des banques, Sir
Quitte sa Suisse, pour son plaisir,
Qu'Israël ne puisse pas rire.

Vive l'absence des voleurs
Qui détruisent l'oeil d'un bonheur
Ne rompez jamais les mœurs
Du soleil en sept couleurs.

   Essaye de toucher l'horizon

Avant mille neuf cent trente un,
Staline ne croit pas au fort trône
Parmi nos esclaves... Qui lui donne
Beaucoup de miracles du Bon?

Dont chaque camp de concentration
Se prépare déjà aux répressions.
Encore, le cœur cache l'illusion
Qu'il évitera leurs prisons.

De cette même façon, tous les pays
De l'Europe de pigeons répètent: "Oui!"
Aux nouveaux stalinismes depuis
Ses grosses listes noires
d'aujourd'hui.

Chacun dit: "Je ferme mes yeux
Sur plusieurs sacrifices sérieux,
Pour ma belle richesse l'on fait mieux
Qu'après ma pratique des droits vieux."

Oublie! que renaissent leurs bourreaux
Qui conduisent à l'armée de PRO,
Car l'homme devient le poireau:
Et soutient leurs misères de zéro.

N'importe quel bandit français
Peut battre dans les rues.
Ses sacrifices, qui se stressaient,
À la police, l'ont crû.

Nos défenseurs vivent au passé,
Dont notre temps les expulsait
Vers les drogués qui ont cessé
D'être les porcs parus

Aux hommes, pour l'ombre inutile,
Qui peuvent faire tout qu'ils veulent
Avec des gens dans toutes les villes,
Car font fermer nos gueules.

Partout, notre destin est seule
L'introduction des rôles,
Parmi les âmes civiles,
Des "ennemis" du peuple drôle.

La Préfecture d'Alsace sait que je porte plainte
Contre son clan et je l'imprime en Internet,
Dont je ne puisse jamais me justifier, sa crainte
M'illustre dangereux aux riches qui me rejettent

De cette Europe. Mais leur mafia vit très puissante.
Pour moi, toutes ses Écoles de thèse seront fermées.
L'attribution au feu extrême est suffisante
Que, sans explication, mon nom n'était jamais

Parmi leurs doctorants
des Sciences d'Homme en France,
Et aux Départements de Sa Communauté.
Que toute l'Europe annule, sans causes, mes expériences,
Car tous ont peur de faire montrer ma vérité.

           Vers cette tente très froide d'une souris

Un Homme avait, en Sibérie,
Une chambre. Des bandits l'ont pris
Nos clans russes dictent aux Mairies
      Qui doit quitter,
Vite, quel appartement gratuit,
      Leur propriété?

À leurs patrons, l'on ne dit rien.
Auprès du clan, l'Homme est le chien,
Laisse sa maison. Il prend le train,
      Va à Moscou,
Où l'on lui ferme ses chemins:
      "Comme toi, beaucoup

De peuples pauvres prient des droits!
Oublie des journalistes. Crois
À nos journaux, où seuls leurs rois
      Sont populaires
Sur chaque Fortune. Mec, c'est pourquoi,
      Vis sous ta terre.

Ami, avec ton corps très géant
Vas à l'Europe. Là, passe un an.
Au champ, trouve un travail à l'âne,
      Face tous les genres.
Mec, donne tes pieds aux hauts paysans
      Pour te surprendre."

Un peu plus tard, ce Sibérien,
Est le touriste au Jardin
Du Luxembourg. L'État du Bien
      Quel riche t'indique:
Vers l'Angleterre vole son copain,
      Par l'or d'Aspic.

Dévoile au Russe un beau village
En Belge. Veut gagner un stage.
L'Homme ramassait, à son jeune âge
      Par l'un glaneur,
Plusieurs maïs. Ce grand courage
      Aime toutes vos mœurs,

Avait voulu passer une nuit
Au champ, où l'œil s'est endormi.
À l'aube, il n'a pas peur des bruits
      De son moteur:
Coupait son pied, comme du coq cuit,
      L'agriculteur

Flamand qui n'a pas arrêté,
Tout de suite, sa machine. Broutaient
Vos vaches. Là-bas, l'Homme russe goûtait
      L'image du ciel.
Ses pantalons étaient jetés
      Dans la poubelle

Comme les morceaux de son passeport
Sanglant. À l'hôpital, son corps
Passait deux jours, car un loup fort
      D'un ministère
Criait que l'Homme aura sa mort
      Dans cet enfer,

Comme les malades "Mentaux"». Leurs murs
Ont rappelé toutes les blessures.
Ce diable de la Préfecture,
      Qui parle russe,
Lui a menti que ce futur
      Lui donne des puces

Et expliquait: "Mec, ta gangrène
Infectera, par toutes les veines,
Ton sang et tu voudras tes chaines
      Qui sont bien mieux
Que ta mort lente, où l'hyène
      Verra ton Dieu!"

Nombreux journaux ont publié
Cinq phrases: ce sang était trop lié
Avec l'homme qui avait brûlé
      Toute sa conscience,
Qu'il ne pouvait bien calculer
      Aucune distance

Entre l'esprit malade mental
Et les hommes qui ont vu ce mal.
Là, leur blessé est l'animal.
      L'on l'avait su.
Mais l'a fermé dans l'hôpital
      Des aperçus,

D'où l'Homme sans pied est réfugié
Un jour plus tard, car il neigeait.
Aux journalistes, il bougeait
      Par le jaune pus.
Sa jambe bleue fait opérer
      Ce pied rompu.

Au Nouvel An, l'arme l'a fait
Quitter cet hôpital de prêt,
L'Homme sans prothèse a immigré
      Dans vos Pays-Bas.
À Amsterdam, malgré son gré,
      L'ordre le bat,

A fait tomber sur le plancher,
Dans sa prison pour lui cacher
Toutes nos fiertés. Dans leurs clichés,
      Montrait ces grèves
Sur l'invalide, car il cherchait
      Ses fruits des rêves.

Lorsqu'il arrive en Allemagne,
Sans cause son existence gagne
Ce même carcel. L'on coule ce sang
      À Offenbourg.
Sans noire peur, l'homme s'approche des bagnes
      Seul à Strasbourg.

Sous un chemin se trouve sa tente,
Grâce à ce rare bonheur, l'âme chante.
Aux pauvretés très différentes
      L'on aide en France,
Où seules les Muses, qui sont brillantes,
      N'ont aucune danse.

         Aime tes richesses qui font te vendre

Pourquoi je n'ai pas pu comprendre
Ni à Strasbourg, ni à Amiens
Qui m'a fermé plusieurs chemins?
Selon ses ordres, je n'ai rien,
Où mes travaux physiques font rendre
Ma vie aux listes
des destins
Qui sont les choses pour chaque doyen,
Car j’ai le rôle concret d’un chien
Qui doit entendre une voix tendre.

Sans clan, mon vers n’est que la merde
Du souteneur, tous mes talents
Ne se lèvent plus que mon gris chant
Du misérable sans argent.
Dans ces jardins, les vies se perdent.
L'époque supprime tous mes diplômes,
Dont les syllabes antiques de Rome
S’oublient. Individus, nous sommes
La ruine sans but pour l’herbe verte.

Mon bon usage ne veut que rompre
Cette tradition – des hommes de masses
Sans opinion. Que ceux-ci fassent
Nos vies distinctes pour chaque classe,
Mais sans mafia, je suis leur ombre.
Pour correspondre aux standards
Des hommes médiocres, mon regard
Doit imiter les goûts bizarres
Que je ne sois que leur concombre.

La France ne donne pas sa carte

De mes séjours de doctorant
.
Où puis-j'être l'immigrant?
Et demander l'asile aux Grands
Fils Riches? Consécration, ils partent
Des Pays Traditionnaux de Faim!
L'Europe, qui Leur rédige ses poèmes
Blancs sans métrique, sans rime, sans thème,
Par sa reconnaissance, tarde.

Pour vos fascistes comme Schulze...

L'offre n'estime pas mes pulses,
Trouve sa cause et l'on m'expulse
De l'Europe En Israël,
Je passe chaque nuit sous le ciel,
Où je ne bois pas le miel,
Car je suis un juif partiel.

En été, je n'ai pas froid
Dans la rue, je dors sans droit:
Sur un lit qui n'est pas cher
Dans une chambre, en hiver.
L'on rappelle là à Hitler
De vos morts, pendant ses guerres:

Et pour moi et pour ces juifs...
Vos derniers bandits me griffent
L'âme que je sois animal
Sans aucun travail très sale,
Sans nul bon concept moral,
Contre l'homme hébreu sans mal.

        Ignorance du Titan

Je consacre treize ans
Pour la guerre des tyrans
Contre l'homme nu. Dont quand
Ai-je pu étudier?...
J'ai quitté mon quartier
Parfait. J'ai travaillé,
Avec mes bras, au clan.
J'ai la vie des esclaves.
L'ours ignore l'amitié,
Aime nombreuses douleurs graves.

Mais je dois oublier
Mon jeune âge qui est liée
Aux soirs, aux hôteliers,
Pour porter leur poubelle
Du sous-sol, sous l'hôtel,
Aux cours sales vers le ciel.
Dieu crée l'or du collier
Fantastique des étoiles.
Le bonheur est partiel,
Car l'on rompt l'idéal.

Mes diplômes ont leurs droits
Aux mains de seules nos rois
Qui trompaient. Et je crois
À l'argent des fascistes
Qui isolent l'île des pistes,
Leurs meilleurs spécialistes
S'uniront contre moi
.
Dieu m'aide par l'Univers,
Cette lumière d'amidiste
Vous illustre mes vers.

      Sur la vie de mon corps

Vive ma thèse ou ma mort!
Mon esprit est très fort
Et se sert du vers d'or.
Son Miroir formidable
Me reflète tout encore,
Où Il n'est pas d'accord
Avec l'arbre de diable

Mais me jette comme une balle
Pour gâter l'air moral,
Où ce poème vous dévoile
L'existence des pauvres.
Contre le service mal
Trop secret, l'art cristal
Se lève dans mes belles œuvres.

C'est le ciel avant l'aube,
Car toujours, l'on dit: "Stop!"
À ma chance d'Europe.
Mon nom est dans la liste
Noire
, parmi les microbes
Qui occupent toutes vos robes,
Par nombreux extrémistes.

La mafia serait nue,
Si ma thèse soutenue

Traversait l'avenue
Des Fils Gros de ses membres
Qui cachent ce Contenu
Du clan. Ils sont venus,
Pour l'argent, à leurs chambres,

Dont pratiquent la prison

Où je n'ai nulle maison

Que j'oublie ma raison
Sans recherche de l'Être.
Comme plusieurs jeunes garçons,
Que j'étais un poisson
Sans espoir sur mes lettres.

Liberté au savants!
Qui veulent suivre mes plans
Des travaux: tant avant
Vos pressions des puissances
Sur nos traits dépendants
De chaque crainte dedans
Leurs obscures subconsciences.

Pour me persécuter
Par l'esclave qui dictait
Seule sa sécurité
Du roi des démocrates,
Vous plaît l'éternité
De Staline qui goûtait
Ses soldats qui se battent

Et se vendent aux peurs,
Ils brûlent l'ordre de mœurs,
Leur nouveau dictateur
Fait ouvrir sa fenêtre,
Par l'homme qui perd son cœur,
Dans le règne du malheur
Qui l'oblige à renaître.

Poème en fer du tank

Je ramasse vos vers mangues,
Troubadours, je vous tangue,
Je comprends bien la langue
      Occitane.
Pour nous, vos rimes riches manquent,
      Comme ma liane.

Lorsque je vous traduis
,
Par mes mots d'aujourd'hui..,
Ma musique vous conduit
      De mon sens
D'autre "Non" et d'autre "Oui"
      Aux balances.

L'on attend mes brèves pauses,
L'haut menteur trouve sa cause,
Et refusent ma belle rose
      Musicale
L'on la calque en prose
      Grises, très sales

Pendant nos huit cents ans?
Mais pourquoi leur chaire ment?
Son service secret rend
      Ma clarté:
À moi, mes documents

      Rejetés,
      Déportés
      Qui luttaient

      Sans beauté.

Acception comme existence réelle

Tout notre Univers est très conditionnel,
Ce monde s'élargit par ses matières partielles,
Car nos atomes sont vides, il n'y a rien éternel,
Dont mon cerveau explique cette illusion du ciel:

Partout, l'espace grandit. Mais l'assassinent ses drames.
Ces trous noirs créent leurs vies cosmiques à l'île des champs,
D'où naît chaque galaxie par l'être de ses rames.
Là, vos étoiles formulent les branches pour nos âmes.

Que notre aujourd'hui divise demain et hier,
Il est quatre pour-cents de tout à nos matières
De ses atomes qui ont rempli, par soi, leurs sphères
Des astres qui sont vues, ici par la lumière.

Beaucoup de dimensions s'unissent par nos Trous noirs.
Ce cosme est misère, car ne sait pas avoir,
Ensemble, le passé et ce futur d'espoir
Qui ne séparent jamais matin, midi et soir.

Les trous donnent nos raisons, où l'énergie noire fait
Vous isoler des feux et des rapports parfaits
Dans toutes ses créatures afin de les greffer
Sur leurs étoiles que l'on a éloigné ce fait.

Tout, qui s'est explosé, se trouve dans tous les temps
Des annihilations jusqu'à la fin pendant
Toute notre extension, dirige son but créant
Des particules à ses distances au néant.

Parmi tous les atomes naîtra l'infinité
Seul Dieu les unira par sa fidélité,
Son autre construction soutient l'abîme douté,
Alors que disparaît votre dernière fierté.

Willy Tokarev: À New York, chant du chauffeur de taxi

Déjà, j’habite en Amérique pendant quatre ans
Et j’ai vécu dans toutes ses villes fameuses, sans moeurs.
Je ne sais pas son peuple libre cependant.
À mon futur me persécute ma force peur,

Où j’ai connu rapide cette existence triste,
Par tout, ta croûte de pain nous fait trop labourer.
Ici, bien vivent seuls les banquiers et les ministres.
Sur tous d’ici, n’importe quel fait éternuer.

Par là, je suis venu chaud de ma Soukhoumi.
Ma profession est le voleur du Grand Ñauñaze.
Plutôt sécher l’homme aux déserts qu’être soumis
À la condamnation honteuse en autre base.

J’ai essayé de devenir riche doucement,
J’allais aux poches de ma spécialité voleuse.
Était l’aire inconnue. Craintivement,
Ma main adroite tombait bien ennuyeuse.

J’ai fatigué de fréquenter les poches sans code
Un jour, j’avais voulu voler plus d’un million.
Les policiers m’ont mis leurs vites menottes.
Aux criminels, j’étais transmis à la prison.

J’ai invité deux avocats très éminents.
Parfois, l’on justifie le diable pour l’argent:
Je suis sorti pur. Innocent j’étais vraiment.
Sans liberté, un siècle passe ou face serment.

J’ai décidé de rejeter l’or du chacal.
Je me suis dit: «Ne prie jamais pour tous aussi!»
Mais ma conscience m’a soufflé: «Le sens moral
Pouvait gagner un peu, conduire notre taxi.»

J’ai commencé à m’occuper de ce labeur.
Comme un jocrisse, j’ai travaillé de l’aube à l’aube.
Un jour, l’honneur du vieux voleur a vu ce coeur,
Et je me suis craché comme sur sa chatte en robe.

Quoi dit notre discours? J’ai travaillé impur
Pour arriver au paradis occidentaux.
Ici, l’homme soviétique amène sa jaune voiture.
Sur cet asphalte, je vends ma santé bientôt,

Où l’on m’avait pillé, n’a pas voulu payer,
Et m’offensaient les anglophones en leur langage.
Plusieurs racailles m’avaient presque tué.
Chassent mon taxi, reviens-je sans bagage.

Ami chauffeur, ce mème travail fait la lumière
De tes monnaies. Mais par ce «chou», tu dois hacher
Toute ta puissance masculine pour cette affaire,
Tue ton honneur humain, âme embauchée.

À la moitié, j’étais encore intelligent.
J’aimais les femmes par l’intellect mystique.
Je suis taxi qui devenait l’homme impotent.
Vers la gonzesse, ne pas lever moi par le cric.

À la maison, je suis brisé, fermé mes yeux.
Dans ma chemise, je tombe sur le lit.
Demain, pour mes gros parasites très capricieux,
Je me réveillerai matin maudit.

Mais en stramoine d’essence est assis le diable,
Chaque nuit je vois les rêves plus romantiques,
Je fouille mes poches toujours par le sommeil instable:
M’étonnent mes habitudes grosses des voleurs pratiques.

Il faut finir de travailler, par noir, ainsi.
Je dois reprendre mon métier sacré.
Pour vivre comme à Soukhoumi, sans mes soucis
Que le bonheur préfère ma vie malgré.
1
____________
1 - Traduction en français d’Alexander Kiriyatskiy

Nouvelle chanson Mur cas /Mypкa/

Il y a cinquante-un ans,
L'Europe était plus pauvre
Qu'à cet aveugle siècle maintenant.
Elle estimait ses ordres,
Car ne voulait pas mordre
Nos russes parmi vos autres immigrants.

Lors l'URSS pensait
Que cette "justice" énorme
Régnait sur vos pays pour nous laisser
Ici pour nos bonnes oeuvres
Des soviétiques concombres
Qu'ils s'opposaient à nos régimes passés.

Vous invitez nos gens
Et vos acteurs rencontrent,
Par leurs triomphes, notre dissident,
Car celui-ci est contre
Ton expérience, montre
Comme mon état "décède", car tu descends,

Partout, au prix Nobel
Pour tes poèmes très tristes
Qu'à l'illusion stupide tu sois fidèle.
Tu bats tes communistes,
Tes spectateurs existent
Et tu vois que ta gloire est éternelle.

Tu chantes, Tokarev,
Et tu crois que tu portes
Tes belles chansons aux âmes par l'autre rêve,
Où l'URSS est morte.
L'on ferme toutes nos portes,
Dont cette consécration s'illustre brève.

L'on ouvre vos foyers
D'asile pour l'ignorance
De nos meilleurs diplômes. Vos ouvriers
Sont tous les russes en transe,
Nous sommes ta concurrence
Au monde qui nous fait ses mecs derniers.

Lésbió primúm // moduláte cívi
quí feróx belló, // tamen ínter árma
síve jáctatám // religárat údo
    lítore návim,


(À Lesbos, premier // citoyen, respecte
notre guerre pour l'île. // Entre beaucoup d'armes,
ce bateau nageait // dans le port étrange,
    plage sous l'averse,
) 2

/Quinte Horace Flacce/

Strophe d'Alexander Kiriyatskiy
Consécration de Joseph Brodsky

Un homme russe obtient // sa reconnaissance!
L'on tue chaque talent, // garde son absence...
Tombe ma Russie. // Pour l'intelligence,
    Donne plusieurs chances

À ses favorites // que puissent apparaître
Nos personnes fameuses // des médiocres Lettres,
Car votre Pouvoir // ouvre sa fenêtre
    Pour seuls Ses maîtres.

Sans sa Protection, // tout est impossible,
Leur médiocrité // deviendra horrible.
C'est son Diable qui // interprète la Bible
    Aux murs sensibles.

L'on ne t'oblige pas // à caver nos plantes
Ou couper chaque pierre // qui est éprouvante.
Sans aucun diplôme, // ta carrière brillante
    Mort exigeante.

Ton école secondaire // est plus importante
Que mon master deux, // "astre" enseignante!
À tes étudiants, // Amérique Méchante,
    Que l'être mente.

Qui n'avait nulle voix, // de ta scène te chante,
Que, vieux écolier // "professeur", tu tentes
D'ignorer l'idée, // tes paroles prudentes
    Sont différentes

Dans ta poésie // qui formule leurs ordres
De ton prix Nobel. // Mélodie de cordes,
À Venise décède, // hirondelle plus forte,
    Tu dois te tordre.

Tes persécutions // soviétiques s'estompent
Sous mes vingt-deux ans // en Europe qui trompe,
Où je suis sans droit. // Excellence, rompe
    L'hiver des ombres!
____________
2 - c'est la traduction poétique d'Horace
en français d'Alexander Kiriyatskiy

Joseph Brodsky: Vers pour l'indépendance de l'Ukraine en 1992

Cher Charles roi douzième, votre bataille est échouée, Poltava
Garde Dieu russe. Par sa gorge, comme il disait seul: ça va,
Temps, tu dévoiles ta "mère baisée" en ruines des chaînes,
L'os des gloires posthumes unit le goût de l'Ukraine.
Non quelque verdure se voit, elle se perd par l'isotope.
En jaune blocage, Lénine la tient sur la coop.
Coupe l'idole de toiles, sache, l'aime le Canada,
Les ukrainiens ne le veulent pas gratuit sans croix.
Aigre pou l'argent, oh graines des sacs plains, bons.
Non pour nous, russes, il faut les accuser de leur trahison.
Pendant soixante-dix ans, ils habitaient à Riazan.
Sous nos images, ils vivaient comme lors de Tarzan.
Signe les pauses par leur "mère sonore", rudement nous disons,
Soit le chemin de table pour vos rues, toupillons.
Foulez de nous vite, habillez vos jupons et vos tenues,
C'est l'adresse des pipes, aillez sur quatre côtés d'avenus.
Qu'aujourd'hui dans les huttes, vous mettent les mains
Des polonais sur quatre arêtes des gredins.
Des brousses aux pendaisons sur la branche, ensemble allez.
Mais, pendant votre solitude plus douce, rongez mieux le poulet.
Excusez, toupillons. Avec nous, vous ne vivez plus,
Crache dans ton fleuve, modifie son cours contre les russes.
Dédaignez-nous, fiers, bourrez-vous par le but embêtant,
Par plusieurs coins rejetés, par vos vieux ressentiments.
Ne rappelez pas nous par votre pain au miel du ciel.
Pour nous, étranglez-vous par le tourteau du crime partiel.
Ne gâchez pas le sang par nous sans chemise sur la poitrine liée
À l'amour fini qui n'existait pas entre vos pies.
Il ne faut pas traîner les racines par vos bêchages,
Car l'humus vous a donné lumière pour vos chômages.
Que vous cessiez de coudre tous vos droits pour voter.
Haches, cette terre ne vous ne donne pas votre tranquillité.
Toi, pâturage, melonnière, steppe, boulette, femmes et gens,
L'on a perdu les hommes bien plus que la quantité d'argent.
Nous nous limiterons. Mais selon la larme de l'oeil, pourquoi
Pour celle il n'y a aucune loi afin d'attendre son autre fois?
Dieu est avec plusieurs aigles, casaques, gardiens et hetmans,
Lorsque et vous devrez mourir, oh taureaux des corps géants,
Vous râlerez et grifferez les matelas des terrasses
Par les strophes d'Alexandre et sans bobard de Taras.
3
____________
3 - c'est la traduction poétique d'Alexander Kiriyatskiy

À l'Ukraine notre Patriarchie?

Oh María,
Luz del día
Tú me guía
Todavía.
) 1

(Johan Ruýs,
arçipreste de Hita)

Marie, pure,
Ciel du jour,
Amènes, Sûre,
À l’amour.
) 1

(Jean Ruis,
archiprêtre de Hite)

L’âme d'Hitler
Lucifer
Plaît, Chimère,
Pour Bandère.
Ses fenêtres
Cachent la guerre
Des ancêtres.

Qui nous tue,
Est perdu,
A rendu
L’or cher du
Sang et crie que
T’a vendu
L’Amérique.

Vive le chien
Ukrainien,
Vents ses mains
Aux gardiens
De Sire, contre
Le chemin
À ses ordres.

Mais cette bête
Perd sa tête.
Par la fête
Des conquêtes,
Tire la Byzance.
Elle rejette
Sa tolérance:

«Cependant,
Frère gourmand
Russe, attends
Ton fin lent.
L’antagonisme
À tes gens
Aime ce fascisme.»

Monde Entier,
Sans pitié,
Amitié
En moitié,
Kiev décharge,
Lui mentiez,
Ses places larges.

Président
Pipe, géant
Très urgent,
En bougeant
Par ses marches,
Vole l’argent
Au patriarche.

Mère des villes,
Laure des styles,
Donne ta file
Au péril
Bien probable.
L'homme fragile
Voit ton diable.

Au destin
Des chrétiens,
Constantin
Trouve le lien
Au futur de Byzance,
La Rome sienne
En croyance.

Hippodrome,
Car ta Rome
Perd son nom,
Les sous-hommes
Veulent disparaître.
Lors nous sommes
Sous leurs Maîtres.

Contre toutes trois Romes en charge
Amérique, tu “prends” et changes
Nos concepts, car tu nous manges,
Deux églises colombes anges.

Contra todas las trés Romas
Tú, América, nos “tomas”
Para que ya nunca comas
Dos iglesias palomas.

____________
1 La traduction de l’épigraphe de Johan Ruys a été rédigée par Alexander
Kiriyatskiy, l’auteur de ce même poème en français et en espagnol.

Règle dure du court essai

N’étudiez pas leur français,
Ce langage veut me laisser
Pour l’élite qui commençait
    À me tuer, vous battre.

Crache, sa civilisation,
Sur tous sans consécration,
La sagesse a cette fiction,
    L’étre du théâtre.

Je suis vieux et sans anglais!
Où plus tard dois-je aller?
Et, sans allemand poulet,
    Sache mes langues.., quatre

Inutiles patois romans
Qui abaissent nos russes savants
Pour caver vos champs pendant
    Toute la vie bien ladre.

Justifiez l’argent des hommes
Par leurs magnifiques diplômes:
«Avec eux, ramasse nos pommes,
    Toi, esclave des listes

Noires
du haut service secret!»
Là se trouve mon nom concret.
C’est pourquoi, j’ai consacré
    Mes idées très tristes

À l’Europe totalitaire
Qui était aimable hier
Pour nos russes pendant la guerre
    Froide, car il existe

Votre crainte de dire: «Non»
Aux stupides sans instruction
D’ombre soviétique, aux trônes
    D’or et aux ministres.

Aujourd’hui il n’y a nulle peur
Et l’on crie: «Non» aux jongleurs
Des métriques, car leur honneur
    A l’indépendance.

En histoire inscrit est qui?
Chaque médiocre comme Brodsky!
Ô leur pierre, qui fait du ski,
    Ne passe nulle distance

Sans nombreux fils de fortunes!
Au temps nécessaire de Lune,
L’on illustre vos ères brunes
    Et formule nos chances

De monter dans l’escalier,
Où la paix fait annuler
Son bonheur des herbes liés
    Au pouvoir qui pense.

Préfecture de Strasbourg, je prie l’ordre pour moi,
Je viendrai pour te dire: «Touche ta merde!»,
Je voudrai demander tous: «En outre, pourquoi
Tu abaisses nos étoiles en prisons par tes lois?»
Tu massacres l'amour que l’âme perde
Ses espoirs sous ta cour de l’homme pauvre sans droit.

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